143 morts. C’est le dernier bilan des attaques de Kinshasa, Lubumbashi et Kindu attribuées à des partisans du pasteur Joseph Mukungubila. Des ONG dénoncent la réponse disproportionnée des forces armées congolaises face à des assaillants faiblement armés.
Lundi 30 décembre 2013, des hommes armés ont lancé trois attaques simultanées à Kinshasa contre des symboles du pouvoir. La première attaque visait l’aéroport international de N’Djili, la seconde, le siège de la télévision d’Etat (RTNC) et la troisième, le camp Tshatshi, la principale base militaire de Kinshasa. A la RTNC, où le groupe, armé de machettes et d’armes à feu, a pris en otages des journalistes, les assaillants ont eu le temps de passer à l’antenne avant que le signal ne soit coupé. A Kindu, dans la province du Maniema, un petit groupe d’insurgés a essayé de prendre possession de l’aéroport de la ville. Ils ont été rapidement arrêtés.
« Libérer les Congolais des Rwandais«
A Kinshasa, sur les écrans de la télévision nationale, les insurgés se sont identifiés comme étant des partisans du pasteur Joseph Mukungubila, un prédicateur chrétien et candidat malheureux à la présidentielle de 2006. En civils, les assaillants affirment vouloir « libérer les Congolais de l’esclavage des Rwandais« . Dans une lettre ouverte datée du 5 décembre, le pasteur Joseph Mukungubila avait violemment dénoncé la gestion du pays par Joseph Kabila et tenu un discours haineux à l’encontre du Rwanda voisin, dont il rappelait les agressions contre la RDC et avec qui, selon lui, le président Kabila « pactise« . Pour ce pasteur, très anti-Rwandais et anti-tutsi, l’accord récent entre les rebelles du M23 (soutenus par Kigali) et le gouvernement, à la mi-décembre, démontre « les liens étroits » entre le président Kabila et le Rwanda. Sur le compte Facebook du pasteur, Joseph Kabila d’ailleurs accusé d’être Rwandais et non Congolais.
Katanga, fief du pasteur
Si les attaques semblent avoir été concertées, Joseph Mukungubila affirme qu’elles n’étaient qu’un soulèvement « spontané » de ses partisans après que les forces de sécurité les ont empêché de distribuer des tracts à Lubumbashi. Dans la capitale provinciale du Katanga, fief du pasteur, une quarantaine de personnes ont été tuées après les affrontements entre la garde présidentielle et les adeptes de Mukungubila, aux abords de sa résidence. Une autre habitation du pasteur, également à Lubumbashi, a été perquisitionnée et « des armes ont été retrouvées dans une cave » selon l’AFP.
« Véritable massacre«
Le coup de force raté en RDC pose pourtant un certain nombre d’interrogations pour le moment sans réponse. Le bilan tout d’abord. Avec 103 morts dans la triple attaque de Kinshasa et 40 à Lubumbashi, le bilan s’avère particulièrement lourd. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la riposte « disproportionnée » des forces de sécurité congolaises face à des assaillants faiblement armés (machettes et armes de poing). Interrogé sur RFI, le premier concerné, Joseph Mukungubila, affirme que ses partisans étaient « désarmés » (les images montrent tout de même le contraire). Beaucoup de doutes pèsent en fait sur le niveau d’armement des assaillants. Des ONG congolaises des droits de l’homme demandent une enquête précise et des preuves des armes utilisés par les partisans de Mukungubila. En clair : de nombreux témoins affirment que les insurgés étaient essentiellement armés d’armes blanches et de fusils, mais pas d’armes lourdes. La violente riposte de l’armée congolaise et le lourd bilan humain des attaques n’apparaissent pas justifiés pour ces ONG, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Sur la toile les opposants politiques à Joseph Kabila parlent d’un « véritable massacre » contre des « civils » ou d’un « faux coup d’Etat monté par le pouvoir« .
« Mascarade » ?
Dernier élément préoccupant pour le régime de Kinshasa : l’extrême facilité avec laquelle les insurgés ont pu pénétrer dans des lieux aussi stratégiques (télévision, aéroport, Etat major militaire). Beaucoup pensent que les assaillants ont bénéficié de complicité au sein des établissements attaqués ou dans l’appareil sécuritaire… ce qui réveille chez certains, la théorie d’une « mascarade » organisée par le régime de Joseph Kabila, en difficulté politique après sa signature avec les rebelles du M23.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Dire que la réaction est disproportionnée, c’est sous-estimer la vie de la population en général et des institutions nationales au bénéfice des assaillants ! D’autant plus que, après l’histoire sanglante des M23, il appartient à l’État Congolais de protéger la majorité au détriment de la minorité, DÉMOCRATIE OBLIGE !
