Le M23 a pris le contrôle de la ville de Kanyabayonga, porte d’entrée vers le Grand Nord-Kivu. Cette poussée rebelle, que l’armée congolaise n’a pas réussi à stopper, pourrait permettre au M23, soutenu par le Rwanda, de rejoindre une autre zone de conflit contrôlée par les ADF, un groupe armé affilié à l’Etat islamique.
Les dernières semaines d’affrontements entre l’armée congolaise, leur milice supplétive Wazalendo, et le M23 ont nettement tourné à l’avantage de la rébellion soutenue par le Rwanda. En fin de semaine dernière, les rebelles se sont emparés de Kanyabayonga, une ville de 60.000 habitants, qui ouvre la voie vers le Grand Nord-Kivu. Le M23 a d’abord pris le contrôle des cités de Miriki et Kamika, avant de fondre sur cette ville stratégique du Nord-Kivu. La chute de Kanyabayonga s’est déroulée selon un scénario bien rôdé depuis le retour du M23 dans l’Est congolais. Il y a d’abord des bombardements rebelles, puis une avancée du M23 contre les milices Wazalendo présentent au plus près du front, et enfin, un repli stratégique des forces gouvernementales, toujours impuissantes à stopper la rébellion. Avec la résurgence du M23 fin 2021, ce sont désormais une cinquantaine d’entités et d’agglomérations qui sont contrôlées par la rébellion sur les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero, dans la vaste province du Nord-Kivu.
Une « jonction » avec les ADF ?
La présence rebelle se situe maintenant sur trois grands fronts distincts. Au Nord et à l’Ouest de Goma, le M23 encercle la capitale provinciale, en tenant notamment le verrou de Sake qui permet de relier le Nord-Kivu au Sud-Kivu. Les rebelles poussent aujourd’hui vers un troisième front, au Nord, avec la prise de Kanyabayonga, mais aussi de Kirumba. Le M23 poursuit actuellement son avancée vers Butembo et Beni, les deux grandes cités du Grand Nord-Kivu. En progressant vers ces territoires, le M23 progresse vers des zones contrôlées par les ADF, un groupe armé très actif depuis son allégeance à l’Etat islamique. Cette possible « jonction » pourrait isoler une grande partie du Nord-Kivu des forces loyalistes, des ONG et des troupes régionales africaines de la SADC, censées lutter contre le M23. Même si rien ne relie M23 et ADF. Pour expliquer les revers de l’armée congolaise dans le Nord de la province, les experts militaires mettent en avant la forte mobilisation de l’armée régulière au Sud, dans la zone de Sake, pour éviter que Goma ne tombe aux mains des rebelles. L’état-major congolais a notamment été obligé de dégarnir ses troupes dans les régions où sévissent les ADF. Résultat : le groupe islamiste a tué plus de 200 civils le mois dernier.
« Verrouiller » le Grand Nord-Kivu
Jusqu’où peut avancer le M23 ? Difficile à dire, même si les cadres du mouvement ne cache leur volonté d’aller jusqu’à Butembo et Beni. Selon un expert militaire occidental, il sera difficile pour la rébellion de prendre le contrôle de territoires supplémentaires sans risquer d’en perdre d’autres. D’où la stratégie de rallier des régions sous emprise d’autres groupes armés, comme les ADF, pour « verrouiller » le Grand Nord-Kivu. A Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a convoqué un conseil de Défense élargi, où siégeait l’ancien ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, rétrogradé aux Transports dans le nouveau gouvernement. Signe que le pouvoir a encore besoin du soutien du patron du MLC, proche de l’Ouganda. Le ministre de la Défense fraîchement nommé, n’est pas vraiment reconnu pour son expertise en matière militaire, et depuis l’éviction de Jean-Pierre Bemba, tout ce qui concerne l’armée congolaise est géré par le très influent chef de la maison militaire, Franck Ntumba.
