La possible arrivée de Ronsard Malonda à la tête de la Commission électorale (CENI) et un projet de réforme judiciaire inquiètent plusieurs personnalités politiques et de la société civile qui plaident pour « un consensus national sur les réformes électorales ».
Deux dossiers empoisonnent actuellement la vie politique congolaise. Un projet de réforme de la justice et la désignation d’un nouveau président pour la Commission électorale (CENI). Ces deux sujets brûlants ont sévèrement accentué la discorde au sein de la coalition au pouvoir, composée du CACH du président Félix Tshisekedi et du FCC de son prédécesseur Joseph Kabila. Dans les deux dossiers, la présidentielle de 2023 en constitue l’enjeu principal, et dans les deux cas, des Congolais sont descendus dans la rue pour protester. Une première depuis l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi.
Blocage institutionnel
Un collectif de personnalités politiques et de la société civile, parmi lesquelles on retrouve les députés Juvénal Munubo, André-Claudel Lubaya, Patrick Muyaya, Delly Sesanga ou le vice-président de la FIDH, Paul Nsapu, s’alarment de la crise politique qui couve en République démocratique du Congo (RDC). Selon eux, la coalition au pouvoir, « perdue dans ses contradictions internes, s’essouffle » et plonge le pays dans « une inertie qui empêche tout fonctionnement optimal de nos institutions désormais antagonistes ».
« Méfiance au sein de la coalition »
Les récentes bagarres sur la destitution de l’UDPS Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, « les propositions de lois relatives à la réforme de l’appareil judiciaire, et de la procédure menée à l’Assemblée nationale en vue de l’entérinement » de Ronsard Malonda à la présidence de la Commission électorale, sont révélatrices des « dysfonctionnements et de la méfiance au sein de la coalition qui dirige le pays ».
Une justice sous contrôle politique
La première alerte sur la présidentielle de 2023 a été sonnée avec le projet de réforme judiciaire portée par Aubin Minaku et Gary Sakata. Les trois propositions de lois visent à mieux contrôler les magistrats par le ministre de la Justice. Un poste qui revient au FCC de Joseph Kabila, même si l’actuel ministre Célestin Tunda, qui a tenté de faire passer en force le projet sans le présenter en Conseil des ministres, a récemment démissionné. Dans ce projet, les juges de la Cour constitutionnelle, arbitres des élections pour désigner les candidats et trancher en cas de litige, seront majoritairement FCC.
Mainmise du FCC sur le processus électoral
Le second signal d’alerte est venue de la désignation, entérinée par l’Assemblée nationale, majoritairement FCC, de Ronsard Malonda à la tête de la très stratégique, mais aussi très contestée Commission électorale. Pour une bonne partie de la classe politique, Ronsard Malonda, actuel numéro 2 de la centrale électorale, est l’artisan des élections frauduleuses de 2018. Ironie du sort, même à l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, que la CENI a pourtant désigné vainqueur, Ronsard Malonda apparaît comme une « marionnette », aux ordres de Joseph Kabila. Dans ces deux dossiers chauds, l’opposition et le parti présidentiel y voient la mainmise du FCC sur le processus électoral de 2023.
Retour à une présidentielle à deux tours
Le collectif de personnalités politiques et de la société civil redoute que cette crise politique mène à un nouveau chaos pré-électoral, comme entre 2015 et 2018 lorsque Joseph Kabila avait retardé par deux fois le scrutin. Les signataires du texte plaident pour « un consensus national sur le processus électoral » afin d’éviter le pire, et proposent la tenue d’un forum « en vue de baliser la voie à un processus électoral transparent et apaisé ». Ils demandent une profonde réforme de la CENI, mais aussi la révision de la Constitution, à l’exclusion de l’article 220 sur la durée du mandat présidentiel. Par contre, ils souhaitent le retour de la présidentielle à deux tours ou l’élargissement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature.
