A l’appel de l’association Ibuka (Souviens-toi), de l’Union des étudiants juifs de France (Uejf) et de SOS-Racisme, environ cent cinquante militants ont inauguré dimanche soir 6 avril une « stèle provisoire » à la mémoire des victimes du génocide des Tutsi devant le Quai d’Orsay à Paris.
Ces associations voulaient souligner que les autorités françaises n’ont toujours pas agréé dans la capitale un site d’installation d’une stèle commémorative du génocide des Tutsi du Rwanda, malgré des années de démarches. Une situation que certains militants n’hésitent pas à qualifier de « l’expression d’un négationnisme d’Etat français ». La « stèle provisoire » a été posée sur la grille d’entrée du ministère des Affaires étrangères, à l’angle du quai d’Orsay et de la rue Robert Esnault-Pelterie à Paris.