La commission électorale congolaise (CENI) affirme ne pas pouvoir organiser les prochains scrutins avant la mi-2017 pour cause de révision du fichier électoral. L’opposition dénonce un glissement du calendrier électoral, le mandat du président Joseph Kabila se terminant le 27 décembre 2016.
Aucune élection ne devrait se tenir en République démocratique du Congo (RDC) en 2016. A en croire la dernière « note technique » de la CENI, l’actualisation du fichier électoral pourrait prendre entre 13 et 16 mois, ce qui veut dire que les premiers scrutins à pouvoir être organisés au Congo ne devraient pas l’être avant la mi-2017. Seul problème : le mandat du président Joseph Kabila expire fin 2016. Ce que redoute depuis plusieurs mois l’opposition est bien en train de se produire : le calendrier électoral est en train de glisser, ce qui devrait permettre au chef de l’Etat de se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. L’opposition accuse Joseph Kabila de vouloir négocier, via le dialogue national, une période de transition et s’accrocher ainsi à son fauteuil. Un « glissement » salvateur pour le président congolais, alors que la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
« Pas plus de 6 mois »
La fiabilisation du fichier électoral n’est pas le seul obstacle à la tenue des prochains scrutins. La CENI évoque également un manque de financement, ainsi que l’absence d’un calendrier électoral consensuel. Des freins qui mettent en colère l’opposition qui estime, selon l’UNC, « que la CENI est devenue une chambre d’échos de la Majorité présidentielle, le bras séculier du gouvernement et perd automatiquement toute indépendance« . Le G7, un groupe de frondeurs de la majorité passé dans l’opposition, explique qu’en 2006 et 2011 « l’enrôlement des électeurs n’a pas pris plus de six mois dans les conditions d’infrastructures et de communications pires qu’aujourd’hui ».
Mauvaise volonté ?
Le dernier audit de l’Organisation international de la Francophonie (OIF) avait estimé lors de son passage à Kinshasa que 4 mois étaient suffisants pour réaliser les opérations d’enrôlement des électeurs. Les autorités congolaises mettent-elles de la mauvaise volonté pour organiser les élections ? C’est ce que croit l’opposition, mais c’est aussi ce que dit Edem Kodjo, le médiateur de l’Union africaine (UA) missionné pour mettre en place le dialogue politique. Sur le site de l’hebdomadaire Jeune Afrique, l’ancien Premier ministre togolais explique que « le processus électoral en RDC n’a pas avancé depuis un an ». Depuis les élections chaotiques de 2011, le gouvernement avait 5 ans pour nettoyer le fichier électoral, enrôler les nouveaux majeurs et financer les scrutins… et là encore, rien n’a été fait.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Pourquoi ne pas accepter la durée de transition nécessaire pour effectuer des élections en condition? Les Opposants trépignent d’impatience pour ENFIN occuper un poste politique. C’est dans ce but que les Opposants sont allés en 2014 supplier Obama que les usa se mêlent des affaires intérieures de la RDC pour que EUX, les Opposants, puissent ENFIN occuper les postes de leur rêve et, en échange, servir de marionnette des usa pour leur faciliter l’accès aux richesses minières dont cette centrale internationale des génocides a tellement besoin pour financer ses guerres et s’imposer face à la Chine et la Russie qui gagnent de plus en plus de terrain sur l’échiquier mondial. Le gouvernement actuel de la RDC défend la VÉRITABLE Indépendance et la souveraineté du Congo face aux Maîtres du monde néocolonialistes qui ne savent plus à quel saint se vouer pour pouvoir continuer à s’approprier des richesses minières de la RDC. Ergo, les usa ont choisi leur nouvelle marionnette, expert minier, pour ce faire et dont ils télédirigent la campagne présidentielle à partir de Washington, tout d’abord, par le football que les Congolais confondent recta avec la politique. Katumbi prend aussi bien soin de se faire photographier en prières, en odeur de sainteté, pour se faire passer pour un brave homme « sainte nitouche », alors que ses Lobbyistes à Washington attendent de leur protégé les minerais de sang du Congo autour du coin pour lesquels, ancien gouverneur, il faisait travailler même les enfants dans les Mines du Katanga…