Le dernier jour du mandat de Joseph Kabila, l’opposition promet d’être dans la rue pour signifier son départ au chef de l’Etat. Mais pour éviter les échecs de ses deux derniers meetings, l’opposition cherche une nouvelle stratégie pour contourner le verrouillage policier de Kinshasa.
« Instabilité, chaos, situation incontrôlable… » le risque de voir la République démocratique du Congo (RDC) s’embraser le 19 décembre 2016 augmente à mesure que la date fatidique approche. La RDC est plongée dans une crise politique profonde depuis le report de l’élection présidentielle à mi-2018 alors que le second et dernier mandat du président Joseph Kabila prend fin le 19 décembre à minuit. L’opposition accuse le chef de l’Etat d’avoir volontairement retardé le processus électoral afin de se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. Une crise qui fait redouter des troubles violents à partir du 19 décembre. Les 19 et 20 septembre derniers, une mobilisation anti-Kabila, violemment réprimée par les services de sécurité, avait déjà fait une cinquantaine de morts, selon les ONG internationales.
Sauve qui peut
Les chancelleries occidentales présentes à Kinshasa redoutent le pire pour le 19 décembre et demandent à leurs ressortissants de ne pas se rendre en République démocratique du Congo. Si la Belgique et la France déconseillent les voyages en RDC, Washington va plus loin en estimant que « les citoyens américains en RDC devraient envisager sérieusement de quitter le pays avant cette date ». Les Etats-unis indiquent avoir ordonné aux familles des personnels de l’ambassade « de quitter le pays à compter du 10 décembre 2016, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire prévisible. »
L’opposition, sous la houlette du Rassemblement piloté par Etienne Tshisekedi, n’y va pas par quatre chemins et promet carrément « un soulèvement populaire » pour indiquer à Joseph Kabila qu’il doit partir. Mais si les manifestations de janvier 2015 et septembre 2016 avait fortement mobilisé, malgré la répression, les deux derniers meetings du Rassemblement ont été empêchés de se tenir par la police congolaise. Des manifestations avortées qui font craindre un nouvel échec à l’opposition le 19 décembre.
Alors pour éviter que les forces de sécurité n’étouffent une nouvelle fois leurs manifestations, l’opposition cherche une nouvelle stratégie de mobilisation. Avec un objectif : contourner le verrouillage et le quadrillage policier qui a empêché les derniers meetings d’Etienne Tshisekedi de se tenir. L’opposition avait également testé à plusieurs reprises les opérations villes mortes, moins dangereuses que les manifestations de rues, mais surtout moins efficaces et avec une faible participation.
Des manifestations dans tous les quartiers
Le Rassemblement compte bien garder secret les préparatifs de la contestation du 19 décembre. Mais un élément semble acté : il n’y aura pas de lieu de rassemblement pour cette journée de mobilisation afin d’éviter le verrouillage par la police des points stratégiques de Kinshasa comme cela a été le cas lors des deux derniers meetings avortés. Le Rassemblement appellera donc les Congolais à manifester dans chaque quartier de Kinshasa, mais aussi partout en RDC. En multipliant les manifestations, le Rassemblement espère ainsi diluer la concentration des forces de sécurité et éviter ainsi une répression massive. Au lendemain du 19 décembre, l’opposition appellera également à « bloquer le pays » et à « ne plus reconnaître les institutions congolaises. »
La Lucha, un mouvement citoyen qui a lancé récemment le slogan « Bye bye Kabila », demande aux Congolais « d’occuper pacifiquement les symboles de la République : palais de la Nation, palais du Peuple, immeuble du gouvernement, RTNC, gouvernorats… » mais aussi les chancelleries et représentations de la RDC à l’étranger. Ce mouvement va encore plus loin en demandant à la population de ne plus se rendre sur son lieu de travail et de « s’abstenir de s’acquitter des impôts et taxes de toutes natures jusqu’à l’installation d’un gouvernement légitime. » L’objectif affiché est donc de rendre le pays ingouvernable.
