Après avoir mis fin à sa coalition avec le FCC de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi doit maintenant se construire une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale. Pour cela, il devra composer avec un étrange attelage constituer de proches de Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Modeste Bahati, mais aussi de transfuges du FCC pro-Kabila.
C’est un pays en suspension qui vient d’entrer dans la nouvelle année. Un pays paralysé par les tensions politiques de l’impitoyable duel que se livrent le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila. Pourtant, l’alliance improbable entre les deux extrémités du spectre politique congolais a pris fin quelques semaines avant la fin de l’année 2020. De blocages en désaccords, Félix Tshisekedi a décidé d’acter le divorce avec un bien curieux « partenaire » à qui il doit d’être assis dans le fauteuil présidentiel.
A l’issu d’une présidentielle frauduleuse, l’accord de partage du pouvoir entre Joseph Kabila, incapable d’imposer son dauphin, et Félix Tshisekedi, penchait largement en faveur de l’ancien président. Ultra-dominateur à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les Assemblées provinciales, Joseph Kabila continuait de contrôler tous les attributs du pouvoir, laissant une très faible marge de manoeuvre au nouveau président, réduisant son programme à la construction de quelques ponts routiers à Kinshasa et une gratuité de l’enseignement primaire qui cherche toujours son financement.
Des institutions paralysées
En 2020, le bras de fer permanent entre Tshisekedi et Kabila a largement bloqué l’ensemble des institutions de la République démocratique du Congo (RDC). Résultat : chaque initiative prise par le FCC ou le camp présidentiel s’est systématiquement retrouvée attaquée par celui qui devait être son « partenaire ». La Commission électorale (CENI) se trouve toujours sans bureau et sans président. La réforme judiciaire imposée par le FCC pour mieux contrôler la justice a été bloquée par Félix Tshisekedi, provoquant la démission du ministre FCC de la justice. Les nominations dans l’armée par Félix Tshisekedi, et notamment la mise à l’écart du très kabiliste John Numbi a été fortement critiquée, tout comme la nomination de trois juges à la Cour constitutionnelle.
Offensive gagnante à l’Assemblée nationale
Petit à petit, le président Tshisekedi a décidé de ne pas se laisser faire. Les ordonnances présidentielles que refusaient de contre-signer le Premier ministre FCC, la polémique autre de la nomination des juges à la Cour constitutionnelle, ont fini par faire accepter à Félix Tshisekedi qu’il fallait riposter et faire sauter l’un des points de blocage de la forteresse FCC : l’Assemblée nationale. La cible toute trouvée a été sa présidente : Jeannine Mabunda, également contester en interne. La peur de la dissolution a fait le reste, et la présidente de la chambre basse a été destituée… avec l’appui de députés FCC frondeurs ! L’offensive gagnante du camp Tshisekedi a permis aux soutiens du président d’envisager une inversion du rapport de force à l’Assemblée et le secret espoir d’obtenir la majorité.
Soutien timide de Bemba et Katumbi
Pour valider le changement de majorité, Félix Tshisekedi vient de désigner Modeste Bahati au poste « d’informateur ». Le sénateur est chargé « d’identifier une nouvelle majorité », qui devra être composée d’un moins 251 des 500 députés. Pour l’instant, le président Tshisekedi ne possède que 47 élus au sein de son groupe Cap pour le changement (CACH), composé de membres de l’UDPS et de l’UNC. Pendant les longues semaines de consultations nationales, Félix Tshisekedi s’est assuré le soutien de Moïse Katumbi (Ensemble) et de Jean-Pierre Bemba (MLC). Les deux membres de Lamuka bénéficient d’une bonne centaine de députés, mais le soutien en restera au service minimum, et chacun gardera son autonomie par rapport au président.
CENI et Cour constitutionnelle au coeur de « l’union sacrée »
Les deux poids lourds de la politique congolaise lorgnent un effet tous les deux sur une possible candidature à la présidentielle de 2023, n’iront pas plus loin dans leur soutien au chef de l’Etat. En intégrant « l’union sacrée » de Félix Tshisekedi, Bemba et Katumbi s’assurent avant tout un « droit de regard » sur la composition de la future CENI et sur certains membres de la Cour constitutionnelle, les deux organes stratégiques pour le contrôle des élections de 2023. Les deux ténors veulent avant tout un scrutin transparent et crédible, dans lequel ils devront aussi affronter le candidat Félix Tshisekedi. Ensemble et le MLC voudraient bien placer ses pions dans ces institutions.