Remaniement sécuritaire en vue
La nouvelle Première ministre, Judith Suminwa, avait décidé de mettre le dossier du retour de la paix à l’Est sur le haut de la pile. Elle a même effectué son premier déplacement en province à Goma pour réaffirmer l’engagement du gouvernement auprès de la population et des réfugiés. Un symbole fort. Ironie du sort, les rebelles du M23 se sont emparés de Kanyabayonga juste après son départ. L’offensive rebelle tombe également au plus mal pour le président Tshisekedi, alors que le médiateur angolais de la crise à l’Est, Joao Lourenço, ferraille pour obtenir une rencontre entre le président congolais et le Rwandais Paul Kagame. Kinshasa refuse pour le moment, car trop affaibli sur le terrain militaire. Dans les couloirs de la Présidence congolaise, plusieurs voix annoncent un prochain remaniement de l’appareil sécuritaire, principalement au sein de l’armée congolaise.
Christophe Rigaud – Afrikarabia
« Selon un expert occidental »! Tout cela pour donner un peu de credibilité à votre analyse!
Je vous donne mon opinion:
1. Aucun lien possible entre le M23 et ADF. Ni philosophique ni communauté d’intérêt.
2. Tant et aussi longtemps que l’injustice contre les Congolais rwandaphones surtout Tutsis- exil forcé, tuerie, apatridie – tant et aussi longtemps qu’ils seront privés de droit à leur terre ancêstrale, la guerre va continuer et la victoire sera la leur.
3. La guerre se gagne quand on a une cause noble à défendre.
Ce n’est pas la quantité des moyens – humains et materiels, la haine et le ressentiment en plus qui font vaincre- Seuls la cause, la determination, l’abnégation et le caractère sont déterminants.
Mr Kay…….. ayez le courage d’assumer votre véritable rôle et identité ici et n’usurpez pas d’être Zaïro/Congolais pour une prétendue injustice contre les Congolais rwandaphones mieux Tutsis. Je suis d’un âge où sous Mobutu j’ai étudié sans le moindre problème à l’Université avec des Rwandophones et même des Rwandais tantôt avec l’argent du contribuable Zaïrois (bourse) tantôt avec l’argent non avoué de réfugié et ne peux donc supporter vos lâches rodomontades.
Nous avons le droit de venir nous épancher sur un site comme celui-ci y raconter nos vérités et contre-vérités mais avec le devoir de les assumer. Honte et déshonneur à celui qui est attrapé la main dans le sac en train d’enfumer son monde. Nous sommes ici soit l’auteur journaliste d’un article, soit le Congolais ou le Rwandais concernés par les faits mais aussi le pseudo-Congolais ou vrai Rwandais qui joue à la victime. Il importerait alors oh combien que chacun assume d’où il parle.
Vous voilà alors Mr Kay en lâche incapable d’assumer son numéro de défenseur des aigrefins Rwandais spécialisés à escroquer les Congolais, leur voler leurs minerais et lorgner sur leurs territoires. Qui d’autre en effet Kagame sinon le leader Tutsi qui depuis le génocide rwandais de 1994 en a fait son fonds de commerce et a exporté le conflit Hutu Tutsis de son pays au Congo y provoquant un génocide oublié avec l’indifférence de la CI sur mauvaise conscience de la CI et du coup la vie en bonne intelligence des Congolais pure souche avec des Rwandophones a périclité. Alors, Mr ne travestissez pas si cupidement et si lâchement la vérité, arrêtez vos salamalecks d’une cause noble, la guerre en cours comptera un jour ses vrais coupables
Mr Nsumbi,
je vous conseille d’être moins colérique. Quand on perd son sang froid, on perd également sa raison.
J’habite un pays dans lequel des citoyens ne partagent pas nécessairement la même identité. Mais partagent la même nationalité. « De père et de mère » ou de « souche » sont d’un autre âge.
Je serai à l’aise de partager le Masisi de mes ancêtres avec des autres congolais même s’ils viennent de Kasaï, de Bandundu ou de l’Équateur.
Soyez tolérant
Encore une contre-vérité sur le mode escroc !
Vos ancêtres Tutsis ont habité le Masisi depuis quand ; le Masisi n’a-t-il été habité ou n’est-il habité que par les Rwandophones, n’y a-t-il pas des Rwandophones Hutu au Masisi ???
Les Congolais du Kasaï, du Bandundu, de l’Equateur… n’ont pas besoin de votre permission ni de celle de Kagame pour habiter le Masisi, ils sont dans leur pays quel que soit le coin. La loi Congolaise reconnaît les tribus et leur implantation et appelle à ne pas s’encombrer des communautés même s’ils viennent du Rwanda.