Joseph Kabila peut-il passer le 19 décembre sans encombre ? C’est sans doute ce que chef de l’Etat espère et les services de sécurité font tout pour. Les mouvements citoyens comme la Lucha et Filimbi, particulièrement actifs auprès de la jeunesse et des réseaux sociaux, ont tous été visés par des arrestations à répétition et une répression intraitable. Le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab a d’ailleurs indiqué aux gouverneurs des 26 provinces qu’il interdisait les activités de ces deux mouvements. Une répression efficace puisque la fameuse campagne « Bye bye Kabila » a tourné court dans les rues. La priorité pour le pouvoir est de contenir la contestation de la jeunesse, la seule à pouvoir plonger le pays dans le désordre.
Une mobilisation dans la durée
Après deux meeting avortés et une répression accrue sur les opposants au président Joseph Kabila, l’opposition apparaît affaiblie à l’approche du 19 décembre. Mais la date symbolique de la fin officielle du mandat de Joseph Kabila « peut créer l’embrasement » selon de nombreux observateurs. Si les autorités congolaises peuvent sans doute contenir une mobilisation « mesurée » les 19 et 20 décembre, c’est dans la durée que le mouvement de contestation peut s’affirmer et fragiliser le pouvoir. En janvier 2015, le gouvernement avait déjà reculé devant la pression populaire qui manifestait contre la modification de la loi électorale. Un précédent que l’opposition espère bien renouveler, mais avec un défi plus grand : faire partir Joseph Kabila.
Le président congolais compte pourtant sur sa police nationale et la Garde républicaine pour tenir la rue à Kinshasa et dans les principales villes du pays. Joseph Kabila a en effet tout misé sur sa police, faisant une confiance très mesurée dans son armée composée de nombreux ex-rebelles. Les militaires des deux camps de Kinshasa ont d’ailleurs été depuis longtemps partiellement désarmés. Bien formée, bien payée et très bien équipée, notamment en véhicules anti-émeutes, la police congolaise a réussi, jusque-là, à juguler la fronde.
Mais fin décembre, la configuration sera différente des autres manifestations et l’opposition espère bien déjouer le cadenassage policier de Kinshasa en allumant de multiples foyers de contestation. Des journées-clés pour l’avenir de la RDC qui vont sans doute se dérouler à l’abri des regards des médias et des réseaux sociaux. Le signal de RFI, coupé depuis plus d’un mois, a peu de chance d’être rétabli avant le 19 décembre alors que l’internet et les SMS risquent fort d’être « perturbés » pendant ces journées sous haute tension. Une mise sous cloche qui ne pourra pas durer éternellement.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Dilobo
Je suis congolais
Kabila a désarmé les militaires congolais de souche.sans raison évidente.il les maltraite parce ces soldats sont congolais.sa garde républicaine composée des mercenaires rwando ougandais ,les gens de son pays essentiellement tutsis.La preuve que KABILA est au Congo pour tuer le Congo qu’il considère comme un butin de guerre.Civils et militaires congolais sont chez eux et se battrons ensemble pour arrêter KABILA ..On ne veut entendre parler de KABILA au CONGO.Il appartient au passé .On va l’attraper ce ce rwandais génocidaire assassin des congolais qui a fait couler beaucoup de sang des congolais .NOUS DEVONS NOUS MÊMES ARRÊTER KABILA ,on doit faire des sacrifices pour ça.Cet cet homme ,on ne veut plus le voir au Congo lui ,net ses mercenaires remplis dans FARDC..certains parlent de dialogue ,ce dialogue c’est une insulte il faut finir avec KABILA et rien d’autre.iLS DOIVENT FOUTRE LE CAMPS ATTRAPPER MAKENGA COUTE QUE COUTE
KABILA oko kende libela o za ata mwana mboko te ti ka congo na Biso to yebi yo malamu o bomaki Laurent désiré kabila le vraie congolais zonga na mboka na yo STP si non oko kima na makolo velo toleka et Wewa et ko boya yo
Tout ira bien
Lettre du belge Patrick Cocriamont aux Congolais
Chères Dames, Chers Messieurs les congolais
Je confirme mon point de vue concernant le bien fait de la colonisation belge au profit des populations indigènes du Congo, le fait que Lumumba était un bandit, Kasa-Vubu un incompétent, Mobutu un sanguinaire, Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila deux dictateurs sanguinaires.