Selon les signataires, c’est au président de la République de prendre l’initiative pour engager la communauté nationale dans la recherche de ce consensus électoral. Seul bémol, Félix Tshisekedi devra le faire avec un gouvernement piloté par un Premier ministre FCC et un parlement majoritairement acquis à la plate-forme pro-Kabila.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Si les deux derniers dossiers – projet de réforme judiciaire et nomination à la Ceni d’un membre de l’équipe sortante – ont empoisonné davantage la cohabitation entre les deux partenaires de la coalition au pouvoir et poussent des personnalité politiques et de la société civile à appeler à un « consensus national sur les réformes électorales » parce que ces mesures lorgnent sur les prochaines échéances nationales de 2023, n’oublions pas trop vite que le partenariat entre les deux membres au pouvoir est chahuté depuis presque le début et que les dernières mesures du FCC participent d’un plus large panel que majoritairement les Congolais refusent. Certes pourquoi ne pas régler la question électorale mais logiquement pour que la situation poltico-sociale s’apaisé il faudra faire plus, il faudra une autre gouvernance que celle issue du précédent régime. Dans leur majorité, les Congolais attendaient un changement à l’occasion de l’arrivée d’un nouveau PR.
Ici les signataires ont bien raison de demander au PR de prendre l’initiative pour engager la communauté nationale dans la recherche d’un consensus électoral mais comme souligné à très juste titreTshisekedi devra faire avec un gouvernement quasi adverse de ce même camp de son prédécesseur.
Où l’on voit directement que la sortie du tunnel sollicite un défi que certains veulent ignorer mais qui reste hélas incontournable, celui
contre un pouvoir à deux têtes combien handicapant pour la bonne
marche du pays. Il n’est donc pas certain qu’y aller pas à pas en commençant par exemple par cette question électorale résoudra le problème du pays alors qu’est présente une dualité mortifère à la tête du pays qui est le résultat d’une fraude et d’un deal scélérat. Le nouveau président et la communauté nationale feraient donc mieux d’affronter bien en face ce réel épouvantail, les yeux ouverts et debout. Là mainmise du FCC n’est pas que sur le système électoral, ce dernier à pris en otage tout le pays. Alors d’accord pour un consensus national en vue d’une réforme de la Ceni et d’une révision de la Constitution mais croit-on les réussir dans les conditions actuelles ? Congolais, ouvrons les yeux !
D’accord.
Vraiment triste.
Tout à fait d’accord avec le commentaire précédent, mon pays est vraiment pris en otage par un groupe d’individus, des politiciens véreux. En effet,la Présidente de la Commission de la Défense et Sécurité à l’ Assemblée Nationale, Dada Hildegonde » Janet Kabila », qui a fait son service militaire à Mbeya (Tanzanie), a raté une autre occasion de se taire. Voilà qu’elle émet un avis négatif sur la marche de l’UDPS du 9 juillet contre l’entérinement de Malonda. à la tête de la CENI. Cette dame qui profite de l’hospitalité congolaise se moque vraiment des nationaux. J’aimerais déjà préparer l’opinion car je sais que le FCC-PPRD va placer un autre frère Tutsi de Hyppolite Kanambe Mtwale » Joseph Kabila » à la Vice-Présidence de la CENI pour mieux la contrôler comme avec Basengezi. C’est un secret de polichinelle,Nanga n’était qu’une étiquette, Basengezi était le vrai chef . Ces gens procèdent toujours de la même façon .Madame Jeannine Mabunda est surveillée par un autre Tutsi François Nzekuye,, 2 Vice-Président, on comprend maintenant le sens de l’éviction de Kabund wa Kabund à son poste. C’est Nzekuye qui est le véritable patron à l’Assemblée Nationale. Le système est infiltré de partout » Armée, Sénat, Gouvernement national et provincial, Médias, Entreprises Publiques….Pauvre RDC, avec ces gloutons Congolais de service Toutefois, je garde espoir car après tout, le RDC a quand même produit des hommes et des femmes comme Lumumba, Mobutu, Etienne Tshishekedi, Simon Kimbangu, Lumbi, Kasa-Vubu Mosengo ,Professeur Manzambi, Abbé Nshole, Chebeya, Dr Mukwege,Carbone Béni, Pasteur Ekofo, Anzulini, Henri Lokondo, Moise Katumbi, JC Katende, Bemba, G. Kampiamba Firmin Yangambi, Sophie Lihau, Eve Bazaiba, Fayulu, Rossy, Kapangala,et autres God bless DRC
Addendum, le RDC est chanceux d’avoir une multitude d’ethnies, tribus Bantous, Nilotiques (Tutsis), Soudanais, Pygmées… Cette diversité culturelle et linguistique constitue une richesse pour notre pays C’est dommage que les autorités de notre pays qui sont pour la plupart originaires des pays limitrophes Rwanda, Tanzanie, Ouganda ‘évertuent à saboter cet héritage culturel. Ces mafieux ont tendance à former des cliques sur base ethnique ou familiale Selemani, Mtwale, Ruberwa, Nkundabwatare, Bisengimana Je fais mien cette motto » Out of many one people….. ».