N’oubliez surtout pas ce fait capital : cela n’est devenu un problème important qu’avec Kagame qui depuis le génocide rwandais qui a vu des Hutu et Tutsis bien rwandais s’entretuer entretués entre eux sans implication des Citoyens Zaïro/Congolais exporter pour des besoins vitaux de son pays son conflit séculaire au Congo.
A le louer ou à s’en inspirer d’avoir reconstruit son pays ne dédouanera jamais ses crimes au Congo !!!
Revenons sur la question majeure de l’insécurité dans l’Est de la RDC : pourquoi les Rwandais y tuent des Congolais et occupent des territoires ???
La réponse est de plus en plus connue de toute la planète : le Rwanda pauvre et surpeuplé de Kagame a un besoin vital des richesses et des terres de l’Est du Congo et s’emploie malignement à s’en emparer.
Il a beau crier à la menace des FDLR enclavés au Congo, tout le monde sait que ce n’est qu’un prétexte d’escroc ; il a beau convoquer la compassion de ses frères de tribu Tutsis habitant le Congo prétendument persécutés, personne ne lui en donne le droit, son objectif est ailleurs.
Bien sûr aujourd’hui la RDC est mal gouvernée et cela offre une passerelle en or au voleur Kagame pour s’y engouffrer mais cela ne donne aucun droit juridique, politique ni humanitaire de tuer et d’occuper le Congo, ça ne le restera pas éternellement.
Voilà la dure vérité d’une guerre de 30 ans mais j’en suis convaincu, un jour la vérité et la justice triompheront de calculs mercantilistes et le bon voisinage entre Rwandais, Ougandais, Burundais, Kenyans sera de retour…
Mr Kay, en me relisant quelques jours plus tard je me résous à une anecdote à votre adresse Je la construis de suite pour ma pauvre démonstration mais elle le reste en tant que témoignage de vie…
Au Collège chez les Jésuites au Kongo Central j’ai connu un professeur qui s’appelait Kayumba, curieusement comme Kay…
Tout ce que je savais de sa vie personnelle est qu’il était rwandais ou d’origine rwandaise. Jamais alors jamais en dehors des susceptibilités mutuelles en sa qualité de professeur même s’il ressemblait davantage à un étranger par rapport à d’autres rwandophones que je connaîtrai plus tard à l’Université et dont je n’ai reconnu le statut que bien plus tard au décours de l’épisode du génocide, je n’ai eu vent d’une hostilité à son égard parce qu’il était rwandais.
Je ne sais ce qu’il est devenu mais j’ai vaguement appris par la suite qu’il était Tutsi et réfugié à l’époque en cette qualité.
C’était entre 1968 et 1970 et cela représente les relations entre Rwandophones et Congolais de souche pour témoigner même si c’est loin de votre Masisi natal de la bascule qui adviendra après le génocide rwandais de 1994 d’où vous refusez de voir l’émergence de ce narratif victimaire des Tutsi persécutés.
Encore une fois le génocide restera un horrible crime mais celui de 1994 au Rwanda a été commis par des Rwandais contre des Rwandais, ne l’oubliez jamais.
Quittez svp vos ressentiments personnels tous légitimes qu’ils soient pour plus de raison et croyez-moi une discussion saine s’installera alors sans s’encombrer des vues du satrape Kagame qui le restera malgré ses succès pour son pays.
Mr Nsumbi,
Si vous acceptez d’apprendre – c’est le debut de savoir-
1) Veuillez vous référerer à la page 20-22 du livre du Père Pagès en 1933 (voir lien ci-dessous). Il n’était pas Rwandais! Il explique comme une partie du Rwanda a éte attaché à l;Uganda et les autres régions au Kivu – partie congolaise.
https://francegenocidetutsi.org/PagesUnRoyaumeHamiteAuCentreDelAfrique.pdf
2) https://.hrw.org/reports/1996/Zaire.htm
« The origins of the Banyarwanda population in North Kivu are diverse. The arbitrary establishment of colonial boundaries placed a large population of people formerly subject to the Rwandan king outside Rwandan territory.6 The capricious manner in which the European colonial powers carved up the African continent placed several regions formerly connected to the pre-colonial Rwandan kingdom within the boundaries of the Belgian Congo. Under the principles set down in the 1885 Conference of Berlin and formalized in a convention signed in 1910 between Germany, Belgium, and England, the Rwandan territories of Goma, Jomba, Bwisha, and the Island of Idjwi, among others, were attached to the Belgian Congo, while the region of Bufumbira was integrated into the British colony of Uganda. Accordingly, some of the Banyarwanda descend from families that have lived for centuries on land which today lies within Zaire. »
Pensez-vous vraiment que c’est la faute à Kagame?