Il n’est un peuple que congolais sur terre qui puisse accepter une vie hors de l’imaginable ! Pour cause, les congolais préfèrent s’occuper des histoires qui dépassent leur niveau de vie actuelle en lieu et place de se prendre en charge en partant de petites choses journalières. Le congolais ne réfléchit pas, en tout cas s’il le fait, il ne le fait pas assez pour lui permettre d’atteindre le niveau de vie qu’il veut s’octroyer. On me dirait que c’est la maladie de diamant, de l’or, du coltant, etc. car jamais sur cette terre des hommes les minerais ont battu les puissances. Mais la réalité est que le Congo est une déception pour la Belgique, une déception pour l’Afrique, une déception totale pour toute la terre.
J’ai reçu beaucoup des mails d’indignation de la part des Congolais et de certains hommes politiques belges hypocrites. En effet, je ne fais que dire tout haut ce que la plupart des Belges pensent tout bas. Mon parti politique est injustement étiqueté d’antidémocratique par les autres. Les Congolais ne doivent pas se faire d’illusions, depuis l’accession du Congo à l’indépendance, c’est bien différents gouvernements belges socialistes,libéraux et socio-chrétiens qui soutiennent les régimes dictatoriaux successifs au Congo.
Maintenant tout est fait par les libéraux et les socialistes belges pour imposer à la tête de la RD Congo monsieur Joseph Kabila à la faveur d’une parodie d’élections, (alors que) cet individu est connu par nos services de renseignements comme étant un sujet d’origine Rwandais, ayant passé par plusieurs petits métiers : vendeur ambulant des oeufs à Kigoma, avant de passer pour un taximan en Tanzanie et finir comme ancien militaire de l’armée patriotique Rwandaise. Le pauvre Kinois qui ont applaudi quand Kabila disait le plus innocemment la vérité qu’il fut vendeur des oeufs en Tanzanie, ont cru voir en lui un homme sage pourtant tout le parterre des politiciens informés présents pendant la cérémonie (25 Juin 2006) savaient bien que le Monsieur parlait bel et bien de son histoire, de ses origines et indiquait qu’il est parvenu à arracher ce que ces commanditaires rwandais attendent depuis belle lurette de son passage à la tête de la RDC.Les congolais, peuple applaudisseur, peuple danseur, n’auront à s’en prendre que contre eux-mêmes : il ne suffit pas de balbutier quelques mots de Lingala pour se faire dédouaner ; « tout le monde qui s’exprime en latin n’est pas un romain », disait Titus !
Tous les hommes politiques belges sont au courant de la responsabilité de Joseph Kabila en tant que chef militaire de l’AFDL avec son cortège de massacres, épurations ethniques, génocides et crimes de guerre contre des populations civiles pendant la rébellion visant à chasser le dictateur Mobutu du pouvoir dès 1996. Les rapports décrivant ce génocide tiré du travail de Monsieur Roberto Garreton, de Madame Emma Bonino (prédécesseur de Louis Michel aux affaire humanitaire de l’UE), de Monsieur Aldo Ajello et de Monsieur Christopher Harland, sont consignés depuis 1997 aux Nations Unis et à l’union européenne, mais curieusement tout le monde fait semblant de les ignorer. Ce beau monde aux têtes bien-pensantes oublie que la vérité est très têtue. A beau mentir qui vient de loin !
Combien d’hommes politiques belges ont-ils déjà levé un seul doigt pour demander l’établissement d’un Tribunal Pénal International pour la RDC afin de juger tous les responsables de 5 millions de Congolais morts depuis 1996 ? La politique de l’autruche caractérise bien le monde politique belge ; on ne voit que ce que l’on veut bien voir et on n’entend que ce que l’on veut bien entendre.
Mon parti n’est nullement responsable de l’imbroglio politico maffieux dont les intérêts économiques se moquent obstinément des conditions sociales du peuple congolais. Il est facile de sortir un nègre de la jungle, mais il est très difficile de sortir la jungle qu’il y a dans la tête des congolais. C’est aux Congolais eux-mêmes de se prendre en charge et d’arrêter de se comporter comme des éternels mendiants, éternels danseurs, éternels pleurnichards, éternels applaudisseurs. Il faut surtout arrêter de croire que la solution à leurs problèmes viendra de l’Occident qui ne réfléchit qu’en terme d’intérêts économiques. Franchement, élire un ancien vendeur des ½ufs cuits ou un taximan à la tête de la RD Congo n’est pas la responsabilité des occidentaux quand bien même ceux-ci veulent voir cela arriver pour garantir une extraction des richesses minérales de ce pays sans que personne n’ait à les questionner.
