Après avoir été empêché par deux fois de se rendre dans l’Est du Congo, l’opposant Vital Kamerhe a de nouveau des difficultés pour rejoindre Kinshasa en avion.
Les ennuis continuent pour l’opposant congolais Vital Kamerhe. En février, le leader de l’UNC avait du s’y reprendre à trois fois avant de pouvoir se rendre à Goma pour lancer sa « caravane de la paix » dans l’Est du pays. Les autorités congolaises l’avaient alors empêché d’embarquer à l’aéroport (voir notre article). Mais le feuilleton Kamerhe ne s’est pas arrêté là. Pendant sa tournée à l’Est, le rassemblement prévu à Bukavu, la ville natale de Kamerhe, a été violemment dispersé par la police. Le bilan faisait état d’une quarantaine de blessés, forçant le patron de l’UNC a stopper sa caravane (voir notre autre article). Les proches de l’opposant politique ont dénoncé tout au long de ses péripéties, un « acharnement politique » sur leur leader, candidat à la prochaine présidentielle de 2016.
« Panne moteur » à répétition
Après les « tracasseries » du voyage aller, c’est maintenant le voyage retour qui semble poser problème. L’arrivée de Vital Kamerhe était prévu mercredi 5 mars à Kinshasa. Mais à son arrivée à l’aéroport de Bukavu, la délégation de l’UNC apprend que l’avion était toujours stationné à Kinshasa… en panne. Dans une déclaration, l’UNC « refuse de croire à cette thèse simplement parce que CAA (la compagnie aérienne, ndlr) a enregistré les passagers et les a acheminé à l’aéroport pour embarquement« . Les proches de Kamerhe sont très septiques sur ce problème de moteur de l’avion CAA. En effet, Vital Kamerhe devait rentrer sur Kinshasa le 1er mars, mais au dernier moment, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait reporté son départ de quelques jours. C’est alors que le cabinet de Vital Kamerhe a appris que le vol que devait prendre leur patron avait été annulé par les autorités, là encore pour une « panne moteur« .
Des militants interpellés à Kinshasa
Dans l’entourage de Vital Kamerhe, on pense que le retour du président de l’UNC à Kinshasa pose problème aux autorités après les incidents de Bukavu. « Après nous avoir empêché de partir, on nous empêche de revenir, c’est incroyable, clame un proche, le pouvoir ne veut visiblement pas de comité d’accueil pour Vital Kamerhe à retour dans la capitale« . Pendant ce temps à Kinshasa, ce mercredi, une trentaine de militants de l’UNC qui attendaient en vain Vital Kamerhe à l’aéroport de Njili, ont été arrêtés par la police et le quartier 1 a été fermé par des barrages « pour permettre à la police de contrôler les allers et venus et surtout d’interpeller et d’arrêter le cas échéant les militants et le sympathisants de l’UNC« , affirme le parti de Kamerhe. Coincé à Bukavu, l’opposant politique, pense tout de même pourvoir rejoindre Kinshasa jeudi 6 mars, à partir de la ville de Goma.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
En vain, ils lancent leur dernier soupirrrrrrrrrrrrrr, et c’est normal. kamerhe MOKONZIIIIII
Kamerhe Mokonzi, balinga balinga te!
Bakangaka mopepe te, ayemba Mukulumpa!
La piece de theatre ,que Kabila et Kamhere sont en train de produir en RDC , est connue de tous. Certes, Kabila est un dictateur connu de tout le monde. Nous savons aussi que Kabila ne peut laisser meme Boshab, si ce dernier s’oppose a lui de parler ou se mouvoir dans notre pays. Une chose qui est aussi vraie est que les deux personnes cherchent a distraire l’opinion sur une question moins importante pour faire la publiciter de l’autre.Car, a notre humble avis Kamhere n’est pas si populaire qu’on le croit. S’il est populaire pourquoi le tshipoy qui l’emporta fut tombe par ses partisans? Donc il faut que les deux amis apprenent de se parler au lieu d’amiser la galerie.
Kamerhe a fait Kabila et à son tour Kabila veut faire Kamerhe. La RDC, un drôle de pays dans ce monde des fou.
C’est une pièce de théâtre assez bizarre dont les tenants et les aboutissants ne sont pas connus A lors attendons voir
Mais les congolais ont d’autres préoccupations que d’assister à ces genres des pièces qui passent mal aux yeux de l’opinion nationale