Le retour d’Etienne Tshisekedi en Belgique pour « raisons médicales » tombe au plus alors que l’opposant historique est pressenti pour présider le Conseil de suivi de l’accord politique en cours à Kinshasa.
La nouvelle du départ d’Etienne Tshisekedi, 84 ans, « pour 2 ou 3 semaines d’examens médicaux à Bruxelles » pourrait paraître anodine, si elle ne tombait pas au plus mauvais moment à Kinshasa. Car depuis la signature de l’accord politique fin décembre entre le pouvoir et l’opposition pour régler la crise congolaise, sa mise en oeuvre prend un retard inquiétant. De longues négociations qui pourraient s’éterniser pendant toute l’absence de l’opposant historique.
Un départ en pleine négociation
Etienne Tshisekedi a quitté Kinshasa à bord d’un avion privé mardi matin à destination de Bruxelles pour un check-up médical complet. Un rendez-vous médical « prévu de longue date » selon les proches de l’opposant, qui complique pourtant la difficile équation politique qui tente de se mettre en place à Kinshasa après l’accord politique de la Saint-Sylvestre, censé organiser la période de transition jusqu’aux élections prévue en principe fin 2017.
Toujours pas de nouveau gouvernement
L’accord de décembre qui prévoit le maintient de Joseph Kabila, la nomination d’un nouveau Premier ministre et d’un nouveau gouvernement tarde à se mettre en oeuvre. Si la majorité présidentielle et l’opposition viennent de se mettre d’accord sur un nombre (pléthorique) de 53 ministres, l’actuel Premier ministre, Samy Badibanga, refuse toujours de démissionner. Joseph Kabila joue la montre et la majorité exige que le Rassemblement propose plusieurs noms, alors que Félix Tshisekedi a été désigné par le Rassemblement pour occuper la Primature. Un feuilleton à rallonge qui devrait prendre fin (si tout va bien) avant le 5 février.
Une 1ère vice-présidence disputée
Le patron du Rassemblement de l’opposition, Etienne Tshisekedi, était censé occuper la présidence du Conseil national de suivi de l’accord. Son absence sème le trouble dans la classe politique congolaise. Certains craignent en effet que la santé chancelante du « Sphynx de Limete » ne bloque le mécanisme de surveillance de l’accord, alors que beaucoup craignent déjà le report des élections de 2017. Le poste de 1er vice-président du Conseil national de suivi a fait l’objet d’une âpre bataille entre majorité et opposition. Car en cas d’intérim du président, c’est le 1er vice-président qui prendrait les commandes de l’institution. Revendiqué un temps par la majorité, le poste est finalement resté dans l’escarcelle du Rassemblement. Reste tout de même à savoir qui l’occupera en l’absence de Tshisekedi ? Certains signalent le rôle important joué par Pierre Lumbi du G7, la plateforme pro-Katumbi, depuis le départ de Tshisekedi
Vers un nouveau report des élections ?
Alors que les échéances électorales de décembre 2017 approchent à grands pas, aucune institution n’est en ordre de marche pour préparer les prochains scrutins. Le fichier électoral, en pleine révision, sera-t-il entièrement révisé pour l’été ? Les moyens financiers nécessaires (1,8 milliard de dollars) seront-ils débloqués à temps ? La Commission électorale (CENI), dont les membres n’ont toujours pas démissionné comme le soumettait l’accord politique, ne semblent pas en mesure de pouvoir organiser les trois scrutins à temps. La CENI campe toujours sur son dernier calendrier qui prévoyait les élections présidentielles et législatives pour fin avril 2018. Un nouveau retard qui plongerait de nouveau la RDC dans l’instabilité.
Rendez-médical… et politique à Bruxelles
Après une semaine de tests médicaux à Bruxelles, Etienne Tshisekedi devrait se reposer la semaine suivante avant d’entamer une troisième semaine de « rendez-vous politiques ». L’éloignement du patriarche inquiète au sein du Rassemblement, dont certains se demandent qui tiendra réellement les commandes pendant son absence à Kinshasa. « D’ailleurs reviendra-t-il réellement au bout de trois semaines ? » souffle-t-on au sein de l’opposition congolaise. Et quid de Moise Katumbi, candidat à la présidentielle, en exil judiciaire à Bruxelles après sa condamnation à trois ans de prison dans une obscure affaire immobilière ?
En attendant les nouvelles de Bruxelles…
La présence en Belgique du Sphinx pourrait également être l’occasion de négocier le retour au pays de l’ancien gouverneur du Katanga… et pourquoi pas dans l’avion qui ramerait Etienne Tshisekedi à Kinshasa après ses examens médicaux ? Pour l’heure, ce scénario n’est que pure spéculation, alors qu’aucun signal positif n’est en vue à Kinshasa sur la volonté du camp présidentiel de laisser revenir en RDC un concurrent potentiel pour la prochaine présidentielle. Autant dire que le séjour d’Etienne Tshisekedi à Bruxelles sera particulièrement scruté à Kinshasa par les négociateurs de l’accord politique. Et en fonction des nouvelles du « vieux » en provenance de Bruxelles, les postes ministériels et les membres du futur Conseil national de suivi sont à géométrie variable.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
ÉTIENNE TSHISEKEDI, s’apprête à entrer sûr le plan B.Kbila à nommé un premier Ministre avant la fin de son mandat. Sachant que l’opposition doit présenter un candidat au poste de Premier , KABILA refusé de révoquer BANDIBANGA et veut organiser des élections de Premier dans le camps de l’opposition avec l’objectif de gagner du temps ,de se maintenir au pouvoir sans Mandat et provoquer le chaos qu’il cherche depuis longtemps pour se maintenir au pouvoir éternellement en RDC.