Non, le problème électoral congolais resulte de l’impreparation du processus par nos camps politiques car, malgré le faux problème de la présidence de la ceni qui par ailleurs, n’impose pas son point de vue lors d’une plénière composée des représentants de tous les composants, nos politiciens doivent sensibiliser, mobiliser le peuple en vue de leur faire approprier le processus électoral allant de l’enrôlement au dépouillement des bulletins de vote.
Pourquoi ne pas s’inspirer de la gambie où l’opposition(actuel pouvoir) sans représentant à leur ceni, s’était organisée en plaçant des temoins ds tous les bureaux de l’enrôlement jsq au vôte et le dépouillement et au finish, cette opposition là ( actuel pouvoir) avait remporté les élections sans avoir des membres à la ceni ni à la cour.
Ce qui manque aux politiciens congolais est le manque d’organisation car si le processus électoral est bien contrôlé par le peuple à partir de l’enrôlement, le fameux president de la ceni et son bureau ne feront rien.
@Fely
« Le problème électoral congolais resulte de l’impréparation du processus par nos camps politiques, leur manque d’organisation à faire contrôler le processus par le peuple à travers toutes les étapes, si c’était le cas le rôle du président de la ceni et de son bureau serait nul », nous dites-vous. Vous n’avez qu’en partie raison car à revisiter ce qui s’est passé et ce qui se passe chez-nous vous voyez bien que ce n’est pas précisément au niveau des opérations antérieures à la proclamation des résultats que ça a cloche ? Non seulement la Ceni à livré ses résultats à la CC qui les a publiés comme tels mais surtout les résultats n’ont jamais été publiés bureau par bureau comme l’exige la loi et pour cause. C’est ainsi qu’on redoute avec la nomination de Malonda qu’une fois de plus la présence à la tête de la Ceni d’un homme habitué à une équipe aux ordres ne renouvelle ses habitudes malgré les étapes d’avant et les autres membres de l’équipe. Il va de nouveau boutiquer ses résultats, les livrer comme tels à la CC qui les publiera sans autre forme de procès. Bien sûr la surveillance des etapes antérieures est capitale mais n’oubliez pas que les réclamations documentées n’ont pas manqué les dernières fois, elles ont été ignorées. En fait plus qu’un changement à la tête de la Ceni est indispensable la réforme de toute la chaîne légale jusqu’à la CC pour que de partout les résultats reflètent bien le vote réel de l’électorat. Jusque-là notre système électoral à fonctionné aux ordres d’un pouvoir mafieux avec ses représentants dociles à toutes les étapes et à tous les niveaux et si la vigilance a manqué chez les forces politiques comme vous le suggérez, cela n’explique que faiblement le chaos auquel nous assistons au fil des suffrages. La surveillance des etapes ultérieures nous a échappé parce que les quelques forces politiques présentes ont été avalées par un pouvoir plus puissant à proclamer ses resultats finaux. Commençons donc déjà d’avoir à la tête de la Ceni un homme plus fiable !
