Le président Joseph Kabila peine à trouver les interlocuteurs de son futur dialogue national. Les consultations en vue du dialogue ont été reportées au lundi 1er juin, faute de consensus.
La préparation du dialogue national proposé par le président congolais tourne à vide. Prévues vendredi 29 mai, les consultations ont d’abord été reportées au samedi 30 mai, pour être enfin fixées lundi 1er juin. Joseph Kabila souhaite s’entretenir « dans un dialogue » avec « toutes les forces vives » autour du nouveau calendrier électoral, jugé irréaliste par l’opposition. Les opposants craignent en effet que les conditions ne soient pas réunies pour organiser les sept scrutins prévues, avant la présidentielle de novembre 2016. Ils y voient un « artifice » du président Kabila pour « faire glisser le calendrier » et se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Personne à qui parler
Englué dans une crise politique profonde, depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila a déjà cherché à renouer le dialogue en 2013 avec des Concertations nationales, dont les recommandations sont restées, pour la plupart, lettre morte. Depuis les violentes manifestations de janvier 2015 contre le projet de modification de la loi électorale, le président congolais tente une nouvelle fois de reprendre la main, en voulant y associer l’opposition. Le dialogue national, proposé il y a quelques semaines, peine pourtant à se mettre en place. Pour le moment, le président congolais n’a trouvé personne à qui parler.
Risque du glissement et de la transition
Une coalition regroupant le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’UNC de Vital Kamerhe, des dissidents de l’UDPS et des représentants de plusieurs dizaines de petits partis (CDR, Fac…) s’est très rapidement opposé au dialogue national. Pour ces opposants, ce dialogue n’apporte aucune réponse à la crise politique. Selon eux, tout peut se régler à la Commission électorale (CENI). Ils y ont d’ailleurs déposé un mémo pour, notamment, « exiger le report, après 2016, des élections locales, municipales et urbaines (manque de moyens et impréparation) et organiser une nouvelle opération d’enrôlement ». Ces partis d’opposition ne voient donc pas « l’opportunité d’un dialogue qui risque de (nous) entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution ».
Kengo dit non
Même le très consensuel Léon Kengo, président du Sénat, qui se serait bien vu Premier ministre d’un gouvernement d’ouverture, a fait volte-face en quelques heures. Après avoir un temps accepté l’idée du dialogue, le patron du bloc de « l’Opposition Républicaine » s’est rétracté en jugeant la proposition de Joseph Kabila « inopportune », venant ainsi grossir les rangs des opposants au dialogue. Quid de l’UDPS ? Le parti de l’opposant « historique », Etienne Tshisekedi, s’était, contre toute attente, dit prêt au dialogue. Un changement de cap « détonnant » lorsque l’on connait l’intransigeance du « Sphinx de Limete » vis à vis de Joseph Kabila. Certain d’avoir remporté le scrutin de 2011, Etienne Tshisekedi n’a jamais reconnu la légitimité de Joseph Kabila. Il a ensuite interdit à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, puis boycotté les Concertations nationales.
L’UDPS pose ses conditions
Mais, le fis, Félix Tshisekedi, qui tient désormais les rênes du parti, voit dans cette stratégie un bon moyen de couper l’herbe sous le pieds au MLC et à l’UNC. Une stratégie risquée, qui fait dire à certains que Félix Tshisekedi « court après la Primature ». Dans une interview à Jeune Afrique, Félix jure « ne pas vouloir aller à la mangeoire » et pose un préalable au dialogue de Kabila. L’UDPS souhaite qu’il soit mené sous l’égide de la communauté internationale et non par le seul président Kabila, qui serait alors « juge et partie ». Une condition (difficilement acceptable pour Joseph Kabila), qui permet ainsi à l’UDPS de se tenir à distance du pouvoir.
