Le Parlement européen vient de demander ce jeudi à l’Union européenne de sanctionner cinq hauts responsables congolais accusés d’être « responsables de la répression violente des manifestations et de l’impasse politique qui empêche une transition de pouvoir pacifique et respectueuse de la Constitution. »
Dans les pas de Washington, Bruxelles pourrait prochainement geler les avoirs et interdire de visa de hautes personnalités congolaises. Jeudi 1er décembre, le Parlement européen s’est penché sur la crise politique à Kinshasa où l’opposition redoute que le président Joseph Kabila ne cherche à se maintenir au pouvoir alors que son second et dernier mandat prend fin le 19 décembre prochain. Et pour le Parlement, le responsable de la crise s’appelle Joseph Kabila qui a tenté ces deux dernières années « par des moyens administratifs et techniques, de retarder les élections dans le but de rester au pouvoir au delà de la fin de son mandat constitutionnel. » Les autorités congolaises sont également tenues responsables de « l’accroissement des tensions politiques, des troubles et des violences dans tout le pays. »
Répression politique et censure des médias
La répression politique est également dénoncée par le Parlement européen, et notamment « les 50 personnes tuées » pendant les manifestations anti-Kabila des 19 et 20 septembre 2016. Plusieurs personnes sont portées disparues et des membres de mouvements citoyens comme Filimbi ou la Lucha sont toujours détenus en prison. Le Parlement s’inquiète enfin de la dégradation de la liberté de la presse au Congo avec notamment la coupure du signal de Radio France Internationale (RFI) depuis un mois, et le brouillage de la radio onusienne Okapi. Deux radios très écoutées à Kinshasa.
Kalev Mutond dans le viseur
Comme les Etats-unis qui ont déjà sanctionnés l’actuel chef de la police de Kinshasa Célestin Kanyama, le général Gabriel Amisi et l’ancien chef de la police John Numbi, le Parlement demande à l’Union européenne de rajouter deux autres haut responsables congolais sur la liste des sanctions ciblées : Kalev Mutond, le très redouté patron des services de renseignements, ainsi que le général Ilunga Kampete, commandant de la Garde républicaine. Ce type de sanctions : gel des avoirs et interdiction de visa, pourrait être efficace si Bruxelles venait à les prononcer. Les hauts dignitaires congolais voyagent beaucoup en Europe et ont tous de la famille ou des enfants qui y étudient. Mais ces sanctions ne sont, pour le moment, pas encore adoptées. Elles devraient l’être le 12 décembre prochain lors de la réunion du du conseil des ministres des affaires étrangères.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
C’est du n’importe quoi. Le Congo est un pays souverain et indépendant. Nous devons pas faire la démocratie à européenne mais a la congolaise. Ce parlement européen n’a t il pas autre choses à traiter que de ce pencher sur mon pays? LAISSEZ LA MANIPULATION DU PEUPLE CONGOLAIS. ETES VOUS NOIRS OU BLANCS? VOUS A T ON DIT QUE LE CONGO EST UN PAYS PAYS DES BLANCS OU UN PAYS D’EUROPE? VOUS SAVEZ OÙ VOUS AVEZ MENÉ LA LYBIE A CE JOUR? VOUS AVEZ RUINÉ LA LYBIE, TUÉ KADHAFI, TUE LAURENT DÉSIRÉ KABILA, QUE VOULEZ-VOUS DE NOUVEAU AVEC LA RDC? NOUS N’ALLONS PAS VOUS ECOUTER. OSEZ, NOUS ALLONS VOUS MONTRER AUSSI NOTRE FORCE
Bande d’hypocrites, vous avez fabriqué un monstre sorti de nul part pour le mettre à la tete de la RD CONGO pour vos intérêts en 2001, puis 2006 et 2011 lors des simulacres élections en le soutenant contre la volonté du peuple souverain. Vous avez besoin d’un état congolais faible avec un hypo présidentcomme Kabila. Comme Mobutu à la fin de la guerre froide, vous lui avez tourné le dos pour chercher une autre marionnette. La prochaine est KATUMBI…
Au lieu de sanctionner les collaborateurs de KABILA, sanctionnez plutot le vrai commanditaire KANAMBE