Jean-Marie Kalonji, un jeune responsable du mouvement citoyen « Quatrième voie » est détenu depuis le 15 décembre par l’Agence nationale de renseignements (ANR). « Une arrestation arbitraire » selon ses proches.
A moins d’un an de la présidentielle de 2016 et dans un climat politique tendu, la répression s’accentue sur l’opposition en République démocratique du Congo (RDC). Dernier épisode en date : l’arrestation de Jean-Marie Kalonji, 29 ans, coordonateur du mouvement « Quatrième voie ». Le jeune homme a été enlevé le 15 décembre 2015 en plein centre-ville de Kinshasa, près de la gare centrale. Selon ses proches, « des hommes en civil, armés, l’ont brutalisé et forcé à monter dans un Jeep Pathfinder bleu ». Mais ce n’est qu’une semaine plus tard que la famille de Jean-Marie Kalonji apprend sa détention dans une cellule de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Kinshasa. D’après ses proches, on reprocherait à Kalonji d’avoir posté sur sa page Facebook son opposition au dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila.
« Pressions et harcèlements du pouvoir »
Mais la raison la plus probable de son interpellation est sans doute son activisme aux côtés des étudiants de Kinshasa et sa proximité avec le député de l’opposition Martin Fayulu et des autres mouvements de jeunesse congolais, comme la Lucha à Goma. Le porte-parole du mouvement Friends of the Congo, Musavuli Kambale, dénonce « une arrestation arbitraire de plus par le régime de Kabila ». Une détention qui n’est pas sans rappeler l’incarcération depuis mars 2015 de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux jeunes membres de Filimbi. Ces deux activistes avaient été arrêtés lors d’une rencontre sur « la bonne gouvernance en Afrique » organisée par Filimbi à Kinshasa – voir notre article. Détenus en secret pendant plus de quarante jours, ils ont par la suite été déférés à la justice… mais le procès n’a toujours pas eu lieu à ce jour. Quant aux proches de Jean-Marie Kalonji, ils exigent la libération du coordonateur de « Quatrième voie » et dénoncent « les pressions et les harcèlements du pouvoir » exercés sur la famille de Kalonji.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Il est regretable de trouver aue les autorites de la RDC par l’entremise de leurs services des securite ont tellement peur d’entendre la population lire quelques chose de refus au dialogue! c’est dire qu’elles se reprochent quand meme qu’ils ont gache quelque part en n’applicant pas la bonne gouvernance. Ils veulent amener les autres congolais qui n’ont pas eu un moment d’etre a cote d’elles pour leur faire avaler leur gachis. Attention aux opposants opportunistes qui iront cautionner cet immonde de dialogue sans aboutissement. un dialogue dupe. N’allez pas la bas pour hypothequer encore l’avenir de notre pays une categorie des politiciens veut prendre en otage toute une nation…