Le grand flou
Dans ce contexte, on ne trouve plus grand monde pour aller dialoguer avec Joseph Kabila. La faute à qui ? D’abord aux contours mal définis du dialogue. De quoi va-t-on parler ? Jusqu’où ? Quelles limites fixent-on ? Le grand flou de ce dialogue a plutôt joué un effet repoussoir pour l’opposition, qui a senti « le piège » plutôt que la volonté de sortir de la crise politique. Une situation qui plonge le porte-parole du gouvernement dans la perplexité. Lambert Mende feint de s’étonner des conditions exigées par l’UDPS : « depuis plus d’un an, le principal parti d’opposition a multiplié les prises de position exigeant un dialogue (…) Le président a répondu à une initiative de l’UDPS » a-t-il déclaré à la télévision congolaise. Une déclaration censée mettre la pression sur Félix Tshisekedi. Car pour pouvoir engranger un minimum de bénéfice politique de ce dialogue national, le président Kabila doit au moins attirer dans ses filets un « gros poisson de l’opposition ». Et pour le moment, c’est mal partie. Mais attention, après l’échec des Concertations nationales de 2013, Joseph Kabila n’a plus le droit à l’erreur. Il doit donc sortir « par le haut » de cette proposition de dialogue… quitte à tout annuler « par la faute d’une l’opposition stérile ».
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Kabila doit partir, je demande aux Congolais de la RDC de se maintenir, main dans la main afin que ce Monsieur part.
Pas question de dialogue ou concertation nationale. trop c’est trop.
Bonjour et merci pour cet article. L’UDPS que je respecte beaucoup, semble manquer de cohérence dans sa prise de position. Si Tshisekedi pense qu’il avait remporté les élections présidentielles, pourquoi négocier avec celui qui lui a volé son pouvoir? Je pense tout de même que pour sortir la RDC de la crise chronique, il faut que toutes les parties s’asseyent autour d’une même table sous l’arbitrage par exemple de l’Eglise Catholique, qu’ils se disent la vérité. Le tout n’est pas de vouloir le départ de Kabila parce que c’est sûr qu’il doit conformément à notre constitution, partir. Est-on sûr qu’après lui viendra un messie? Au regard du désordre actuel et de la division de l’opposition, nous risquons nous-mêmes de cautionner le status quo.
Le Raîs du Congo-RD. est une personnalité publique donc, critiquable en vue surtout de l’aiguiller sur la bonne construction du pays malheureusement, l’homme que nous citons ici s’est érigé en TOTEM dans la République Démocratique du Congo alors, l’intouchable et irréprochable TOTEM est-il capable de justifier entre autres, les raisons réelles qui ont justifié l’invitation officielle en même temps sécrète qui avait été adressée à l’armée nationale du Rwanda en occurence le FPR d’entrer et séjourner au Congo-RD. au KIVU durant plus de 2 ans en abandonnant leurs positions militaires et stratégiques pour les confier aux ennemis du peuple congolais, ici le principal bénéficiaire était le M23 ????
N’est-ce pas un vrai cas de HAUTE TRAHISON !!!???
Ne peut-on pas dire que le peuple très majoritaire de ce pays est soumis à une mort lente et à petit feu car, ses revenus mensuels et salaires de misère pour les travailleurs sont souvent irréguliers ou non payés officiellement !!!??? Alors, vive la corruption institutionnalisée !!!
Ne peut-on pas dire que la RD-CONGO est devenue aujourd’hui un ENFER ou la vie du peuple majoritaire est devenue inhumaine, l’exemple évident pour les travailleurs tant civils et agents de l’ordre, ce sont leurs salaires de misères et irréguliers mensuellement qui ne leurs sont pas établis à la hauteur de la dignité humaine, ils sont évalués et payés irrégulièrement en francs congolais et ne tiennent pas compte de l’inflation qui plonge vertigineusement la monnaie congolaise vers l’INFERNO tandis que les dirigeants sont rémunérés régulièrement et grassement en dollars US. une monnaie étrangère alors que le Congo-RD. possède sa propre monnaie depuis très fort longtemps où tout le monde était payé en francs congolais sans exception (Ici on peut noter que la procédure respectait les règles élémentaires et universelles de la bonne gestion d’une monnaie en rapport certainement de la souveraineté et de la bonne santé économique d’un pays, entre autres) Alors, gare à la PLANCHE AUX BILLETS !!!!