Bahati : mission rassemblement
Pour Félix Tshisekedi, la prochaine bataille se déroulera à l’Assemblée nationale lors de l’élection du nouveau bureau, après la destitution de celui de Jeannine Mabunda. Ce sera le moment de vérité. Là où Félix Tshisekedi pourra compter ses troupes dans les rangs des députés. Il faudra certes, les députés UDPS, UNC, Ensemble, MLC, AFDC-A, mais il faudra aussi faire basculer de nombreux élus du FCC. La nomination très stratégique de Modeste Bahati devrait permettre de construire la passerelle indispensable entre les députés FCC, compatibles avec le président Tshisekedi, et le reste de l’attelage très hétéroclite de « l’union sacrée ».
Un vieux routier pro-Kabila
Dans cette famille recomposée à 5 membres, que tout ou presque oppose, la mission du patron de l’AFDC-A sera des plus délicates. Ancien membre du FCC, avant de se brouiller avec Joseph Kabila pour avoir présenter sa candidature à la présidence du Sénat, Modeste Bahati est un vieux routier de la politique congolaise. Plusieurs fois ministre sous Kabila, ce sénateur connait personnellement tous les membres du FCC… et donc ceux qui seraient susceptibles de rejoindre « l’union sacrée » présidentielle.
Un nouveau partage du gâteau
Mais l’exercice de style est périlleux. Le débauchage et le nomadisme politique est permanent sur l’échiquier congolais. Les hommes politiques se rallient non pas à une idéologie ou à un programme (ils ont souvent le même qu’ils n’appliqueront jamais), mais à des clans, des tribus, tenus par des leaders, souvent fortunés, qui entretiennent un clientélisme affirmé. Alors changer de clan ou de camp, opérer la « transhumance politique » ne pose aucun problème. Un recyclage à l’infini qui risque de faire ressembler la composition de « l’union sacrée » à une course aux postes et aux maroquins… un nouveau partage du gâteau.
Efficace menace de dissolution
Ces alliés de circonstances seront-il fiables ? Modeste Bahati devra s’assurer de la loyauté des députés transfuges du FCC. Ironie du sort, l’ »union sacrée » pourrait se retrouver majoritairement composée d’anciens membres du FCC ! Pour convaincre les plus réticents à rejoindre la majorité présidentielle, Modeste Bahati pourrait brandir la menace d’une possible dissolution de l’Assemblée promise par Félix Tshisekedi en cas de blocage. La menace avait déjà fait son petit effet lors du vote contre Jeannine Mabunda. De nombreux députés se voyaient mal perdre leurs confortables émoluments.
Le FCC toujours dans la coalition gouvernementale ?
Modeste Bahati devrait également rassurer les nouveaux venus du FCC en leur faisant lire attentivement le communiqué de Félix Tshisekedi annonçant sa nomination comme informateur. Le texte assure en effet que le prochain gouvernement issu de la nouvelle majorité sera « un gouvernement de coalition représentatif » de FCC et CACH. Il y aura donc de la place pour tout le monde ! Reste avant la formation d’un nouvel exécutif, le vote du nouveau bureau de l’Assemblée, où « l’union sacrée » et le FCC vont se battre pour la présidence. Et c’est seulement en cas de victoire du président Tshisekedi à l’Assemblée qu’une motion de censure contre le gouvernent pourra faire partir l’actuel Premier ministre, toujours bien accroché à son poste.
Tshisekedi trouve son tempo
Félix Tshisekedi se retrouve donc à la croisée des chemins à bientôt mi-mandat. Débordé par un FCC triomphant et dominateur à la début de sa mandature, le président congolais aura réussi à imposer son tempo et à frayer sur la ligne rouge qui l’oppose à Joseph Kabila, quitte à la franchir quelques fois. Le chef de l’Etat fait clairement vaciller le bloc kabiliste qui n’a pas encore trouver la parade pour reprendre l’avantage. Dernier coup d’éclat en date du président Tshisekedi, la grâce d’Eddy Kapend et de plusieurs de ses co-accusés, emprisonnés pour l’assassinat de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila, père de Joseph Kabila. La libération d’Eddy Kapend, plusieurs fois évoquée, avait été retardée sous la pression de l’ancien président Kabila.
