Pour la première fois un sondage représentatif sur l’ensemble du territoire congolais teste les intentions de vote en cas d’élection présidentielle et place le président Joseph Kabila (7,8%), à la troisième place, loin derrière Etienne Tshisekedi (18%) et surtout Moïse Katumbi (33%) qui recueille les faveurs des Congolais.
Les sondages ne sont pas légions en République démocratique du Congo (RDC). La pratique est peu répandue et les instituts de sondage pas toujours très transparents. C’est pour cette raison que l’enquête lancée par le Bureau d’Études, de Recherches et Consulting International (BERCI), un des rares instituts sérieux, et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, dont les rapports très documentés font références, constitue un petit événement dans le microcosme politique kinois. Car l’étude porte sur la crise pré-électorale profonde que traverse le pays alors que le mandat du président Joseph Kabila arrive à son terme le 19 décembre 2016.
Kabila s’accroche
Par manque de moyens financiers, mais surtout de volonté politique, l’élection présidentielle, prévue en novembre 2016, ne pourra pas avoir lieu. L’opposition accuse le président de vouloir retarder sciemment le scrutin pour se maintenir au pouvoir au-delà des délais légaux. Un dialogue national, dont la majeure partie de l’opposition a boycotté le forum, a débouché sur un fragile compromis : le président Kabila reste au pouvoir jusqu’à l’organisation du nouveau scrutin fin avril 2018. Un report inacceptable et trop long pour les opposants Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, qui souhaitent voir l’actuel chef de l’Etat quitter son poste fin décembre, alors que Vital Kamerhe, seul opposant à avoir signer l’accord politique, estime que le dialogue a au moins permis de fixer une échéance.
Kabila réprime
Dans l’impasse, la stabilité de la RDC se trouve menacée. Des violentes manifestations en janvier 2015 et septembre 2016 ont fait au moins une centaine de morts dans une répression policière toujours plus violente. De nombreux opposants politiques et militants pro-démocratie croupissent en prison et des médias proches de l’opposition sont régulièrement fermés par les autorités. Dans ce contexte de crise, qu’en pensent les Congolais ? Un sondage représentatif réalisé à l’échelle nationale entre mai et septembre 2016 sur un panel de 7.545 personnes dans toutes les provinces de RDC nous apporte des enseignements intéressants sur les Congolais et la classe politique congolaise.
Kabila décroche
Le sondage est peu flatteur sur la popularité du président Joseph Kabila et de sa coalition (Majorité présidentielle), qui est en chute libre depuis les élections contestées de 2011. Selon le sondage, si les élections se tenaient cette année, les Congolais voteraient majoritairement pour Moïse Katumbi (33%), suivi par Etienne Tshisekedi (18%), du président Joseph Kabila (7,8%), et de Vital Kamerhe (7,5%). Le chef de l’Etat souffre particulièrement dans son propre fief, le Katanga, où il a réalisé d’excellents scores en 2011 (90%) mais où il n’obtiendrait seulement que 7% aujourd’hui. Concernant le sort de Joseph Kabila, là encore les Congolais sont sévères. 81,4% des sondés se prononcent contre une révision constitutionnelle pour permettre à l’actuel président de briguer un troisième mandat et 74,3% souhaitent que Joseph Kabila quitte le pouvoir le 19 décembre 2016, la date initialement prévue par la constitution.
Ne pas dépasser 2017
Concernant la crise politique. Les personnes interrogées soulignent la nécessité d’une solution négociée à l’impasse politique. Pour 58,6% des sondés, l’opposition et la société civile devraient participer au dialogue (ce qui n’a pas été le cas, ndlr). Néanmoins, 55% se prononcent clairement en faveur des candidats issus des partis politiques n’ayant pas participé à l’accord politique du 18 octobre 2016. Une forte majorité des Congolais ne fait pas confiance à la commission électorale. 46,5% seulement déclarent faire confiance à la CENI pour l’organisation des élections libres et équitables. Toutefois, 72,7% ont fait part de leur intention d’aller aux urnes. La plupart (41%) des sondés estiment que si les élections devaient être retardées, le cap de 2017 ne devrait pas être dépassé, contre 13,7% pour lesquels le délai peut courir jusqu’en 2018.
