Le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, a été démis de ses fonctions et remplacé par Jean-Marc Kabunda, jugé plus proche de la ligne radicale défendue par Etienne Tshisekedi vis à vis du dialogue politique de Joseph Kabila.
Coup de balai à l’UDPS. Depuis son retour en République démocratique du Congo (RDC) le 27 juillet dernier, après deux ans d’exil médical en Belgique, Etienne Tshisekedi reprend en main le parti. Le doyen de l’opposition a débarqué ce jeudi le secrétaire général, Bruno Mavungu, pour le remplacer par Jean-Marc Kabunda, jusque-là responsable de la fédération UDPS de Kamina (ex-Katanga). Ce changement au sein du parti d’Etienne Tshisekedi n’est pas une surprise par les cadres du parti. Pendant l’exil prolongé du patron de l’UDPS, Bruno Mavungu avait pris une certaine « indépendance » et une « autonomie » qui avait fortement déplu dans l’entourage du vieil opposant. Pendant la convalescence d’Etienne Tshisekedi, les couacs se sont multipliés entre Mavungu et l’entourage du Sphinx de Limete (Félix, son fils, en tête). De nombreux communiqués contradictoires ont souvent émaillé les différentes prises de positions de l’UDPS, en fonction de sa provenance : Bruxelles ou Kinshasa.
Mavungu, « trop pro-dialogue »
Mais c’est sur le dialogue que la ligne de cassure a été la plus forte au sein de l’UDPS. Jamais clair sur le sujet pendant de long mois, et négociant en secret les émissaires de la majorité présidentielle, l’UDPS a finalement opté pour le refus du dialogue, une position désormais commune à l’ensemble de l’opposition. Un changement de cap que Bruno Mavungu paie cash. Jugé très « pro-dialogue », certains cadres du parti voyaient dans la ligne de Bruno Mavungu un flirt trop dangereux avec la majorité présidentielle et Joseph Kabila. Etienne Tshisekedi souhaite désormais pousser Joseph Kabila dans ses derniers retranchements et jouer l’épreuve de force avec le soutien de la rue, plutôt que de négocier avec le chef de l’Etat.
Tshisekedi s’implante au Katanga
De retour au pays, Tshisekedi se débarrasse d’un secrétaire général qui avait pris un peu trop ses aises pendant deux ans et le remplace par une nouvelle tête peu connue du grand public, mais qui collera plus avec l’intransigeance de la nouvelle ligne du parti. Le nouveau secrétaire général, Jean-Marc Kabunda, est un jeune cadre du parti de 35 ans, reconnu pour avoir organisé de nombreuses manifestations dans l’ex-Katanga. La riche province minière, acquise jusque-là au camp présidentielle est en train de basculer dans l’opposition sous l’impulsion du nouvelle opposant Moïse Katumbi. Ce province électorale clé devient alors une enjeu de conquête important pour l’UDPS, jusque-là très implantée dans les Kasaï et à Kinshasa.
Christophe RIGAUD – AFRIKARABIA
Ce bien papa de corriger les eureures.allons de l’avant Dieu eat au cote du peuple, la vicvtoire est certaine, je sus la pour aneantir les mauvaises choses spiritue lles. Jusc a la reusite total d pouvoir.
j suis avec vous, le sphynx …