Manque de légitimité
En utilisant les mêmes artifices que son prédécesseur pour s’attirer le soutien d’hommes politiques girouettes, Félix Tshisekedi pourrait bien réussir s’imposer et à bipolariser la vie politique autour de sa personnalité et de celle de son prédécesseur. Mais au-delà d’un « coup politique » réussit, Félix Tshisekedi se trouve toujours dans l’incapacité de changer la vie quotidienne des Congolais. L’économie est à la traine et le prochain budget a été récemment divisé par deux. L’insécurité a progressé dans l’Est du pays depuis l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi. Et la lutte anti-corruption, pierre angulaire de son programme présidentiel, est à géométrie variable. Enfin, ce bien maigre bilan ne fera pas oublier le manque cruel de légitimité de Félix Tshisekedi, arrivé dans le fauteuil présidentiel par l’unique volonté de son prédécesseur et non par les urnes. Un péché originel que toutes les pirouettes politiques auront du mal à faire oublier lorsqu’il sera temps de se rendre aux urnes de nouveau.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Hey please stop commenting on information that u didn’t verified .please ask for the interview with President Felix then u can comment .
He is a journalist and you’re not, he has access to sources and you only have that interview. Think a little before talking. Thank you
Pourquoi tu interdis les gens de faire des commentaries…ils ont droit de s’exprimer aussi bien que toi, voyons
Christophe Rigaud, est bien connu de DIASPORA CONGOLAISE depuis au moins 2 décennies. Il est une source fiable. Pas d’inquiétude à son sujet.
Jusque là pas de problème nous sommes entre frére
Je partage cette analyse car objective et presque complète. Cependant, le faciès de la légitimité controversée et le rôle de l’opposition aurait été encore plus pertinent pour entrevoir un future stable pour la RDC.
LES POLITIQUES CREENT LES URNES ET LES POLITIQUES DONNENT DES VAINQUEURS!AVEC LES ELECTIONS AMERICAINES ET AVEC TOUS LES EFFETS DE RETENTION DE LIBERTES DU CITOYEN PAR LE COVID-19 ET PAR LA PUISSANCE DE PARALYSER LES PARLEMENTS ET DE SUPPRINER LA VOIX DU PEUPLES,LE TEMPS VIENT DE PENSER QUE CELLE LE MONDE HAUTEMENT POLITIQUE DECIDE DE CE QU’ON AIMERAIT APPELER »LA DEMOCRATIE »!LES URNES ONT FAIT PARTIR TRUMP,LES URNES ONT IMPOSE BIDEN ET LES URNES AVAIENT APPELE TSHISEKEDI!TOUT DEPEND DES CIRCONSTANCES DANS LESQUELLES LES URNES ONT ETE PLACÉES!VOTE OU ELECTION,LE PEUPLE N’A PAS TOUJOURS SON DESTIN DANS SES MAINS!ET CORONA EST UNE REVELATION DE CETTE HYPOCRISIE DERRIERE LES URNES!LES URNES OCCIDENTALES NE SONT PAS PLUS INNONCENTES QUE LES URNES AFRICAINES!LES URNES SONT LES URNES MEME AU CONGO!LA POLITIQUE EN TRANSFORMANT UN ACT POLITIQUE EN ACT ADMINISTRATIF,FINIT PAR DISPARAITRE ET REND CONSTITUTIONNEL LE RESTE DU PARCOURS POLITIQUE! TSHISEKEDI AVAIT COMMENCÉ PAR ETRE POLITIQUE ET FINIT PAR ETRE CONSTITUTIONNEL!PARLER DE TSHISEKEDI EN DEHORS DES URNES,C’EST VOLONTAIREMENT IGNORER TOUTE L’EXISTENCE DE LA CONSTITUTION CONGOLAISE!A VOIR TSHISEKEDI AGIT,LES AVERTIS NE FERONT QU’AFFRIRMER QUE LES URNES ONT REMIS LA CONSTITUTION A L’HOMME QUI ETE APPELÉ PAR LA CONSTITUTION!JUSTE UN AVIS!MERCI!QUAND LA DEMARCATION ENTRE POLITIQUE ET ADMINISTRATION SE CONFOND,SEUL LA CONSTITUTION REIGNE!MERCI!
