Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a tenté de démêler la crise politique ce week-end. Mais une déclaration de Joseph Kabila concernant une possible révision de la Constitution a jeté le trouble et la confusion.
Pas sûr que la mission de l’ONU soit repartie rassurée de Kinshasa. Censée trouver une porte de sortie à la crise politique congolaise, les ambassadeurs des Nations unies ont surtout constaté les profondes divergences qui subsistent entre la majorité et l’opposition, malgré l’accord signé à l’issu du dialogue politique fin octobre. Mais ce sont surtout les propos du président Joseph Kabila, tenus devant la délégation onusienne, qui inquiètent. Le chef de l’Etat, plutôt que de jouer la clarté sur son avenir politique, a brouillé les cartes en évoquant une possible modification de la Constitution pendant la période transitoire qui pourrait lui permettre de briguer un nouveau mandat, ce que lui interdit l’actuelle Constitution. Répondant à une question du représentant du Royaume-Uni, Stephen Hickey sur un hypothétique troisième mandat, le président Kabila a précisé que la Constitution était claire sur la limitation à deux du nombre de mandats, mais qu’il était possible de l’amender. Avant d’ajouter qu’il était « curieux que le Conseil de sécurité de l’ONU se focalise sur une violation de la Constitution en RDC alors qu’il y a tellement d’autres violations dans la région. » En d’autres termes, Joseph Kabila ne ferme pas la porte à une modification du texte fondamental lui permettant d’être de nouveau candidat aux prochaines élections.
« Que cette visite soit la dernière »
Les propos de Joseph Kabila apparaissent donc bien peu rassurants alors que la République démocratique du Congo (RDC) est plongée depuis plusieurs mois dans une crise politique profonde. L’opposition accuse en effet le président congolais d’avoir retardé volontairement le processus électoral afin de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son deuxième et dernier mandat, le 19 décembre 2016. La Cour constitutionnelle a d’ailleurs opportunément autorisé l’actuel chef de l’Etat à rester à son poste jusqu’à l’organisation des prochaines élections, fixées pour le moment fin avril 2018, soit un an et demi de prolongation de mandat. Si le porte-parole du gouvernement a tenté d’arrondir les angles après les propos présidentiels en précisant que Joseph Kabila « est un homme qui n’a jamais violé un engagement », Lambert Mende a également souhaité, dans un entretien au site Actualité.CD, que « cette 13ème visite du Conseil de sécurité soit la dernière ». Une déclaration qui sonne comme un avertissement à la communauté internationale, des plus en plus préoccupée par la dégradation de la situation en RDC.
Droit à manifester, rétablissement de RFI…
Il faut dire que les reproches de l’ONU sont nombreux envers Kinshasa. La délégation du Conseil de sécurité a appelé à un processus politique « plus inclusif » permettant « une transition pacifique qui doit conduire à des élections apaisées. » Des conditions, qui pour le moment, sont loin d’être remplies. Le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté le dialogue, a réaffirmé devant les délégués de l’ONU sa volonté de voir les élections se tenir en 2017, et non en 2018, mais surtout de voir partir Joseph Kabila au soir du 19 décembre. Ce que n’accepte pas la majorité présidentielle. La délégation de l’ONU a également demandé aux autorités congolaises le respect du droit à manifester, alors que la mobilisation de l’opposition du 5 novembre dernier avait été interdite par le gouverneur de Kinshasa. Autre exigence de l’ONU : le rétablissement du signal de Radio France Internationale (RFI), coupé depuis plus d’une semaine à Kinshasa. Les autorités accusent en effet la station de « trop laisser s’exprimer les opposants » au président Kabila. Enfin, la délégation de l’ONU s’est exprimée sur le sort des prisonniers politiques, dont elle demande la libération. Une liste de ces derniers a été demandée par le président Kabila… élément cocasse puisque cela fait plusieurs fois qu’une telle liste est communiquée aux autorités… sans effet pour le moment.
Kabila n’a pas renoncé au pouvoir
La visite du Conseil de sécurité à Kinshasa, si elle n’a évidement rien réglé, aura eu le mérite de mettre en lumière les intentions du camp présidentiel et ce, malgré l’accord politique qui vient tout juste d’être signé avec une frange de l’opposition. Les échanges entre l’ONU et le chef de l’Etat démontrent que ce dernier n’a clairement pas renoncé au pouvoir… et bien au-delà de la période intérimaire. Le président congolais compte bien profiter du répit de la « transition » pour organiser son maintien au pouvoir : modification de la Constitution, référendum… ou encore nouvelle prolongation de la période intérimaire (les justifications ne manqueront pas : manque de moyens financiers, problèmes techniques, difficultés de révision du fichier électoral… ).
Morceler un peu plus l’opposition
Joseph Kabila pourrait continuer de jeter le trouble sur la situation politique concernant la nomination imminente du nouveau Premier ministre issu de l’opposition. Ce week-end, les tractions allaient bon train à Kinshasa, où le Rassemblement affirmait avoir été contacté pour la Primature, alors que le poste doit revenir à un membre de l’opposition présent au dialogue (ce qui n’est pas le cas du Rassemblement). Une déclaration qui devrait inquiéter Vital Kamerhe, à la tête de la délégation de l’opposition au dialogue, et en pôle position pour récupérer le poste de Premier ministre. Au final, Joseph Kabila a encore beaucoup de carte entre les mains pour brouiller l’échiquier politique et continuer à morceler l’opposition. Et ce n’est visiblement pas une visite du Conseil de sécurité à Kinshasa qui l’empêchera de s’accrocher à son fauteuil.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Alias Joseph Kabila est un imposteur et usurpateur qui trône abusivement et en toute impunité en République démocratique du Congo. Celui qui n’a jamais été élu au Congo ni avec l’élection Louis Michel de 2006 encore moins avec son hold-up électoral de 2011 est un vrai psychopathe. Hippolyte Kanambe Kazembere est schizophrène qui croit comme fer que le Congo est son butin de guerre. Il veut s’octroyer un troisième mandat alors que les 16 ans de sa gestion sont une calamité. Le 19 décembre à 23h59, son second mandat usurpé prend fin. Pour ses crimes, sa haute trahison et forfaiture, Alias Joseph Kabila sera capturé. Il devra passer un test ADN pour savoir sa vraie identité. Il séjournera à la prison de Makala avant son transfert à la CPI.