Mr Kay,
1. à la bonne heure, vous me demandez d,apprendre ? Si vous connaissiez mon niveau d’études, vous n’oseriez pas ; passons…
2. J’ai hélas passé quelque temps à consulter la bibliographie crédible sur la géographie, l’histoire, la sociologie… de l’Est de notre pays depuis le génocide rwandais ; je ne peux prétendre en connaître tout mais peut-être assez pour défier de façon documentée…
3.Tenez, a) il est de notoriété scientifique aujourd’hui que l’existence d’un royaume hamite en Afrique centrale relève davantage du mythe – même si tout est respectable est se fonde sur l’histoire, du moins telle que vécue ou interprétée…
b) déjà nulle part dans la documentation que vous brandissez, il n’est attesté que malgré sa notoriété et son influence le royaume du Rwanda n’a conquis ni occupé durablement les petits royaumes de son Ouest qui lui ont toujours résisté ;
4. Bref je ne peux que vous conseiller d’autres études et consultations y compris celles qui contestent vos convictions et venez me revoir si vous n’êtes toujours pas convaincu, je vous conseillerais peut-être alors les bonnes sources. Voilà !
Mr. Nsumbu
Faire des études donne accès aux connaissance alors que l’intelligence et le discernement sont autres choses.
Ms Nsumbu, le document dont je fais référenc a été écrit en 1933 par des Belges. Si vous me proprosez d’autres, je les garderai. Pas juste que des parole parole.
Note: Royaume hamite est une création européenne – les savants occidentaux du moment. Ce qui n’est pas leur création,c’ est que le Rwanda est une nation milénaire et que le Congo est une création belge.
Tout à fait : le royaume du Rwanda a été un royaume fort dans une Afrrique des Grands lacs bien plus large. Et c’est bien vrai que ce n’est pas une création étrangère à la seule exception que le Congo belge que vous qualifiez de création européenne contenait des royaumes et des empires.
Au moins vous reconnaissez déjà que le fameux royaume habité es une création européenne davantage fondée sur des mythes et spéculations des européens qui découvraient l’Afrique que sur une définition scientifique historiographique.
*** royaume HAMITE…Q
Mr Nsumbu
On finira par se comprendre.
Le mot Hamite est une importation européene que l’on a calqué aux certains peuples habitant le le long du fleuve Nil (Nilotiques).
Mais pour diviser et régner, ils les ont assimilés au Semites et puis on trouva le terme Hamites. Je suis sûr que dans votre coin du pays, ils ont essayé de differencier les peuples.
Mais tout cela ne peut faire oubier qu’au moment du tracée des frontières formalisée en 1911 (this is a fact), une partie du peuple rwandophone ou Banyarwanda (Tutsi, Hutu et Twa), s’est retrouvé dans ce qui allait devenir le Congo Belge – Zaïre, RDC successivement.
Ce fait ne peut être effacer comme cela par de discours haineux et les gens qui ont façonné cette partie de ce pays naissant disparaitre. Je vous défie de me citer une colline dans le Masisi et le Rutchuro (Rucuro en fait) qui ne porte pas un nom rwandais. Pas pour dire que cette partie appartient auRwanda actuel mais pour dire qu’elle en faisait partie.
Deux options sont possibles:
1. On laisse des Congolais d’origine rwandaise s’épanouir comme tous les autres – Pas les manger comme on le fait maintenant – Primitivité quelqu’un disait.
ou
2. On les laisse partir avec leur terre, de gré ou de force.
Mr Kay,
Vous raisonnée et vaticinez comme un escroc qui tient à ce qu’il a volé et non comme un propriétaire qui doit garder son bien, du coup pas capable de cohabiter avec les voisins, pas doué pour faire la paix…
Exactement comme fonctionne Kagame. Nous verrons comment il finira : l’escroc qui fait du génocide son fonds de commerce et en justifie de piller les ressources du Congo et de prétendre à ses territoires.
Vous ne semblez saisir ce noeud de vipère rongé par la cupidité et risquez d’y être empoisonné.
Demain est un autre jour…