Les 5 leçons du sondage
Ce sondage met en lumière cinq faits politiques majeurs concernant la crise congolaise : l’impopularité de plus en plus forte de Joseph Kabila et de sa majorité, l’acceptation par la population du boycott du dialogue par le Rassemblement de l’opposition, le recul des intentions de vote pour Etienne Tshisekedi (seulement en deuxième place) vraisemblablement dû à son âge et la popularité croissante de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui fait figure de réelle alternative politique à la tête du Congo. Dernier élément : le sondage démontre une certaine stabilité de Vital Kamerhe dans les intentions de vote (7,7% en 2011 et 7,5% dans le sondage). Mais attention, l’étude a été réalisée avant la signature de l’accord politique et les accusations de « trahison ». Néanmoins, le patron de l’UNC marque ici tout de même son encrage dans le paysage politique congolais. Enfin, certaines mauvaises langues pourraient s’étonner du score élevé de Moïse Katumbi par un institut de sondage dans lequel à travailler Olivier Kamitatu, un des plus fidèles soutiens de l’homme d’affaires. Sur son compte Twitter, Olivier Kamitatu, avant même la publication du sondage a tenu à préciser qu’il n’exerçait plus de responsabilité dans cette entreprise depuis 1999. Dont acte.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Le plus Important, c’est le Respect de la Constitution et donc pas de 3ème mandat pour Kabila après le 19.12.2016 … Quand il y aura élections alors que le Meilleur gagne (Tshisekedi, Katumbi, Kamerhe etc), c’est ça l’Alternance … Ce sondage d’ailleurs est biaisé parce que les personnes sondées n’auraient pas dû avoir comme choix Kabila (il ne peut plus être candidat) donc c’est un brouillon de Sondage pour les Dupes …
Makabu
Cher Compatriote Makabu,
Ne poussez peut-être votre bonne foi jusqu’à la naïveté en prenant vos souhaits pour la réalité !
Comme vous, nombreux nous aurions souhaité le « respect de la Constitution et pas de 3ème mandat pour « JK » » , hélas la réalité risque d’être autre : les élections prévues en novembre 2016 n’auront pas lieu et la fin de mandat du sortant et son départ effectif au 19 décembre 2016 restent, vous le voyez bien, une réalité disputée ; du coup le fameux respect de la Constitution que vous convoquez à juste titre a déjà du plomb dans l’aile, ne faites donc pas comme si tout allait normalement selon la Constitution…
« JK » partira-t-il au matin du 20 décembre comme vous le souhaitez et comme nous aurions tous voulu qu’il en fut, rien n’est moins sûr ; voilà la réalité avec laquelle nous devons faire…
Ainsi donc que seul un sondage sans « JK » ait votre faveur peut-être aussi une expéditive fuite en avant : si « JK » pose de fait problème en voulant nous imposer son maintien contre les prescrits constitutionnels, le moindre intérêt « scientifique » d’un sondage ne pouvait que l’inclure ne fût-ce pour démontrer son impopularité et donner encore plus d’arguments à son « dégageage » par son refus par la population…
Sachez surtout que les Congolais ne veulent plus de « JK » non pas seulement parce que ses mandats constitutionnels ont expiré mais parce qu’ils le jugent mauvais à la tête du pays ; ils n’ont pas eu la chance de le « dégager » en 2006 et en 2011 où il avait déjà lamentablement échoué, ils ont avec l’aide de la Constitution une chance de plus en 2016 de confirmer leur refus de le voir à la tête de notre pays ; c’est déjà cà…
A mon avis, ces chiffres réfletent l’esprit actuel des Congolais. Seulement le moment n’est pas encore indiqué pour ce genre de publications. Il y a risque de fragiliser les alliances au sein du rassemblement qui ne sont par ailleurs que fragiles! Les Tshisekedistes par exemple vont crier à la manipulation des chiffres convaincus que leur leader est toujours populaire qu’il l’était dans les années 90. Un peu de réserve SVP pour permettre l’union sacrée au sein du rassemblement.