Belle analyse n’à déplaise aux gens qui n’aiment pas que la vérité soit étalée. Je suis totalement d’accord avec vous sur le plan de vérités des urnes pouvant légitimer le pouvoir de Félix Antoine Tshisekedi. La vérité des urnes n’était pas selon l’attente de la population mais dès lors que la cour constitutionnelle confirme ce vote, par rapport au respect constitutionnel, nous devrions concéder et accompagner la personne nouvellement élue car tout simplement dotée de tout pouvoir cette fois légitime par la cour constitutionnelle. Ceci se passe dans beaucoup de pays Africains à l’instar de la Zambie, le Nigéria… Fort malheureusement, les gens mal intentionnés voulaient saboter les institutions congolaises en pensant qu’il fallait manipuler la CENI afin de mettre à la présidence quelqu’un qui leur serait facile à dicter selon qu’ils voulaient chose qui n’a pas été faite avec Tshisekedi. Sur ce, je le félicite sincèrement de pouvoir revenir à sa raison et de constater que l’heure était arrivée de passer le pouvoir pacifiquement aux civiles car si Tshisekedi avait aussi manifester un bras de fer il devrait y avoir un bain de sang en RDC où même ces gens là qui sont entrain de critiquer ce que ce dernier a fait, l’accusant d’hypocrite ne saurait pas intervenir et éteindre. Nous avons déjà vu comment ils ont échoué de le faire au Mali, en république centrafricaine, en côte d’Ivoire que dire du Congo RD où le désordre persiste pendant 20 ans? Pour finir, au début les gens ont accusé Tshisekedi de Mariotte de Kabila aujourd’hui ils l’accusent d’un hypocrite; tout ce que je peux dire à cet instant est que Tshisekedi se fait passer pour un mal nécessaire du moins un nouveau vrai libérateur de la RDC car libérant le pays du pouvoir de militaires vers les civiles les gens doivent comprendre en ce sens là. ce qui fait que durant son mandat nous ne pouvons pas espérer beaucoup de réalisation au point maximal mais, à vrai dire il va bouger beaucoup de choses qui pourront permettre à tout ce lui qui va venir, après que les élections aient été ténues dans toute transparence, de commencer une nouvelle ère politique en RDC.
Si c’était moi je n’aurais même pas postuler aux prochaines élections enfin de garder cet honneur.
Cfr. Nelson Mandela.
Merci beaucoup pour votre article et à bon entendeur salut!
Votre lecture Des faits, est partielle.
Tshisekedi avait bel et bien gagnait les urnes.
Si vous etes pilote de Kabila, au travail de votre maitre,et au service des ennemis des congolais, Veuillez le garder en prive.
L’espace publique est @ nous tous.
Rigaud affirme « ex cathedra » que Felix Tshisekedi n’a pas remporté la presidentielle de 2018. Et ce, sans la moindre preuve ! Ce qui décrédibilise son papier.
http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-nouveau-concept-d-election-sans-chiffre/
Qui aurait gagne les elections de Decembre 2018 d’apres vous? Le manque de legitimite dont vous parle ne ce retrouve que dans le fief de certains millieux anti Felix. La grande majorite du peuple de la RDC, qui donne la legitime d’ailleurs, s’est retrouvee dans les resultats de ce scrutin d’ou le manque de contestations a travers le pays a part a quelques endroits a compter sur le bout des doigts. Pour rappel, en janvier 2019 , Fayulu introduit une action en contestation des résultats de l’élection présidentielle à la cour constitutionnelle. Il perd lamentablement le procès, faute de preuve. Il n’avait aucun P.V.. Il dit que la Ceni n’avait pas affiché les P.V. La question que tout le monde se pose est celle de savoir par quelle magie il a pu calculer ses 63% alors qu’il n’avait pas de P.V!!! Il les avaient caché tout simplement comme un écolier cache ses résultats après avoir échoué !!! Felix avance malgres les conditions difficiles crees par une dictature de plus de 18 ans. Tous les maux dont vous parles, exhistaient depuis longtemps bien avant son arrivee au pouvoir. Soyez honnete Mr. , vous croyez reelement quand moins de 2 ans de pouvoir il aurait pu renverser la vapeur, donnez nous un example de l’histoire d’un pays au conditions similaires qui aurait reussi a le faire en moins de 2 ans. Il a un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, les elections de Decembre 2023 ne ferront que confirmer apres sa victoire le fait qu’il etait le vrais vainqueur des elections de Decembre 2018.