En fait l’épée de Damocles qui continue à surplomber concrètement notre système électoral n’est pas bien sûr l’innocuité structurelle du Président de la Ceni et de son bureau, l’expérience nous a démontré le contraire mais que si on ne le réforme pas et si on ne bouscule pas son fonctionnement comme le voudrait l’ancien régime, un autre Malonda va remplacer le premier. En effet nous risquons d’etre toujours piégés par un FCC majoritaire au parlement dont dépend le choix et l’enterinement du Président de la Ceni n’importe lequel sera voté. Y’a-t-il des astuces possibles pour s’en libérer, difficile à les trouver aujourd’hui. Comment changer la gouvernance, voilà notre défi essentiel et nous revoilà au programme que j’esquissais au début…
Le Président de la République doit capitaliser l’ouverture actuelle de Lamuka, l’adhésion populaire circonstancielle aux revendications nobles portant sur les réformes de la CENI et au rejet catégorique des propositions des lois des certains députés du FCC et l’accompagnement timide des forces de l’ordre pour délivrer le pays de la source originelle de ses malédictions en affirmant sa ferme volonté de trouver un consensus national sur le processus électoral qui devra absolument commencer l’audit de la gestion antérieure et déclencher les réformes pour poser les bases des élections qui nous donneront des institutions politiques fortes capables porter les aspirations du peuple et la nation toute entière.
Rappelons que l’appel à ce consensus vient des responsables politiques et de la societe civile de toutes tendances et qu’ils fondent leur initiative non seulement sur le risque d’un nouveau chaos électoral mais aussi au vu de la dégradation progressive de la situation socio-économique et securitaire en cours dans le pays. Ils entendent préserver la paix, sauver des vies humaines, œuvrer à la promotion des institutions démocratiques et ainsi avancer dans la voie de la concorde nationale et du respect des valeurs républicaines et démocratiques. Ainsi, ils invitent le PR à entreprendre, avec son gouvernement, dans le cadre de sa mission de garant du bon fonctionnement des institutions, l’initiative pour engager la communauté nationale dans la recherche de ce consensus.
Ils n’en ajoutent pas moins que les contradictions du couple au sommet de l’État entraînent le pays dans une inertie qui empêche dans la durée tout fonctionnement optimal des Institutions désormais antagonistes. Voilà la raison de mon interrogation sur la nécessité d’une vue d’ensemble davantage qu’un forum strictement limité au processus électoral même s’il nous importe de baliser la voie à un processus électoral transparent et apaisé en 2023.
Enfin lorsqu’ils affirment et nous recommandent : « Le sang doit cesser de couler. La vie est sacrée. Et le Congo est notre bien commun », comment comptent-ils matérialiser ce message ?
A suivre…
En me relisant prôner d’affronter de face le dilemme des contradictions internes de la coalition au pouvoir, je réalise que je ne peux louvoyer davantage à ne pas répondre à une question essentielle qui ne m’a pas été posée ici mais qui s’impose d’elle-même. Comment exactement affronter ce problème d’une coalition/cohabitation qui empoisonne la bonne gouvernance du pays ?
Vaste question et dilemme contentieux dans la réponse même si personnellement j’opte résolument pour la rupture du contrat maléfique. C’est pour moi la voie la plus logique mais pas la moins laborieuse dans la mesure où elle passe d’abord par le comportement de deux têtes au pouvoir, leurs autorités morales Tshisekedi et ‘JK’ et plus particulièrement par le premier, ici il n’ya presque rien à attendre d’utile pour le pays de la part de ‘JK’.