Comme par hasard (mais y’a-t-il vraiment hasard que les (grands) esprits communiquent sans se parler de vive voix) j’avais iI l y’a cinq jours un échange disputé avec un ami défenseur de la ligne de « JK », parlant légitimité càd audience ou plus exactement adhésion intime des Congolais à leurs différents leaders… Je lui faisais comprendre que toutes choses égales dans un scrutin crédible et transparent ni « JK » ni ses suiveurs comme Minaku, Butshabu… ne tiendraient la tête devant Tshisekedi, Kamerhe (si kamérhéon fut-il aujourd’hui) ou Katumbi…
J’étais en fait bien en deçà dans ce que me donnait à voir ma propre observation notamment s’agissant de l’audience de Katumbi…
Ce sondage n’est certes pas parfait même dans sa photographie instantanée des opinions des Congolais, on y trouvera maints biais dus à son organisation, ses organisateurs et ses commanditaires mais il offre au moins l’avantage d’être plus sérieux, plus scientifiques et surtout plus proche de la réalité que ceux produits localement par des officines douteuses autant sur leurs méthodologies que sur leurs motivations…
Un enseignement sûr qu’il nous livre est qu’une large majorité de Congolais souhaite le changement après un règne de 15 ans dont le bilan est loin d’être positif, ils refusent à « JK » le « fait accompli ou passage en force » qu’il veut nous imposer et le rendent coupable du mauvais état du pays, ils n’en veulent pas, plus que jamais !
Qui pour le leur interdire ?
Un sondage représentatif dans un pays qui n’a aucune statistique fiable?
Est ce que la représentativité se limite au simple fait d’avoir été dans les différentes régions?
Le désamour pour KABILA est certain depuis au moins 2011 mais le score de KATUMBI (co-accusé du régime) me laisse vraiment perplexe!
Sait-on qui finance ce sondage?
KATUMBI a-t’il rendu au trésor les 60 millions de dollars du dribble qu’il a infligé à la GECAMINES?
Le peuple veut-il réellement remplacer un voleur par un escroc proche de DAN GERTLER (TIPPO TIP 2), des multinationales, et de Jaynet KAGAME via sa femme?
Si ce sondage est vrai et j’ en doute, ça voudra simplement dire que Dieu a créé les hommes avec de la terre, de l’eau, et malheureusement quelques cailloux au moment de créé le Congolais.
TO TIKA BUZOBA!!!
INGETA!!!
Kabila kamerrh, don’t De Rwanda is, qui n’est le. Saint pas, vote ou pas vote ILS doivent regagner leur terre Natal ou sr retrouverais leur cordon ombinical.
Vu le sondage realiser OK doivent faire in chemin De detoure, aller alliance le traitre congolais qui aurons a leur permetre par defit. De sea representer, Mai’s LA constition est Claire, Kabila n’a jamain gagner une election au Drc, quelle manque De legitimite!
In president qui pendant De nombeuse Anne’s a LA tete du pays n’aime pas les cingolais.
I’ll prefers moderniser le Rwanda est LA Tanzania ou I’ll tire sea origins.
Laisser le congo au congolais, Kabila va consulter Dieu De ta void cree rwandai.
Le 19 December essai De changer l’histoire du congo….
on nous dira sous peu que ce sondage est une grotesque machinerie de l’impérialisme contre le peuple souverain de la RDC et ses dirigeants, qu’il n’a aucun fondement scientifique honnête, etc. que Lumumba s’en offusquerait depuis sa tombe et que le scénario Lybien ou Syrien est toujours d’actualité , que le peuple doit se mobiliser comme un seul homme derrière ses dirigeants légitimes…… blablabla…..
Manipulation !!! Nous pouvons deviner aisément le ou les » orienteurs » de ce sondage .Qui vous a dit que le Rais était partant pour un troisième mandat . Il ne cesse de le dire ; il respectera la constitution .Pourquoi toute cette agitation ?
