L’un des principaux opposants congolais a été arrêté ce dimanche après-midi avant d’être relâché en milieu de soirée. Une arrestation qui sonne comme un avertissement à l’opposition qui prépare une journée ville morte le 16 février pour exiger la tenue des élections fin 2016.
Etait-il le prochain sur la liste ? Visiblement oui. Le député d’opposition Martin Fayulu a été arrêté ce dimanche à 14h30 par des militaires au siège de son parti, l’Ecidé, à Kinshasa. Alors qu’il tenait une réunion sur l’organisation de l’opération ville morte du 16 février, des hommes en armes ont amené de force Martin Fayulu vers le camp militaire Kokolo. Des témoins évoquent des membres de la Garde présidentielle, d’autres de simples FARDC, l’armée régulière congolaise. Selon les autorités, le député a été arrêté « en flagrance alors qu’il distribuait des tracts séditieux accompagnés d’importante sommes d’argent ». Le porte-parole du gouvernement parle de « trouble à l’ordre public ». Bénéficiant d’un immunité parlementaire, Martin Fayulu a été libéré en milieu de soirée, avant d’être déposé par une jeep, encadré par des militaires, à devant l’hôtel qu’il possède à Kinshasa, le « Fanden House ».
Une longue liste de prisonniers politiques
Dans un contexte de tension politique extrême le député de l’Ecidé aurait pu venir grossir les rangs des nombreux opposants qui sont incarcérés en République démocratique du Congo (RDC). A l’image d’Eugène Diomi Ndongala, le président de la Démocratie chrétienne (DC), Jean-Claude Muyambo, Vano Kalembe Kibolo ou de défenseurs des droits de l’homme comme Christopher Ngoy Mutamba ou les deux membres des mouvements citoyens Filimbi et la Lucha, Fred Bauma et Yves Makwambala, en prison depuis presque un an sans jugement.
Une figure médiatique
L’arrestation de Martin Fayulu constitue cependant un choc pour l’opposition congolaise. Très actif et engagé dans la lutte pour le respect de la Constitution, Martin Fayulu est avec Moïse Katumbi, Vital Kamerhe (UNC) et Eve Bazaïba (MLC) l’une des figures les plus médiatiques de la fronde anti-Kabila. Afrikarabia l’avait d’ailleurs rencontré fin décembre à Paris – lire son interview. Cette arrestation intervient à un moment critique de la vie politique congolaise, plongée dans une crise électorale très profonde. L’opposition accuse le président Joseph Kabila de bloquer volontairement le processus électoral afin de se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. Le mandat du président congolais doit normalement s’achever en décembre 2016 et la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat. Mais l’organisation des élections prend un dangereux retard.
Intimidations
L’interpellation de Martin Fayulu intervient deux jours avant la journée ville morte du 16 février décrétée par l’ensemble des principaux partis d’opposition, sauf l’UDPS. L’opposition appelle la population à rester chez elle pour exiger la tenue des élections fin 2016, comme le veut la Constitution et dire « non à un troisième mandat de Joseph Kabila ». Les manifestations de l’opposition ont toutes été fortement réprimées ces derniers mois. En janvier 2015, la mobilisation contre la loi électorale avait fait une quarantaine de morts selon les ONG. Dernièrement, les rassemblements publics ont tous été interdits, même après la victoire de l’équipe nationale de football dans le Chan 2016. L’arrestation de Martin Fayulu résonne donc comme un ultime avertissement du pouvoir avant la mobilisation du 16 février. Une opération d’intimidation qui se serait également portée vers la presse congolaise. Dans la soirée, le leader de l’UNC, Vital Kamerhe, affirmait que les médias avaient interdiction de diffuser son appel à la journée ville morte, « sous peine de sanctions ».
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Nous sentions venir l’arrestation. Nous souhaitons voir tous les démocrates debout. Voila plus de 50 ans il est temps de sortir de la dictature dans RDC.
On vient de le retrouver, Martin Fayulu est détenu à la DEMIAP où il est devant un OPJ.
Mutuna eza que; comment bakoki ko Kanga un Député national neti mutu pamba? Eloko nini un civil asali po ba mema ye na makambo ya ba militaires? Quelle flagrance oyo bokoki ko kangela un Élu du peuple boye? Est ce que eza pona ko bangisa ba opposants qui tiennent au respect de la constitution?