Mon parti souhaite vivement que les conditions sociales des Congolais s’améliorent en RD Congo afin que les 25 à 30 milles Congolais qui vivent en Belgique puissent retourner dans leur pays. La Belgique ne peut pas supporter indéfiniment toute la misère du Congo. Je vous ai tout dit : cesser de danser, cesser de croire que danser même en priant enlèverait vos misères ! Même s’il existait, Dieu ne serait pas là seulement à s’occuper de pleurs de pauvres congolais. Prenez votre destin en mains, soyez maîtres de votre destin, c’est tout ce qu’un vrai ami du Congo peut vous dire pour l’instant.
Peuple congolais, rendez un peu de dignité pour l’Afrique, le monde et surtout le Dieu que vous croyez être congolais, à l’image duquel vous avez été créés : aussi bien le bandit de Lumumba, l’incompétent de Kasa-Vubu, le sanguinaire de Mobutu que son alter ego de Laurent Désiré Kabila sont venus des entrailles congolaises. De ce fait, ils n’étaient que l’image de votre société. Il ne faut pas les rejeter comme s’ils sont sortis d’autres cieux. Vous devez mériter vos dirigeants.
Sincèrement,Patrick Cocriamont Député de la Couronne Belge
Prière d’enlever mon adresse email de tous vos listes de communication, j’en ai marre de m’entretenir avec les gens qui ne comprennent rien des enjeux internationaux sur leur propre pays.
Patrick Cocriamont est un homme politique belge né à Nivelles le 21 septembre 1952
Ancien chauffeur d’autocar, il a été conseiller communal d’Anderlecht de 1994 à 2000.
Il a été député du Front National dans la circonscription électorale du Hainaut du 1er juillet 2004, en remplacement de Daniel Féret, démissionnaire le 29 juin 2004 (élu au Parlement bruxellois), au scrutin de juin 2007. À cette occasion, où il se présentait en tête de la liste Front National, il a été ré-élu député1. Il a siégé jusqu’aux élections anticipées de juin 2010, où la débâcle du FN lui a fait perdre son siège.
Patrick Cocriamont est également conseiller communal à Charleroi depuis décembre 2006.
Depuis la démission de Daniel Huygens, il préside le Front National au sein du Bureau réunifié qui s’est reconstitué suite aux accord conclus entre les deux clans qui se revendiquaient du FN, sous le parrainage du député européen et vice-président du FN français, Bruno Gollnisch.
Patrick Cocriamont a été remplacé par Charles Pire à la présidence du FN suite à un vote du Bureau politique du parti au début du mois d’avril 2011.
Militant au sein des JBJ (Jeunesses belges – Belgische jeugd), formation patriotique, royaliste et nationaliste, issue de l’aile la plus à droite du parti catholique de l’époque (CEPIC), il rejoint en 1975 le Front de la jeunesse (FJ) – Belgique, formation d’extrême droite qui sera dissoute en 1982 pour donner naissance au Parti des Forces Nouvelles (PFN) après que Cocriamont ainsi que ses principaux dirigeants subissent une condamnation pour constitution de milice privée à l’issue d’un procès retentissant. En 1993 ce qui subsiste du PFN rejoint le Front national de Daniel Féret, dont Patrick Cocriamont devint l’un des plus fidèle lieutenant.
À la suite de l’incarcération de l’actuel sénateur FN Michel Delacroix, il fonde le «Comité pour la liberté d’expression» destiné à venir en aide à «tous les militants nationalistes victimes de procès politiques
Il a défrayé la chronique en opérant le salut nazi lors de sa prestation de serment en tant que conseiller communal d’Anderlecht.
Citation : « J’entends défendre la nation, la culture, l’identité européenne, ainsi que la race. La race est l’ensemble des caractères innés transmis héréditairement. »
Le 14 novembre 2008 le journal Le Soir annonce que le MRAX porte plainte à charge de Patrick Cocriamont pour faits de négationnisme et incitation à la haine raciste en raison de propos tenus par ce dernier au mois de mai 2007 face à un étudiant qui l’interviewait2
kabila, oyebela manadt esili
eleko nini esila ka te
mbongo esi ozui, basi obali, ba ndako, otingi partout….KENDE TANGO EKOKI