« Manipulation », cher ami ? Vous faut-il une expertise des « classiques Harvard ou La Sorbonne » ou alors du caniveau bien plus avisé qu’on ne le pense de nos « parlementaires debout » et de nos éloquents « cafés de commerce » domestiques pour vous faire comprendre que c’est bien court comme justification, politiquement et surtout intellectuellement ?
De plus manipulation contre un « raïs qui aurait confirmé je ne sais où qu’il respectera la Constitution » et une « agitation » plus évidente ailleurs que chez celui qui a fait des pieds et des mains pour obtenir « son » dialogue devant légitimer son « glissement » ; de quoi nous causez-vous ?
Pour moi, autant de « bobards de comptoir » que de « contre-vérités intellectuelles » ; que nous disent-ils dans le fond sinon ?
Une « passion politique » bien trop élémentaire du Congolais (de l’Africain) qui nous conduit à la « défaite de la raison » et que nous reste-il d’un « homme sans raison » ? Un « animal brut » qui ne pense pas ou ne pense qu’avec ses sentiments, une « nature » sans la moindre « culture »…
Et pour quel résultat à terme ?
En effet que dire d’une élite africaine obligée de ne juger la gestion de nos pays non en termes d’efficacité, d’un « contrat social » qui privilégie son accomplissement de la part de ses dirigeants s’abîme dans une soumission dans l’allégeance sentimentale ou idéologique à ceux-ci, à ne les juger qu’en termes de pouvoir en place ou de son opposition à mettre ou non de son côté ? Le malheur du Congolais profond a-t-il une couleur politique et que nous manque-t-il de le juger comme tel ?
Une question à votre position qui nécessiterait réponse,vous vous en doutez bien car si notre fameux raïs avait un tant soit peu répondu aux espoirs que certains dedans et dehors avaient placé en lui à son arrivée, s’il avait tant apporté à notre pays, croyez-vous qu’il serait tant abhorré aujourd’hui par une majorité de la population, car c’est bien ça l’essentiel enseignement de ce sondage n’importe comment vous époumonez-vous à le juger ?
Comment donc à votre niveau vous abandonnez-vous à ne pas juger ce pouvoir à cette aune et vous acharnez-vous ignominieusement contre ceux qui ont l’honnêteté intellectuelle et patriotique de ne le juger qu’en fonction de son bilan, déjà ça ?
On en est là au Congo (et en Afrique) : on se satisfait sans autre exigence et on célèbre « fanatiquement » un « raïs » auquel seuls ses djalelolistes accordent crédit à son bilan et on tresse des lauriers à l’africain Kodjo sans se poser l’essentielle question du résultat médiocre de ses 15 ans de règne dans le cas du premier ou dans celui du second de notre demi-siècle catastrophique de souveraineté en Afrique que ce dernier porte en lui comme haut-cadre et dont il nous a douloureusement gratifié en tant qu’introuvable « facilitateur » dans notre crise…
Compatriote Nsakala, avec votre « manipulation » contre votre « raïs qui contre toute réalité continuerait à vous tromper qu’il n’a jamais eu l’intention de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel » tout Congolais sensé et un brin honnête et responsable aura vite compris dans quelle eau vous baignez si pas dans quelle fange vous pataugez…
Je m’égare peut-être, est-il que le Congo n’est pas « JK » mais un peuple et un territoire qui situent le champ réel de sa gestion et lui subsisteront, aussi je laisse volontiers chacun porter librement son jugement à vos élucubrations (pardon !) ; voilà mon dernier mot !
Mr , la hargne qui perce dans vos propos cache difficilement un fanatisme qui sommeille en vous et dont vous n’êtes peut être pas conscient . Si la culture dont vous semblez vous prévaloir consiste à sermonner ceux qui pensent autrement que vous , vous devez impérieusement la remettre en question . Pour vous un homme cultivé est celui qui s’aligne sur vos élucubrations pseudo politique épistolaires ? Souhaitez vous » castrer » intellectuellement ceux qui ne sont de votre avis sur ces sondages qui sentent l’intoxication à mille lieux ?
