Le calendrier électoral se précise en République démocratique du Congo (RDC). Une « feuille de route » sera présentée en mars au Parlement et devrait débuter en février 2015 avec les élections locales. Une inversion du calendrier avec les élections provinciales qui fait débat.
Les dates des élections en RDC sont à géométrie variable et les cycles électoraux peinent toujours à aboutir. Cas d’école : les élections municipales et locales. Ces scrutins ont été de nombreuses fois reportés et sont toujours en attentes depuis… 2006. Quand aux Sénateurs, élus en 2007 pour 5 ans, ils sont toujours en poste, faute de scrutin et pourrait l’être jusqu’en 2017.
Les provinciales en… 2017
Le président de la Commission électorale congolaise (CENI), en visite en Belgique, vient de dévoiler une partie du nouveau calendrier électoral, qui sera présenté au Parlement congolais en mars prochain. Les élections municipales et locales, un temps fixées en 2014, ont été repoussés début 2015, en février. En 2016 aura lieu l’élection présidentielle, suivie en 2017 du scrutin provinciale (pourtant prévu cette année).
Fiasco électoral en 2011
Plusieurs défis attendent pourtant la CENI pour organiser ces prochaines élections dans de bonnes conditions et dans les temps. Le scrutin chaotique de novembre 2011 a laissé de très mauvais souvenirs aux Congolais. La réélection de Joseph Kabila s’était transformée en fiasco et avait été fortement été contestée par l’opposition. L’Union européenne (UE), observatrice du scrutin, l’avait tout simplement jugé « non-crédible« . De nombreuses fraudes et dysfonctionnements avaient été dénoncés après les élections. En cause, notamment, la fiabilité du fichier électoral. De nombreux Congolais n’ont pas pu voter alors que de nombreux « doublons » ont été identifiés dans les résultats. Des cartes d’électeurs avaient également été distribués à des enfants mineurs.
Bulletins munis de codes-barres
L’Abbé Apollinaire Malu-Malu, le président de la CENI, le promet : le fichier électoral va être « nettoyé » et « reconstitué« . La Commission assure que les cartes d’électeurs seront sécurisées grâce aux empreintes digitales. Concernant le dépouillement « anarchique » des bulletins de 2011, Apollinaire Malu-Malu explique que les résultats seront désormais scannés et transmis avec un code-barre. Des améliorations qui ne parviennent toujours pas à rassurer l’opposition congolaise, qui soupçonne toujours le régime en place de « façonner » les scrutins à son image. Toutes ces « innovations » seront également conditionnées par le budget qui sera alloué à l’organisation des scrutins. Côté finance, la CENI se veut rassurante. L’Assemblée nationale doit approuver le budget 2014 avant le 4 février, avec les sommes nécessaires pour l’organisation des élections locales. Ce montant s’élèverait à 284 millions de dollars. Une grosse somme au regard du budget de l’Etat. Le Congo souhaite donc trouver des partenaires pour aider au financement des élections.
Comment payer les nouveaux élus ?
L’opposition, par la voix de Martin Fayulu, conteste le nouveau calendrier électoral. Les élections provinciales devaient en effet se tenir avant les élections locales. L’inversion des scrutins n’est pas opportun par ce député d’opposition. Selon le nouveau calendrier, les Sénateurs devraient donc jouer les prolongations jusqu’en 2017… soit 5 années de mandature supplémentaire. Pour Martin Fayulu, il y a également des problèmes financiers liés à cette inversion. Sur Radio Okapi, le député s’étonne : « Nous devrions avoir plus de 23 700 élus si on s’engage dans ces élections. Vous allez les payer comment ? Si l’Etat dépense pour chaque élu en moyenne 1 000$, ça vous fera 23 millions de dollars par mois. Si vous analysez, vous arriverez à plus de 285 millions de dollars« . Quand on connaît l’état des finances publiques congolaises, il y a en effet de quoi s’inquiéter. Pour le coordinateur des Forces acquises au changement (FAC), il faudrait d’abord « consolider les institutions existantes avant d’en instaurer de nouvelles« . Il n’a visiblement pas été écouté.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
j’interpelle l’oppsition congolaise de pouvoir s’organiser dès lors en montant un leadership responsable et respectueux et faire appel à toute la population de s’investir dans le processus en vue de prendre en otage la ceni en lui restant collée. Tshisekedi doit changer son comportement de2011 et avoir respect envers les autres leaders pour s’attirer leur sympathie en vue d’une alternance
Les dés sont pipés à l’avance et les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne pourra sortir de cette « feuille de route » façonnée à coup de marteau qu’une nouvelle parodie d’élections garanties « démocratiques, libres et transparentes » avec des résultats connus d’avance, il ne faut pas se leurrer ! Si l’opposition était capable de s’unir autour d’un programme commun (ce qui est notre souhait), ce serait celui de boycotter les prochaines échéances électorales.
Au Gondwana, tout est possible. Seul le roi décide quand il va faire des roitelets. Et bien, quel horreur! Surtout qu’il n’y a pas d’opposition… ou même s’il y en avait!
On devrait plutôt entendre 2016 pour qu’on liquide toute la bande du sommet au pieds. On doit balayer la cours pour éviter des contentions entre les anciens et les nouveaux. Les rdcongolais doivent être patients et plaider pour des élections générales une fois pour toute en 2016. On devra liquider les caporaux, lieutenants, majors, colonels et généraux de l’actuel régime d’un seul coup. Vous êtes capables, alors, croyez en vos capacités…
Le seul pays a monde ou les politiciens toutes tendances confondues n’aiment jamais les elections.
Monsieur Malumalu joue avec le feu. Tous les congolais s’etonnent pourquoi toujours en Belgique que Kabila et les siens mignotent les coups a notre pays? Quand Mze est mort ,c’est la Belgique qui annoca la mort de notre President. Et enfin, c’est le Roi des belges qui recevra le premier, sur tapis rouge, Kabila. Donc quel jeu joue la Belgique pour le Congo? Il faut que les congolais se reveuillent sur cette question. Nous savons que Kabila n’a plus de place dans notre pays quelque soit le soutien de la Belgique. Il va degager. Abandonne par ses soit-disant freres du Katanga il n’a plus des freres dans notre pays. Que fera -t-il maintenant?
robert, faisant des échanges constructives en évitant le combattisme car ce n’est pas les injures ou le dénigrement qui créera l’alternance voulue par tous les congolais. c’est le moment d’interpeller les leaders de l’opposition à s’organiser dans un respect mutuel
La RDC a besoin d’un Président de la République et d’un Gouvernement crédible. C’est un Etat sans Leadership. UN GONGUANA CITY
C’est triste.
L’UDPS, mon Parti , avait leve l’option lors de son Premier Congres de se presenter a toutes les elections, toutefois, vu l’experience du passe, elle exige quelques prealable avant son engagement dans le processus.Nos prealables s’articulent a ces points:
1- Audit du fichier electoral avant son netoyage par la CENI
2-Pursuit des enquetes des massacres de 26, 27,28,29 et 30 Novembre 2011 comme l’exige l’ONU
3-Audit financier de fonds electoraux de l’UE, des elections de 2006 et 2011, estimes a plus de 24o millions d’EURO. non declares.
Voila ce qu’exige l’UDPS. pour sa participation dans le processus electoral.