@Christophe RIGAUD : Très bien répondu …
Mais le monde entier sait bien que Félix n’a pas bel et bien remporté les urnes. D’où la coalition avec FCC dont le divorce saute aux yeux de tout le monde. Cela devrait derranger personne outre que Félix. La verité blesse mais il faut qu’on se le dise. Voilà unitile de se facher.
Tu es malade, alors c’était qui avait remporter? Un jaloux.
Vous vous dites journaliste, mais vous faites des affirmations sur la légitimité du pouvoir de Felix-Tshisekedi, on dirait 1 pauvre militant partisan sans aucune connaissance en matière de fonctionnement des institutions d’1 pays! Le pouvoir ne se donne pas monsieur! Félix a été élu démocratiquement, et il a été choisi au Congo comme le seul candidat uni de l’opposition devant affronter l’ex-président Kabila aux élections présidentielles, avant que vos médias occidentaux et gouvernements graissiez la patte à votre candidat fraudeur Fayulu qui joua votre jeu en trahissant le choix de vote promis à Félix, à Genève…Fayulu fût par la suite débouté par la cour constitutionnelle et fût incapable de prouver les résultats des élections en sa faveur! Donc Félix fût celui qui gagna les élections et confirmé par la cour constitutionnelle! Si vous êtes corrompus pour dire des conneries, plaire à vos maîtres et garder votre métier, gardez-vous cependant à divaguer quand vous n’avez aucune preuve de ce que vous racontez.
RiGaud tes pertinence analyse EST bonne ,Mais dire que Felix n’a pas gagner Les election et les pouvoir lui etais Donner par Kabila CET une insulte a notre Democratie.la Veni avais publier Felix et la Cour constitutional confirmer , cette chimere de veriter des urnes n’a jamais apporter de preuve alors qu’ils onto eu l’occassion de demontrer Les preuve.ce coe le cas des elections American de 2020.t’ant que il y’ a pas eu des preuve par respect pour la Democratie congolaise evite d’affirmer sans preuve .je croit que CET contre la deontologie journalistique bien que je suis ingeneer.
Belle analyse, j’ai cru lire quelque part dans les commentaires que Tshisekedi à réellement gagner les élections et l’agressivité avec laquelle la personne l’a dit me pousse à réagir. Il faut pas être politicien pour savoir que l’accession de Felix Tshisekedi à la présidence est le fruit des nombreux accords avec Kabila car malgré le fait que kabila avait tout le pouvoir à l’époque pour même imposer son dauphin shadiri comme président il savait que sa n’aboutirais qu’à un soulèvement incontrôlable et nous entant que population au delà de la vérité des urnes on avait avant tou besoin de voir kabila partir et de deux maux fallait forcement choisir le moindre, c’est la seule raison pour laquelle la population congolaise n’a pas réagi négativement à la proclamation de Tshisekedi car je me rappelle très bien a l’époque la plupart d’entre nous pensions que meme cette nomination (car n’ayant pas été élu) de Tshisekedi n’était qu’un piège kabiliste pour pousser la population au soulèvement et retarder encore une fois de plus une passation de pouvoir attendue depuis plus de 12ans. Mais contre toute attente aujourd’hui Tshisekedi montre des réelles envies de changement quitte à renier leur accords secrets avec kabila et tout congolais et prêt à l’aider à parvenir à ce changement. Beaucoup de courages à lui
Passons sur l’équivoque entretenu par les tshisekedistes purs et durs à ne pas reconnaître les résultats fabriqués pour introniser leur ‘idole’.Les mêmes qui hier condamnaient sans discussion les magouilles de la Ceni, de la CC et de ‘JK’ se sont convertis en adorateurs de celui-ci pris comme modèle et allié par Tshisekedi. J’espère que maintenant que ce dernier à dénoncé le blocage dû à son ‘deal’ ils reviendront à des appréciations plus justes…
Sinon il y’a comme quelqurs gros lézards dans la volonté de Tshisekedi à construire sa nouvelle majorité, une union sacrée de la Nation composée de tous ceux qui veulent le suivre.
D’abord qu’un Chef d’État censé être dans une certaine mesure au dessus de la mêlée devienne ni plus ni moins le leader d’une faction. Il n’a pas encore pu nous démontrer que le consensus (mou !) devant rassembler tous en tant de crise est ici d’actualité.