Mais encore cher Mr Nsakala ?
C’est vrai jusque-là je ne vous vois pas l’élémentaire début d’une pensée charpentée : « fanatisme, élucubrations pseudo politiques épistolaires, intoxication et manipulation des sondages », c’est à mon goût quelque peu court comme reproche, ça ne mange pas de pain de l’ânonner ainsi au vent encore vous faut-il commencer à le démontrer…
Et si une allergie puérile à la contradiction vous ôte toute capacité d’argumentaire sinon à ne voir dans le mien qu’un « sermon » à votre endroit, ou si à court d’arguments vous n’y voyez qu’une injonction à vous ranger derrière, qu’y puis-je ?
Je ne peux hélas rien pour vous si vous en êtes là, montrez-nous plus de « culture » et d’éthique dans votre allégeance envers votre « raïs » pour être plus crédible, car là elle me parait encore bien aveugle (fanatisme avez-vous dit, le voilà pour moi) ; dans tous les cas moi je ne suis pas votre « petit roi », je n’ai ni moyens ni intérêt à vous contraindre à m’approuver aussi aveuglement, encore moins à vous « castrer intellectuellement », soyez-en rassuré…
Des échos qui nous parviennent outre Atlantique nous informent que touts les sondages qui plébiscitaient la dame Clinton étaient tous à coté de la plaque .Ce qui me fera se méfier désormais des sondages .Qui peut se souvenir des titres » Deeway defeat Truman » ? je n’ânonnais ( permettez moi cette allitération ) donc pas mais m’interrogeais plutôt sur ces sondages qui semblaient venir tout droit de la planète Mars et en une période qui pouvait prêter matière à suspicion .
« Le chef de l’Etat souffre particulièrement dans son propre fief, le Katanga »
« Joseph Kabila » n’est pas katangais ni le fils de Laurent Désiré Kabila. Il faut lire la lettre de Patrick Cocriamont aux Congolais juste après les fraudes électorales massives au Katanga et partout ailleurs en 2011.
Chères Dames, Chers Messieurs les congolais
Je confirme mon point de vue concernant le bien fait de la colonisation belge au profit des populations indigènes du Congo, le fait que Lumumba était un bandit, Kasa-Vubu un incompétent, Mobutu un sanguinaire, Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila deux dictateurs sanguinaires.
Il n’est un peuple que congolais sur terre qui puisse accepter une vie hors de l’imaginable ! Pour cause, les congolais préfèrent s’occuper des histoires qui dépassent leur niveau de vie actuelle en lieu et place de se prendre en charge en partant de petites choses journalières. Le congolais ne réfléchit pas, en tout cas s’il le fait, il ne le fait pas assez pour lui permettre d’atteindre le niveau de vie qu’il veut s’octroyer. On me dirait que c’est la maladie de diamant, de l’or, du coltant, etc. car jamais sur cette terre des hommes les minerais ont battu les puissances. Mais la réalité est que le Congo est une déception pour la Belgique, une déception pour l’Afrique, une déception totale pour toute la terre.
J’ai reçu beaucoup des mails d’indignation de la part des Congolais et de certains hommes politiques belges hypocrites. En effet, je ne fais que dire tout haut ce que la plupart des Belges pensent tout bas. Mon parti politique est injustement étiqueté d’antidémocratique par les autres. Les Congolais ne doivent pas se faire d’illusions, depuis l’accession du Congo à l’indépendance, c’est bien différents gouvernements belges socialistes,libéraux et socio-chrétiens qui soutiennent les régimes dictatoriaux successifs au Congo.