Jusque-là ils nous ont habitués à un cirque où le premier se satisfait volontiers publiquement de son alliance quoiqu’elle l’emprisonne et rogne ses prérogatives constitutionnelles, quoique dans son for interieur il voudrait comme sa base le récuser et le second s’est trouvé de bonnes raisons de la poursuivre. On ne comprendrait pas cette situation si on ne se réfère pas à l’origine de leur collaboration : le deal conclu entre les deux les a conditionnés dans des relations affectives qu’ils continuent d’ailleurs d’entretenir à travers leurs rencontres régulières à Nsele et à Kingakati. Drôle d’attitude pour le moins s’agissant des politiques qui sont par ailleurs des rivaux mieux des adversaires politiques : Tshisekedi qui doit son pouvoir à ‘JK’ est ainsi acculé à un devoir de gratitude à son bienfaiteur et ‘JK’ obligé de collaborer car sa majorité législative frauduleuse est en fait artificielle et sans cette alliance elle risque vite de s’effondrer et miner ses espoirs de retour. Et puis de cette place il se donne davantage une latitude à agir sur ses adversaires.
Il s’ensuit que parmi les deux, c’est de Tshisekedi qui a le plus des raisons de rompre la coalition parce qu’empêché de fonctionner librement en Chef d’État et par ailleurs poussé par sa base hostile à cette alliance qu’on attend raisonnablement qu’il saute le pas. Mais le voilà ballotté et indécis : d’un cote sa nature bonhomme l’empêche de s’engager dans un devoir d’ingratitude qui par ailleurs n’est pas sans risque et de l’autre partout, dedans à commencer par sa base et dehors voire principalement les USA, tout le monde le pousse à se désengager !
Rompre c’est par exemple commencer par révoquer le PM et le gouvernement qui lui ont été commis ou davantage dissoudre le Parlement et provoquer des élections anticipées en espérant se constituer une nouvelle majorité propre, mais ça peut signifier aussi renouer d’ores et déjà avec ses anciens compagnons de route aujourd’hui dans l’opposition en vue d’élargir sa base électorale, etc, etc…
Bien sûr, tout cela est plus facile à dire qu’à faire, il faut beaucoup de lucidité, de détermination et même d’audace pour le tenter. N’empêche que si non plus nous n’avons pas compris que c’est le défi vital donné au nouveau président ét au pays pour nous engager dans le changement de gouvernance attendu de tous, nous n’oserons rien. Je disais que ‘JK’ et son FCC ont pris tout le pays en otage pour leurs profits individuels et corporatistes comme ceux de leurs commanditaires et parrains. Nous serions des sous-hommes si nous ne nous lançons pas dans ce combat. Des alternatives existent sans doute à un clash ouvert mais difficile de les prévoir toutes et de les croire gagnantes pour la sauvegarde de notre souveraineté et de notre projet démocratique.
Mais c’est plus simple : si le projet de Tshisekedi est de faire de son pays un véritable État de droit démocratique, il a tout intérêt de ne pas se laisser enfermer dans le piège de la coalition, mais de s’affranchir de l’ombre de son prédécesseur devenu un obstacle pour le succès de son mandat. Et en pratique sans majorité propre au sein du Parlement et sans un gouvernement républicain non partisan, on voit mal comment il peut reussir les réformes qu’il a promises qui vont à l’encontre du plan et des habitudes d’antivaleurs du camp de son prédécesseur.
A tes armes, Mr le Président !!!
La RDCongo n’a pas de chance malgré ses immenses richesses de tout genre et de toute nature. Merci à tous les intervenants qui ont chacun donné leu avis ou analyse de la situation qui prévaut en RDC.
Je crois que le Président Félix est sérieusement en difficulté. Son souffleur Vital Kamerhe étant en prison, il se retrouve comme un acteur du théâtre, sur scène avec un trou de mémoire et ne sait plus à quel saint se vouer. Il est obligé de procéder à procéder un pilotage à vue, improviser. Les conséquences se laissent voir. Le pays est au bord de l’explosion à tous les niveaux. A cela ajouter le COVID-19. Et c’est le KO à tout point.
Attendons voir la suite. Il pourrait être sauvé si VKamerhe était acquitté par la cours de cassation. Encore faut-il au sortir de la prison qu’il ne dépose pas sa démission pour avoir été injustement humilié par une arrestation sans preuve et probablement avec la complicité du Président Tshisekedi. Son silence est coupable.
Mr le Président, le vin est tiré, il faut le boire.