Mystérieux coup de force! dans notre pays, toucher au pouvoir de Monsieur Kabila, toucher aux intérêts des Rwandophones parachutés dans les institutions de la RDC riment avec la répression sanglante de ce genre! ce qui justifie qu’en 2016, Monsieur Kabila avec toutes cette force répressive s’imposera à la tête du pays, qu’on le veuille ou pas! longévité à Monsieur Kabila!
Même les lieux les plus sécurisés des Etats unis d’Amérique, notamment leurs Ambassades au Kenya, en Tanzanie et le coup du 11 septembre 2001, ont été victimes des attaques terroristes; c’est donc pas spécial au Congo que quelque défaillance soit constatée dans l’appareil sécuritaire. Votre questionnement est tendancieux et cacherait à notre point de vue la campagne visant à mettre en doute les forces de défense et de sécurité congolaises et par ri hochet la perte de confiance de soi, de l’homme congolais. Pourquoi ne pas plutôt s’interroger sur le professionnalisme qui a conduit à maîtriser et contrôler si rapidement la situation; assurément cela aurait affermi la confiance en soi du congolais et aussi à ses autorités. Ce qui est vrai, comme partout ailleurs, les faiblesses devront être identifiées et clarifiées en vue d’apporter le correctif nécessaire; c’est même responsable.
Les nominations au sein de la police semblent une piste tendant à désorienter les enquêtes, autant l’aveu du Pasteur. Monsieur Bisengimana a assuré l’intérim depuis plus de 3 ans; sans confirmation, c’est lui qui assumait ces fonctions avec toutes les prérogatives et avantages y attachées. Depuis tout ce temps où étaient ils? Pourquoi n »avaient ils pas réagi? Le Congo, bien entendu, se cherche encore et cherche à sortir de l’ornière; aux congolais, chacun, en ce qu’il peut, d’y apporter sa part que de se faire de guerres intestines qui divisent et ouvrent la porte aux ennemis. Il ne suffit pas seulement de juger les autres mais juges toi toi-même, notamment sur son propre apport: Que fais tu pour le Congo et les congolais? Plus souvent les spécialistes dans les critiques négatives sont les plus grands ennemis du congo, au regard même des actes qu’ils posent comme individus dans la vie privée. Gardes encore tout ton arsenal d’argumentaires, un peu de patience, c’est encore 2014, penses donc à l’unité et à la reconstruction; un procès anticipatif relèverait seulement de la mauvaise foi.
Cette disproportion dont les ONGs de droit de l’homme parlent toujours et souvent a tort et a travers me ramène toujours a la question de savoir quelle est alors la proportion? Y a-t-il une formule mathématique qu’on applique entre les agents de l’ordre et ceux de désordre pour que ces ONGs soient satisfaites? Faut-il que le désordre abonde pour que l’ordre surabonde? Ici aussi on parlera de disproportion. Pourquoi doit-on toujours vouloir donner la raison aux fauteurs de trouble et culpabiliser le pouvoir public? Faut-il attendre que l’aeroport soit brule et le trafic aérien perturbe, que la RTNC soit mis hors d’état de fonctionnement ou tout simplement a la disposition de ces prophètes de haine pour qu’on parle enfin de proportion? Critiquer la riposte des FARDC et Agents d’ordre pour avoir fait son devoir et donner raison au soit disant prophète qui prêche la haine. O pauvre prophète avez-vous lu la Bible dans les Evangiles ou Jesus-Christ a dit: « Ce que vous voulez que l’on fasse pour vous, il faut faire de même pour eux. »
Aux ONGs de droit de l’homme, il faut définir quel homme. Sinon il faudra répondre a la question posée par le musicien katangais des années 70 quand il disait: » NIKIMUPIGA ASEMA NAMUONEA, NIKIMUACHA ASEMA NAMUOGOPA. NIFANYE NINI BANDUGU?
Ce qui s’etait passe le 30 Juin 2013 est une oeuvre des militaires de la Garde republicaine habilles en civile. Ce qui justifie la facilite avec laquelle ils ont pu acceder les installations stratehgiques gardees par leurs services. C’est pour cette raison que l’UDPS, mon Parti, va dans un bref delais faire une declaration musclee pour dire la verite. Car la guerre entre les katangais doit nous servir une piste d’autant plus que le schemas katangais est de recuperer le pouvoir par un coup d’Etat, cela est connu. Les nombres de victimes Monsieur Mende avaient menti, car il est parti par des chiffres croissant prouvant que ce fameux ministre ne metrise rien de la gestion du pays.Toute fois , les nombres de morts sont plus de 250 morts, il faut noter qu’a l’Etat-major general plus de 16 officiers superieurs sont tombes ,mais Mende parle de 16 civiles menteur.L’UDPS exige l’arrestrastrion de ce fameux pasteur qui cherche a brouiller les pistes d’enquete.
La RDcongo est devenue un villege des aveugles, pourquoi cette guerre et surtout commendee par un soit disant homme de Dieu,JE VOIES LES RELIGIONS COMME DES AGRESSEURS qui chechent le mal