Maintenant tout est fait par les libéraux et les socialistes belges pour imposer à la tête de la RD Congo monsieur Joseph Kabila à la faveur d’une parodie d’élections, (alors que) cet individu est connu par nos services de renseignements comme étant un sujet d’origine Rwandais, ayant passé par plusieurs petits métiers : vendeur ambulant des oeufs à Kigoma, avant de passer pour un taximan en Tanzanie et finir comme ancien militaire de l’armée patriotique Rwandaise. Le pauvre Kinois qui ont applaudi quand Kabila disait le plus innocemment la vérité qu’il fut vendeur des oeufs en Tanzanie, ont cru voir en lui un homme sage pourtant tout le parterre des politiciens informés présents pendant la cérémonie (25 Juin 2006) savaient bien que le Monsieur parlait bel et bien de son histoire, de ses origines et indiquait qu’il est parvenu à arracher ce que ces commanditaires rwandais attendent depuis belle lurette de son passage à la tête de la RDC.Les congolais, peuple applaudisseur, peuple danseur, n’auront à s’en prendre que contre eux-mêmes : il ne suffit pas de balbutier quelques mots de Lingala pour se faire dédouaner ; « tout le monde qui s’exprime en latin n’est pas un romain », disait Titus !
Tous les hommes politiques belges sont au courant de la responsabilité de Joseph Kabila en tant que chef militaire de l’AFDL avec son cortège de massacres, épurations ethniques, génocides et crimes de guerre contre des populations civiles pendant la rébellion visant à chasser le dictateur Mobutu du pouvoir dès 1996. Les rapports décrivant ce génocide tiré du travail de Monsieur Roberto Garreton, de Madame Emma Bonino (prédécesseur de Louis Michel aux affaire humanitaire de l’UE), de Monsieur Aldo Ajello et de Monsieur Christopher Harland, sont consignés depuis 1997 aux Nations Unis et à l’union européenne, mais curieusement tout le monde fait semblant de les ignorer. Ce beau monde aux têtes bien-pensantes oublie que la vérité est très têtue. A beau mentir qui vient de loin !
Combien d’hommes politiques belges ont-ils déjà levé un seul doigt pour demander l’établissement d’un Tribunal Pénal International pour la RDC afin de juger tous les responsables de 5 millions de Congolais morts depuis 1996 ? La politique de l’autruche caractérise bien le monde politique belge ; on ne voit que ce que l’on veut bien voir et on n’entend que ce que l’on veut bien entendre.
Mon parti n’est nullement responsable de l’imbroglio politico maffieux dont les intérêts économiques se moquent obstinément des conditions sociales du peuple congolais. Il est facile de sortir un nègre de la jungle, mais il est très difficile de sortir la jungle qu’il y a dans la tête des congolais. C’est aux Congolais eux-mêmes de se prendre en charge et d’arrêter de se comporter comme des éternels mendiants, éternels danseurs, éternels pleurnichards, éternels applaudisseurs. Il faut surtout arrêter de croire que la solution à leurs problèmes viendra de l’Occident qui ne réfléchit qu’en terme d’intérêts économiques. Franchement, élire un ancien vendeur des ½ufs cuits ou un taximan à la tête de la RD Congo n’est pas la responsabilité des occidentaux quand bien même ceux-ci veulent voir cela arriver pour garantir une extraction des richesses minérales de ce pays sans que personne n’ait à les questionner.
Mon parti souhaite vivement que les conditions sociales des Congolais s’améliorent en RD Congo afin que les 25 à 30 milles Congolais qui vivent en Belgique puissent retourner dans leur pays. La Belgique ne peut pas supporter indéfiniment toute la misère du Congo. Je vous ai tout dit : cesser de danser, cesser de croire que danser même en priant enlèverait vos misères ! Même s’il existait, Dieu ne serait pas là seulement à s’occuper de pleurs de pauvres congolais. Prenez votre destin en mains, soyez maîtres de votre destin, c’est tout ce qu’un vrai ami du Congo peut vous dire pour l’instant.
Peuple congolais, rendez un peu de dignité pour l’Afrique, le monde et surtout le Dieu que vous croyez être congolais, à l’image duquel vous avez été créés : aussi bien le bandit de Lumumba, l’incompétent de Kasa-Vubu, le sanguinaire de Mobutu que son alter ego de Laurent Désiré Kabila sont venus des entrailles congolaises. De ce fait, ils n’étaient que l’image de votre société. Il ne faut pas les rejeter comme s’ils sont sortis d’autres cieux. Vous devez mériter vos dirigeants.