Bonjour mr RIGAUD, j’ai veux tout d’abord félicité mes prédécesseurs qui ont donné chacun 4on point de vu, alors moi je dirai ceci, nous congolais, nous devons avoir un peu du temps pour réfléchir de la situation politique dans notre pays, nous n’avons pas un pays que la RDC, Étienne tshisekedi est vraiment fatigué avec sa maladie, alors c’est à lui de nous chercher quelqu’un qui pourra lui remplacer au plus vite possible. Attention mes chers compatriotes Kabila est très malin maintenant ce ne plus son départ mais plutôt le problème entre Samy badibanga et le ressemblent politique d’où il est le fruit de là, il connaît tout ces gens qui conteste son gouvernement et en plus Kabila n’a pas le droit de révoqué un premier ministre selon la constitution de notre pays qui lui permet tout simplement de nommé. Mais j’ai conclurai en disant que l’UDPS doit négocier avec son fils badibanga de bien vouloir démissionné ou bien le parlement dois joué son rôle de faire chuté un gouvernement selon la constitution.
Les congolais ne sont pas des enfants. Tshisekedi est vivant. Vieux ou Non vieux, tant que sa présence peut booster la jeunesse à réaliser le sens d’un vrai combat, il sera là pour nous. Que ceux là qui cherchent à mieux glisser en croyant retarder la volonté du peuple se calment. Ils iront en exil.
Le 31 décembre 2017, le mandat de l’actuel président va prendre fin. Que les élections aient lieu ou non, le peuple va décider. Suis certain que cela ne sera pas en faveur de ceux là qui cherchent un premier ministre compatible.
Personne ne va négocier avec Badibanga pour qu’il quitte ce poste. En tout cas, aucun d’entre eux n’a gagné les élections. Ce sont les accords qui ont facilité cette prise de fonction.
La compatibilité tient à ce que le premier ministre désigné soit congolais, intellectuel approuvé, compétent, de bonnes mœurs, soucieux du peuple congolais et partisan des élections en décembre 2017 et non des compromis avec des personnes qui garantissent que du vent à la population.
L’Afrique se réveille, même sans grande révolution le peuple vaincra.
J’ai appris à connaitre Etienne Tshisekedi dans toutes ses facettes depuis qu’il a été Ministre sous Mobutu jusqu’à sa lutte de repositionnement politique. J’ai retenu le manque de cohérence, la politique spectacle, l’individualisme qui nous rappelle les vieux temps de Louis XIV qui disait l’Etat, c’est moi. Tshisekedi, lui, dit: l’Udps, c’est lui, et a réussi à chasser tous les autres fondateurs avec l’aide de ses militants alias combattants; l’opposition, c’est lui; tout, finalement, c’est lui. Je n’ai jamais vu de près ou de loin dans sa lutte une indice de lutte pour la démocratie, c’est juste pour son positionnement, et pour un poste qu’il adore tant, celui de premier ministre. Faute de sa personne très affaiblie actuellement par le poids de l’âge et la maladie, il transfère ce poste par le sang à son fils, Félix Tshisekedi. Qu’il soit là ou pas, aucun espoir avec lui, si ce n’est la spectacle, le populisme. Aucun encadrement de la population si ce n’est l’animer de l’esprit de haine, de destruction, de pillages, jusqu’à faire croire à la jeunesse qu’avec lui, la Rdc se transforme sans travail en paradis. C’est criminel que de droguer ainsi la population en la nourrissant de faux espoirs mystiques. Il est dans les arcanes du pouvoir et de la politique depuis 1960, et il n’a ni ferme, ni plantations, ni usines, ni écoles, ni dispensaires, sauf pousser les gens à la haine et à la destruction. Et parlant au nom du peuple, il se fait soigner et nourrir luxueusement en Europe au nom du peuple à qui il n’a jamais apporté aucune assistance sociale. Pourtant, il a été aussi bénéficiaire des malheureuses mesures de zaïrianisation qui avaient tué notre économie, chassé les investisseurs étrangers et gonflé la dette du pays. Il était même PDG des entreprises zaïrianisées Tshikas. Bref, au lieu qu’il soit utile en termes de pousser les Congolais à l’autoprise en charge par la formation, le travail, l’investissement, il pousse la jeunesse à la haine de l’autre, la destruction et au rêve miracle. Dommage que l’on puisse lui donner assez de considérations pour lesquelles il n’a pas de mérite. Et quand je lis les écrits fanatiques sans discernement ni jugeote de certains de nos compatriotes, je dis: c’est bien dommage pour la Rdc.