Comment un Député peut être entendu par un OPJ? Bino pe ba Ndeko na biso oyo boza na armée, pona nini ko ndima nionso même contre ceux qui vous défendent?
Boko zua suite à temps réel
FLASH
URGENT URGENT FAYULA AUSSI ARRETE PAR LE GOUVERNEMENT D’OCCUPATION !!!! »
ENCORE UN AUTRE CONGOLAIS ARRÊTÉ PAR LE POUVOIR D’OCCUPATION !!!!!AVANT QUE CETTE INFORMATION SE CONFIRME, NOUS POUVONS DIRE QUE TOUS LES RWANDAIS SONT DEHORS ET EN LIBERTE MAIS PAS LES CONGOLAIS. APRES DIOMI NDONGALA, CHRISTOPHER NGOYI ETC….C’EST LE TOUR DE FAYULU. CETTE ARRETATION DE FAYULU ET DES VRAIS CONGOLAIS EN GENERAL A POUR OBJECTIF DE ### NEUTRALISER LES VRAIS CONGOLAIS POUR LAISSER LA PLACE VIDE A KATUMBI ET KAMEHRE #### DEPUIS LES ÉVÉNEMENTS DU 19,20, 21 JANVIER 2015, ÉVÉNEMENT QUI A EMPÊCHÉ LA MODIFICATION DE LA CONSTITUTION, AUCUN RWANDAIS QUI FASAIT PARTI DE L’OPPOSITION A ÉTÉ ARRETE COMME KAMEHRE PAR EXEMPLE MAIS PAR CONTRE NGOYI CHRISTOPHER EST JUSQU’À CE JOUR EN PRISON. MAIS KAMEHRE ET KATUMBI QUI CRITIQUENT KABILA ( FAUX PENALTY) SONT LIBRES ET VOYAGENT MEME AU RWANDA EN COMPAGNIE DE LEUR FRÈRE RWANDAIS KABILA. KAMEHRE QUAND A LUI A FAIT MEME UNE CONFÉRENCE AU RWANDA PAYS AGRESSEUR DU KONGO SANS PROBLÈME. KATUMBI QUAND LUI A RENCONTRÉ BON NOMBRE DE POLITICIENS RWANDAIS COMME LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU RWANDA. BREF KAMEHRE ET KATUMBI QUI SE DISENT ETRE OPPOSANT SONT EN TOUTE LIBERTÉ ET VOYAGENT PARTOUT AU MONDE. EN PRINCIPE C’EST KATUMBI ET KAMEHRE QUI DEVRIONT ETRE ARRÊTÉS PAR KABILA POUR LEUR AMBITIONS CLAIRES DE SUCCEDER A KABILA. NON SE SONT LES CONGOLAIS QUI DOIVENT ETRE ARRÊTÉS ET EMPRISONNÉS ILLEGALEMENT. APRES CHRISTOPHER NGOYI ET SANS OUBLIE DIOMI NDONGALA QUI A FAIT DEJA PLUS DE 5 ANS EN PRISON, AUJOURD’HUI C’EST LE TOUR DE MARTIN FAYULU. COMME JE VIENS DE LE DIRE, L’OBJECTIF PRINCIPAL DES ARRESTATIONS DE CONGOLAIS EST POUR POSITIONNE KATUMBI ET KAMEHRE POUR QU’ILS PUISSENT REMPLACER KABILA. DONC POUR LES OCCUPANTS, IL EST TRES NÉCESSAIRE D’EMPECHER A UN CONGOLAIS D’ACCEDER AU POUVOIR. ALORS LES CONGOLAIS DOIVENT SE METTRE DEBOUT CONTRE LES ARRESTATIONS ARBITRAIRES DE FILS DU PAYS AU DÉTRIMENT DES RWANDAIS COMME KAMEHRE ET KATUMBI. C’EST IL EST LE DEVOIR DES CONGOLAIS EN CE MOMENT DE COMMENCER AUSSI LES ÉLIMINATIONS DES OCCUPANTS SURTOUT KATUMBI ET KAMEHRE. BREF LES CONGOLAIS DOIVENT ÉTABLIR L’ÉQUILIBRE DE LA TERREUR VIS A VIS DES OCCUPANTS ET COLLABOS CAR TROP C’EST TROP. RESTER ESPECTATEURS AUX ARRESTATIONS DE CONGOLAIS EST SYNONYME D’ACCEPTER LE REMPLACEMENT DE KABILA PAR UN AUTRE OCCUPANT !!!!!!