Sincèrement,Patrick Cocriamont Député de la Couronne Belge
Prière d’enlever mon adresse email de tous vos listes de communication, j’en ai marre de m’entretenir avec les gens qui ne comprennent rien des enjeux internationaux sur leur propre pays.
Patrick Cocriamont est un homme politique belge né à Nivelles le 21 septembre 1952
Ancien chauffeur d’autocar, il a été conseiller communal d’Anderlecht de 1994 à 2000.
Il a été député du Front National dans la circonscription électorale du Hainaut du 1er juillet 2004, en remplacement de Daniel Féret, démissionnaire le 29 juin 2004 (élu au Parlement bruxellois), au scrutin de juin 2007. À cette occasion, où il se présentait en tête de la liste Front National, il a été ré-élu député1. Il a siégé jusqu’aux élections anticipées de juin 2010, où la débâcle du FN lui a fait perdre son siège.
Patrick Cocriamont est également conseiller communal à Charleroi depuis décembre 2006.
Depuis la démission de Daniel Huygens, il préside le Front National au sein du Bureau réunifié qui s’est reconstitué suite aux accord conclus entre les deux clans qui se revendiquaient du FN, sous le parrainage du député européen et vice-président du FN français, Bruno Gollnisch.
Patrick Cocriamont a été remplacé par Charles Pire à la présidence du FN suite à un vote du Bureau politique du parti au début du mois d’avril 2011.
Mr Nsakala,
Hélas tout le monde sait qu’un menteur professionnel a tendance à voir d’abord le mensonge dans les propos de son interlocuteur, la manipulation, mais tout le monde sait aussi qu’un sondage peut ne pas prédire le bon résultat final parce que simplement il n’est pas bon : soit il n’a pas posé de bonnes questions, soit n’a pas privilégié d’interroger les bonnes personnes, soit s’est buté à des personnes qui pour une raison ou une autre ne disaient pas la vérité, etc, etc…
A qui profiterait de ne pas pronostiquer les résultats effectifs, au sondeur (qui saboterait exprès son travail !) ou au commanditaire (qui verrait ainsi annulé son dessein d’influencer les résultats !) ? Si peu fier de son travail ou si suicidaire ? Ce sont plutôt les premiers à être désolés de leurs mauvais résultats…
La vérité est qu’en Occident, « la science sondagère » semble avoir perdu de son expertise : en 2005 avec les référendums européens, lors du Brexit et aujourd’hui avec la surprise Trump…, les résultats ont défié les oukases des élites intellectuelles et politiques souvent relayées trop rapidement dans les « pronostics »…
Et ce sont d’abord les sondeurs à s’en trouver désarmés, leurs méthodologies et leurs recrutements n’affrontent pas courageusement et objectivement la nouvelle « sociologie politique occidentale » avec ses surprises qui les déroutent…Dans beaucoup de pays une profonde revendication d’« isolationnisme », un « dépit des dirigeants conventionnels » n’est pas encore bien perçue et surtout digérée à brouiller leurs études…
Et il faut le dire, loin de signifier un complot d’en haut ce désir de protectionnisme, (les Américains de plus en plus préoccupés par leur déclassement devant la mondialisation actuelle ne veulent plus que leurs dirigeants s’occupent du reste du monde mais d’eux), s’explique par la prise du pouvoir d’en bas, le peuple a repris ses rennes !
C’est exactement le même phénomène chez des Congolais qui seraient enfin libres de choisir leurs dirigeants du moins c’est l’exercice qui leur a été offert dans ce sondage ; on peut en discuter certains résultats mais on ne peut comprendre ce défaitisme et ce complexe d’infériorité qui pousserait à ne pas louer leur désir si sain de vouloir l’alternance, le changement ; voilà…
Des pareils sondages avaient pourtant donné Hillary vainqueur des élections aux USA! Où en sommes nous?