Ensuite justement ici sa volonté de construire une « union sacrée » à partir de toutes les forces politiques et sociales du pays bute au fait qu’elle part de la dénonciation d’un partenaire qui lui, n’a ni démissionné ni désarmé, il veut même briguer la presidence de l’AN contre son camp. Oui de la place pour tout le monde selon Tshisekedi mais à propos que signifie exactement cette union alors que la rupture est consacrée avec son offre d’une nouvelle coalition aux anciens du Fcc , le voeu d’un « gouvernement de coalition representatif » brassant en fait tout le monde, Cach, Fcc et leurs anciens opposants ? De la place pour tout le monde, mais encore… ?
Enfin le bon scénario, nous l’avons tous compris, est que la victoire du camp présidentiel soit acquise à l’AN, qu’une motion de censure contre le gouvernent condamne au départ l’actuel PM qui pour le moment semble s’accrocher à son poste et qu’enfin l’Informateur identifie aisément la nouvelle majorité – espérons entre-temps qu’il n’y aura aucun couac juridique pouvant l’en empêcher.Mais à quoi ressemblera à terme son union sacrée sinon à une sorte de coalition bis et surtout quelle garantie nous donne-t-il qu’avec le même genre de politiques accourus d’abord, ne nous trompons pas; pour partager le gâteau national leur travail.et leur fonctionnement seront différents ? Après ce round plus accessible à beaucoup d’entre eux parce qu’ils sont déjà là et que la dynamique est contre le Fcc, ils ont presque tous les yeux tournés vers 2023. Sauront-ils alors s’imposer aisément si le bilan montre leur incapacité à changer la vie quotidienne des Congolais et à éradiquer à l’Est l’insécurité chronique ?
Autant de questions à se poser utilement au seuil du tournant politique qui s’annonce. Attendons la suite mais ne nous leurrons pas que tous ces changements prévus demandent encore à nos dirigeants et à nous mêmes de travailler encore et encore pour le meilleur de notre pays !
Cher frère congolais, c’est malheuré de notre part. Qui peut analyser ce qui se paase au pays de l’oncle Sam entre Republican et democrate? Le pays denneur de leçon mondial sur la « DEMICRATIE ». La date du 6 janvien 2021, que ce qui va passer au senat et à l’assemblé American sur la validation de Joe Buden et R Trump? Vouloir ou pas, F. Tshisekedi reste toujours le president de tous les congolais. Soki oboyi kende kosala mokili nayo. To mela poison okufa, to kende ata exile ti après 2023. J.Kabila a ete et toujours qualifier d’être » étrangé » alors Tshisekedi n’est pas légitime. Celui qui a gagné les élections est dans la rue. Congolais est un grand tribal et c’est ça nature avec une grosse tête et une petite quantité de cerveau. Boko zala bongo pe Boko tikala bongo.
Dommage qu’un grand pays comme la RDC aille à la dérive sans qu’aucun « surfiste » congolais accoure au sauvetage du géant. Triste réalité. Existe-t-il un peuple congolais ou sommes-nous un amalgame de tribus égoïtes? Le tribalisme demeure une sorcellerie…
Une parenthèse : j’espérais ci-dessus qu’il n’y aura pas d’obstacle juridique à ce que les députés de l’ancien Fcc officient aujourd’hui dans l’Union sacrée. Voilà que Kambere du Fcc clame sans cesse que le président Tshisekedi va d’irrégularité en irrégularité notamment quand il se permet de débaucher les élus du Fcc en cours de législature alors que le règlement d’ordre interieur de l’Assemblée l’interdit. Et un constitutionnaliste (hélas toujours maison chez nous) le professeur Banyaku ancien juge à la CC lui répond que “le fait inconstitutionnel est en fait celui d’avoir qualifié une majorité parlementaire sur base de regroupement politique… ; seuls les partis politiques concourent à l’expression du suffrage et FCC, CACH comme LAMUKA n’ont pas chacun de personnalité juridique pour exercer les activités politiques après la proclamation de résultats définitifs (des élections), puisqu’ils ne sont que des plateformes électorales”. Si tel est le cas, c’est que le président devrait renier son ordonnance de nomination du PM Ilukamba. Cela est-il legalement possible ?
En vérité beaucoup de décisions récentes frôlent la limite de la légalité et acceptées ou tolérées dans ce contexte. La raison n’est pas seulement que la malice en politique chez nous est davantage de bonne guerre mais aussi et surtout que lorsque l’opinion nationale est largement favorable à une décision, celle-ci passe sans susciter des contestations irreductibles même chez ceux qui ont le droit de le faire.