Mr l’ambassadeur de l’Angolais auprès de l’ONU vous êtes entrain de joués la comédie et ne prenez pas le Congolais comme des imbéciles.Si je dis ça, c’est par rapport à la photo de votre de rencontre avec le président Kablia .Pourquoi vous vous inclinez quand votre collègue français salue Mr Kabila ?D’ailleurs Mr Kabila vous a répondu que cette mission soit la dernière et que les pays de la sous région ne respectent pas leurs propres constitutions.<< Bref laisser la communauté internationale dire la vérité à Kabila ce n'est pas l'Angola qui doit représenter cette mission parce que votre président à parler de bêtises sur l'accord politique de Kabila ,Kamehre et Kodjo. La Vraie opposition congolaise veut voir le départ de J Kabila le 20 décembre 2016 sans effusion de sang.
La plupart des hommes politiques sont mediocres sur tout les points ,l’afrique central est la region ou la population devrai vivre heureux,la realite est triste a cause des elites avide du pouvoir pourquoi boko haram est arrive a cause des dirigeants corrompus,il faut un soulevement populaire,pour se debarrasse des hommes politiques mdiocres
En 2006, les élections calamiteuses et contestées, on a déclaré le président KABILA Joseph vainqueur.
En 2011, encore une élection contestées qui a vu la réélection du président Joseph KABILA.
En 2016, pas d’élection. Dialogue exclusif, car ça ne concerne que ceux qui sont d’accord que le président Joseph KABILA. Avec comme récompense le partage des postes ministériels.
Que veut le peuple Congolais ? Le peuple prend acte du manque de la volonté politique de ces dirigeants. Le peuple n’ignore pas qu’au 19/12/2016 à 00 h01’, le poste du président de la république est vacant. Donc le respect de la constitution s’impose. Évidemment, les malhonnêtes intellectuels diront « Que le président restera en place jusqu’à la mise en place du nouveau président élu » Ce qui nous amène à dire qu’il restera en place dans la mesure où il y a eu des élections. Mais il n’y a pas eu des élections. Il y a vacance du pouvoir à la fin du mandat présidentiel.
Le président du sénat va devoir diriger le pays durant 90 jours et préparer les élections. Dans la mesure où le président du sénat sera dans l’impossibilité d’organiser les élections en temps et en heure répartie, Là, nous allons vers la configuration proposée par l’ABACO.
Un gouvernement de salut public dirigé par un président de transition. Aucun membre de ce gouvernement ne sera candidat à l’élection présidentiel. Sinon, celui qui veut –être candidat, démissionne 6 mois avant les élections où il s’abstient à ne pas être candidat.
Le SADEC, pour le peuple congolais, c’est un groupement des dictateurs qui ne sont pas des bons conseillers.
La communauté internationale, le peuple congolais est surpris de leurs discours diplomatique, surtout ils ont été témoins des assassinats du mois de Janvier 2015 et ceux du mois de septembre 2016. Pacifiquement, le peuple Congolais refuse un coup d’état de fait. Et le peuple n’est pas armé, le peuple n’a pas menacer de tirer un seul coup de feu. La communauté internationale sait qui a des armes et qui tire à balle réelle contre son peuple.
En application de l’article 64 de la constitution congolaise, le peuple sera dans son droit constitutionnel.
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Je viens de suivre sur la RTNC-Télé Pprd la conférence de presse du Vuvuzélateur Lambert Mende. Il s’appuie sur la loi 002 du 22 juin 1996 sur l’exercice de la liberté de la presse au Zaïre pour couper le signal de RFI. Cette loi a été faite dans la précipitation avant la fuite du dictateur de Mobutu, cette loi a plusieurs lacunes. Par exemple, elle ne reconnait que deux secteurs: public et privé. Elle n’a rien sur le tiers secteur. Et les radios associatives et communautaires n’y figurent pas. Nous nous étions battus et aujourd’hui la RDC à plus des radios communautaires que l’Afrique du Sud. Lambert Mende et ses juristes sont des apprentis sorciers, des prédateurs de la liberté de la presse.
Ce n’est pas avec des paroles que l’on peut demander à un criminel comme Kabila Joseph de respecter les textes qu’il ne comprend pas et qu’il n’a jamais respectés. Lorsqu’on fait l’erreur d’emmener un diablotin chez soi, il ne faut pas attendre qu’il ait des cornes pour le faire partir et surtout il ne faut pas négocier avec lui. La place du bandit c’est la prison. Et voilà là où il faut envoyer Kabila Joseph.
Le calcul est simple et facile, tout est question de volonté
N’encourage jamais le diable pour qu’il t’emmène à l’enfer. KABILA n’est le bien de la RDC plutôt le mal car il vise la guerre en ce pays où TSHISEKEDI a installé la démocratie. Le 19/12/2016 est le jour « J » en RDC car le peuple congolais s’intéresse fort de la politique de son pays pour barrer la route aux faux patriotes qui ne travaillent pas en faveur de ce dernier. Pour le CLUB-VOA/UVIRA, MAKA WA-BO