Des proches de l’opposant politique Vital Kamerhe affirment que les services d’immigration (DGM) de Kinshasa auraient reçu des instructions pour « interpeller » le leader de l’UNC et « confisquer son passeport« .
Des proches de Vital Kamerhe, président de l’UNC et candidat à la dernière présidentielle, déclarent avoir reçu ce vendredi des informations inquiétantes en provenance de la Direction Générale de Migration (DGM). Selon eux, la DGM aurait reçu « des instructions verbales » afin « d’interpeller et de confisquer le passeport » de Vital Kamerhe à l’aéroport de Kinshasa. Objectif, selon l’UNC : interdire tout déplacement de leur président et notamment à l’Est, où Vital Kamerhe souhaitait se rendre prochainement.
Ces proches de Vital Kamerhe craignent même l’arrestation de leur leader. L’Etat-major de la DGM aurait eu pour instruction de « transférer » ensuite le patron de l’UNC « vers un autre service« . Le parti de Kamerhe dénonce un climat délétère à Kinshasa, où la répression augmente sur les opposants politiques. Après Diomi Ndongala, un cadre de l’UDPS , autre parti d’opposition, a lui aussi été arrêté la semaine dernière dans la province du Kasaï. Les proches de Kamerhe affirment que par ces manoeuvres, le pouvoir en place cherche à priver leur leader de ses mouvements et « d’une certaine manière de l’assigner à résidence« . Dans l’entourage de Vital Kamerhe, on projetait une visite à l’Est du pays, où le 2 janvier dernier, le colonel Mamadou Ndala a été assassiné. Vital Kamerhe avait d’ailleurs demandé « qu’une enquête sérieuse soit diligentée« . Après la tentative de coup de force raté du 30 décembre dernier, l’UNC dénonce un « durcissement du régime« . Les autorités congolaises n’ont pas encore réagit pour le moment.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
MISE A JOUR Dimanche 12 janvier 2014 : Selon le directeur de la DGM, ce document serait un faux et promet d’en sanctionner les auteurs.
Evitons de tomber dans la surenchère politique de la Kabilie. Kamerhe est un opposant taillé sur mesure par Kabila. Ils veulent l’avaliser comme une victime du système pour le positionner devant l’opinion nationale et internationale comme étant un vrai opposant, persecuté et dont les libertés sont entravées.
D’aucuns savent que Kamerhe n’a jamais été martyrisé par Kabila, alors jamais. Tous les vrais opposants passent par la galère, pendant que Kamerhe se la coule douce et recoit même de traitements de faveur. Les vrais opposants sont les Diomi et consorts.
La mission de Kamerhe est simple. Rassembler des partis “opposants” et presenter cette plate-forme comme étant des opposants internes au régime. Ce groupe, le moment venu, explosera un consensus de vrais opposants pour donner la passe à Kabila. Si jamais, Kabila perdait, Kamerhe gagnerait et preparera un scenario à la “Poutine” pour Kabila. Et pendant ce temps, Kabila ne sera jamais inquiété par une quelconque poursuite judicaire.
De grace, people congolais, ne tombez pas dans le panneau, c’est de la poudre aux yeux.
, Congolese law does provide for class aotcin lawsuits so, yes, should Vital or really any lawyer admitted to practice in the Congo can find an aggrieved party- in her example a voter who could not vote or a witness to fraudulent activity in any part of the voting process- and challenge CENI on both its legal mandate and, depending on the « party » in the suit, if their constitutional rights as citizens had been violated. The Constitution also empowers the Supreme Court with the judicial review so its decisions have the force of law and it alone can decide if an act of the Executive or Legislative is constitutional. Has it exercised this right yet? No, but that actually isn’t germane to Vital’s efforts at this point. I would also add that legal concepts like torts, civil procedure, and judicial review are pretty standard in Anglo and French systems of law and actually evolved as a result of pioneering work of journalists. Thus, I wouldn’t dismiss those having a « vague, journalistic familiarity with congolese law » out of hand given its mostly been a free press that has informed citizens of their rights which has subsequently informed the law itself. What remains a mystery at this point is what exactly is the legal foundation for contesting an election in the Congo. From a sample read of Congolese newspapers, its own journalists aren’t entirely clear given this effort of Vital’s has never been tried before which, ofcourse, results from the lack of adherence to the rule of law in this country. I believe this is where Mel’s argument about strategy- not the particular of the law which, ofcourse, can evolve- makes sense. If there is no legal foundation or established precedent it is therefore more strategic (and more beneficial to law generally in the Congo) to file a suit on behalf of voters who have been disenfranchised in some way so as to force the SCJ to effect some kind of redress which would have the further effect of clarifying and expanding constitutional law on this issue (elections) and generally. I believe that’s a fine argument and pretty sophisticated and if you have a better idea about how to both redress the « irregularities » in this election, hold accountable CENI for them, and uphold the basic rights of Congolese citizens it would be great to hear it. I’ll conclude by adding the idea that average people shouldn’t somehow critique or offer alternatives to the workings of the law is, frankly, elitist. If a disenfranchised voter, or voters, was incapable of seeking redress in a court in the Congo, that is actually far worse of a situation than the one the Congolese are confronted with now. (more below and a response to Stearns)