L’Informateur passera et l’actuel PM s’il ne démissionne pas de lui-même, c’est presque acquis, il le sera par une motion de censure. Le président Tshisekedi se vante presque d’avoir convaincu plus de 300 députés (302 ou 309 dont donc des anciens du Fcc) qu’ill a reçus pompeusement à la Cité de l’Oua. Il leur dit de ne pas avoir peur, ils n’ont trahi personne, ils défendent une cause juste, l’intérêt commun. A la bonne heure, osons espérer que ce patriotisme assumé n’aura violé aucune loi, ne provoquera pas des revoltes dans la rue laissant voguer son ‘Union sacrée’ sans anicroches et surtout obtiendra des résultats pour le pays sans avoir besoin de justifier le rassemblement à sa base par un renoncement à une loi édictée malencontreusement.
*** »[…]et acceptées ou tolérées dans ce contexte QUASIMENT « RÉVOLUTIONNAIRE »[…] »
Tout est clair. L’auteur de cet article fait preuve d’une grande honnêteté intellectuelle en reconnaissant que Tshisekedi est arrivé au pouvoir par la seule volonté de son prédecesseur, et non par les urnes. En effet, c’est jusque-là un secret de polichinelle que la nomination de Tshisekedi est le résultat d’une énorme tricherie et des accords secrets signés avec Kabila: situation non seulement inédite dans l’histoire du continent africain, mais surtout une insulte au peuple souverain.
Chers compatriotes, Christophe Rigaud est objectif dans son analyse. D’ailleurs, il l’appelle pour ne pas le froisser président Tshisekedi. L’illégitimité d’Angwalima Tshilombo, voleur de destin du peuple congolais est connu de tous. Le fameux fils Tshisekedi, Monsieur 15% n’a jamais gagné l’élection présidentielle du 30 décembre 2018. Martin Fayulu avec 62,8% est le vrai président élu de la République démocratique du Congo. Faussaire, checkuleur et Fakwa patenté, Tshilombo est allé nuitamment faire un deal à Kingakati avec Alias Kabila, contre le peuple congolais, pour chauffer le fauteuil présidentiel jusqu’en 2023. Angwalima Tshilombo est un imposteur et usurpateur. Il n’a pas la légitimité du peuple congolais. Il a bafoué la souveraineté du peuple , qui est aussi de toute légalité, en se faissnt nommer. Angwalima Tshilombo n’est qu’un bénéficiaire d’une nomination électorale. L’ancien pizzaïolo ferait mieux de retrouver sa pizzeria de Bruxelles. Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter un incapacitaire corrompu et corrupteur comme Tshilombo ? Des députés achetés, députés corrompus, députés marchandises n’ont pas eu honte de percevoir 15.000 dollars chacun pour faire tomber le bureau de Jeanine Mabunda. Avec ses promesses alambiquées, Angwalima Tshilombo a promis des jeeps Prado TXL aux députés pour basculer la majorité parlementaire en sa faveur. Et il vient de promettre le paiement des vacances parlementaires à chaque député. Avec quel budget ? Depuis quqnd un président s’immisce dans la gestion de l’Assemblée nationale, qui est une institution à part entière dans la République ? Pendant ce temps, le Congolais vit avec -1 dollar par jour. Les Mabumucrates-Ventriotes de l’union sacrée-sucrée-salée-soirée (Union SSSS) festoient à la cité de l’union africaine.
Bonne Année Christophe, 2021, souhaitez-vous les vœux, que vous désirez et ils se réaliseront si vous y croyez ferme!
Bel article.
Bon, ne soyons pas révisioniste, l’élection de 2018 était chaotique et c’est justement ce que voulait l’imposteur » Joseph Kabila » Hippolyte Kanambe Commandant Hyppo, de son vrai nom,, J ‘aime lire les analyses de Monsieur Rigaud, un excellent journaliste please keep up the good work. Moi, je soutiens le Président Fatshi de tout mon coeur, toutefois, on ne peut pas occulter les conditions douteuses de son accession au pouvoir et son deal avec le bourreau sanguinaire Rwando-Tanzanien Kanambe. Cela étant dit, essayons de mettre fin à nos différences et recriminations pour le moment, soutenons le vrai fils du pays, le Président Fatshi. Cet homme a vraiment la volonté de faire bouger les choses
C’est quoi cet accord secret ? Mon frère soyons de vrai analyste capable de tout prouver intellectuellement donc avec preuve à l’appui