L’ancien beau pays la RD-CONGO est devenu aujourd’hui un mouroir pour ses habitants congolais notamment ceux qui habitent au KIVU, au nord du KATANGA et au MANIEMA, on n’y meurt pas au gaz mais, les assassins qui sont encouragés par une politique complice utilisent toutes sortes d’engins de morts et des mutilations corporelles pour accomplir leurs méfaits diaboliques et meurtriers d’ailleurs,on remarquerait que le nombre des morts en RD-CONGO est estimé aujourd’hui supérieur à chaque opération de guerre ou de troubles ayant eu lieu jusqu’à ce jour sur la planète terre !!!!!!
Le cas EWANGA rejoint celui d’autres personnes congolaises mortes ou vivantes, la justice congolaise n’a qu’à ouvrir les vannes de libération à d’autres opposants politiques se trouvant encore dans les géoles du Raïs, malheureusement pour les morts victimes de la mauvaise politique appliquée en RD-CONGO, il est trop tard il en est de même pour tous les mutilés encore en vie !!!!!!!.
Le TOTEM de la RD-Congo n’a-t-il pas soumis à ses propres demi-frères et demi-soeurs appelés KABILA dès leurs naissances sous le régime politique de MOBUTU SESE SEKO KUKU WENDU WA ZABANGA à deux altérnatives au choix à savoir , LE CIMETIERE ou L’EXIL à l’extétieur de la RD-CONGO et sans oublier le déshéritage du patrimoine familial !!!???? Dans ces conditions, comment voulez-vous qu’un individu de ce genre, puisse fédérer tous les congolais au sein d’une même république alors qu’il est incapable de fédérer ou plutôt d’encourager la cohésion au sein de sa propre famille KABILA !!!?????
Le cas EWANGA ainsi que celui d’autres victimes congolaises ne sont que la colère du Raïs ou Totem de CONGO-RD. qui cherche à écarter tout obstacle qui entraverait la voie de la fameuse BALKANISATION de la RD-CONGO .
D’ailleurs les congolais ne savent pas la mission exacte du RAÏS en RD-CONGO, a-t-il été démissionné de l’armée nationale Rwandaise et considéré en qualité de déserteur ou alors il jouerait les rôles d’un envoyé en mission spéciale au CONGO-RD. ??????
Comment se fait-il que feu MASASU, feu NGANDU KISASE, BUGERA etc…., n’ont pas pu être embauchés dans l’armée rwandaise alors que MASASU et BUGERA sont des sujets d’origines rwandaises et étaient déjà aguerris aux maniements d’armes, entre autres ??????
Toute personne publique peut se tromper, même le Pape de Rome d’ailleurs, l’illustration c’est la démission d’un Pape de ses fonctions pontificales à Rome certes, ce dernier se serait reproché d’avoir accepté par erreur, ses très lourdes fonctions à assumer pleinement .
Par ailleurs, on peut regretter que les familles de feu président EYADEMA du TOGO et celui de feu président BONGO du GABON n’aient pas pu résister à la tentation du premier péché commis au CONGO-RD. en janvier 2001 pour la monarchisation du régime politique en ce qui concerne l’accession au pouvoir suprême dans un pays appelé REPUBLIQUE .LE CONGO EST UNE REPUBLIQUE ET NON UNE MONARCHIE !!!!
MEFIONS-NOUS DES APOTRES ET DES CHANTRES DES 5 CHANTIERS ET DE LA MODERNITE
MEFIONS-NOUS DES APOTRES ET DES CHANTRES DES CONCERTATIONS NATIONALES
MEFIONS-NOUS DES APOTRES ET DES CHANTRES DU DIALOGUE PROPOSE PAR LE RAÏS OU DE DIALOGUE QUELCONQUE A L’APPROCHE DE FIN DE MANDAT PRESIDENTIEL !!!
ENFIN, MEFIONS-NOUS DES PERSONNES QUI SE CROIENT INTOUCHABLES, IRREPROCHABLES ET TIRENT LE CONGO VERS L’INFERNOoooooooo !!!!!