Le dernier rapport intermédiaire du groupe des experts de l’ONU pour la République démocratique du Congo (RDC) est accablant pour l’armée congolaise et la Monusco. Les experts affirment qu’aucun groupe armé n’a été démantelé depuis 2014.
Depuis la chute de la rébellion du M23 fin 2013, les groupes armés continuent de sévir à l’Est de la RDC malgré les opérations militaires de l’armée régulière et des casques bleus de la Monusco. Le constat est amer pour le groupe d’experts de l’ONU qui vient de publier son rapport intermédiaire destiné au Secrétaire général des Nations unies. Trois groupes armés restent toujours très actifs au Congo : les ADF, les FDLR et les FRPI.
Les ADF « intacts »
Installée en RDC depuis 1995, la rébellion ougandaise des ADF (Forces démocratiques alliées), impliquée dans les massacres à Beni, « semble largement intacte » selon le groupe d’experts et ce, malgré l’arrestation de leur chef Jamil Mukulu fin avril 2015 en Tanzanie. « Le nombre de combattants ayant quitté le groupe armé en 2015 étant faible, il est difficile de dresser un tableau d’ensemble de l’état actuel des ADF et notamment de l’emplacement exact de leurs camps » explique le rapport. Ces rebelles sévissent encore à Beni où 350 à 450 civils ont été tués dans la région entre octobre 2014 et juin 2015. Des attaques attribuées « en partie » aux ADF. Das ce dossier les experts regrettent également le décès du général congolais Lucien Bahuma, à la tête des opérations Sukola I, qui a fortement ralenti la lutte contre les ADF sur le terrain.
FDLR : de piètres résultats
Le rapport de l’ONU pointe ensuite les maigres progrès dans la traque aux FDLR, les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda, présents au Congo depuis la fin du génocide de 1994. La phase de désarmement volontaire des FDLR s’est achevée en janvier 2015 avec de piètres résultats : seulement 339 rebelles désarmés. Des opérations militaires ont ensuite repris dans la zone, obligeant les FDLR « à se retirer de certaines de leurs positions et ont perturbé provisoirement certaines de leurs sources de revenus » précise le groupe. Mais le bilan est sans appel : « les capacités militaires des FDLR restent jusqu’ici intactes ». Dans les opérations anti-FDLR, 35 combattants ont été tués.
Les FPRI continue d’enrôler des enfants
Troisième source d’inquiétude insécuritaire du groupe des experts de l’ONU : les Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI). Selon l’ONU, ce groupe armé, l’un des plus anciens opérant dans l’Est de la RDC, commet encore de nombreux pillages, viols et enrôle toujours des enfants au sein de sa milice. Les experts estiment que l’opération Safisha de 2013 et les deux tentatives de désarmement de 2014 et 2015 ont toutes été un échec. Le seul « effet » de ces opérations à simplement été « de disperser es FPRI dans la région de Walendu-Bindi en Ituri ». Leur chef, Cogra Matata, a été arrêté en janvier 2015, mettant les rebelles sous le commandement du « colonel » Adirodu Mbadhu. En juin 2015 les experts de l’ONU estiment entre 400 et 600 le nombre de combattants du FRPI.
« Une enquête indépendante sur les massacres de Beni »
Deux ans, presque jour pour jour avec la reddition de la rébellion du M23, la situation sécuritaire reste toujours très instable à l’Est de la République démocratique du Congo. ADF, FDLR et FPRI sont toujours actifs, ainsi que de nombreux groupes locaux d’autodéfense Maï-Maï, notamment les Raïa Mutomboki, ou les Bakata-Katanga qui sévissent au Nord de la province minière. La situation politique explosive à un an de l’élection présidentielle inquiète de nombreux observateurs du pays et des bruits de bottes se font sentir au Nord-Kivu – voir notre article. Les experts de l’ONU préconisent un certain nombre de recommandations aux autorités congolaises : lancer une enquête indépendante sur les massacres de Beni, poursuivre les personnes qui recrutent des enfants dans les groupes armés, prévoir les moyens financiers de la démobilisation ou enregistrer toutes les armes des soldats de l’armée régulière. Des recommandations particulièrement dures pour la Monusco. Les experts demandent au Conseil de sécurité de se pencher sur les raisons pour lesquelles la Monusco ne parvient pas à protéger les civils de la région de Beni et recommandent un appui supplémentaire aux casques bleus. Des renforts que réclament les populations locales depuis plusieurs mois.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
on sais dejà le Congo n a jamais reussi tjr l echec depuis l entré de notre jeune president rwandais congolais, tanzanien,
LA MONUSCO NE VEUT PAS VOIR LA RÉALITÉ EN FACE;CES GROUPES ARMES SONT CONSTITUES DES MILITAIRES RWANDAIS DÉPLOYÉS ET D’AUTRES SONT INFILTRES DANS LES FARDC PAR PAUL KAGAME ET SON CHEVAL DE TROIE KABILA JOSEPH QUI SONT DES FOURNISSEURS D’ARMES ;COMMENT LA MONUSCO DOIT COHABITER AVEC LES ARMEES RWANDAISES DEGUISES EN FARDC D’AUTANT QUE TOUS LES GÉNÉRAUX OPRERANT AU KIVU SONT ISSUS DES ARMPEES RWANDAIS ENFILTRES PAR KIGALI .LE RAPPORT D’ENQUÊTE D’INFILTRATION DES OFFICIERS MILITAIRES ET CIVILES RWANDAIS TUTSI ETABLIS PAR HONNORE NGBANDA DONNENT AVEC PRÉCISION LEUR NOMBRE LEURS NOMS ET LEURS POSITIONNEMENT AUX SOMMETS DE DIFFERENTS SERVICES DES FORCES ARMEES CONGOLAISES QUI SONT DIRECTEMENT GEREES ET CONTROLEES PAR PAUL KAGAME PAR L’INTERMEDIAIRE DEU GENOCIDAIRE RWANDAIS TUTSI,CHARLES BISENGIMANA ,LE VERITABLE CHEF D’ETAT MAJOR DES FERDC RWANDAISES DE KINSHASA;SOUS CET ANGLE LA ?MONUSCO DOIT REVOIR SON PLAN CAR DANS CONFIGURATION ACTUELLE DES FERDC QUI A RENDU FACILE L’EXÉCUTION D’UN OFFICIER CONGOLAIS DE SOUCHE QUI ,MAMADOU NDALA ,QUI NE REPONDAIT PLUS AUX ASPIRATIONS DU MAITRE DE KIGALI QUI EST LE VERITABLE CHEF D’ETAT DU CONGO ET CELA EST ETABLI DE MANIÈRE INDISCUTABLE ET CE N’EST PAS KABILA QUI VA DIRE LE CONTRAIRE QUI N’EST QU’UN SIMPLE CONSUL DANS LA COLONIE RWANDAISE DU CONGO