A la veille de la conférence de Genève des partenaires au développement du Burundi, International Crisis Group (ICG) s’inquiète de la dérive autoritaire du gouvernement et du retour de la violence politique. ICG accuse Bujumbura d’avoir mis en coupe réglée les institutions et rompu le dialogue avec l’opposition. Une dégradation politique qui « risque de compromettre la préparation des élections de 2015« .
Les 29 et 30 octobre prochains, se tiendra à Genève une conférence des donateurs du Burundi. L’objectif affiché par les autorités burundaises est de permettre aux potentiels investisseurs « de saisir les enjeux et les opportunités liés au développement futur du Burundi« . Le président Nkurunziza souhaite par la même occasion, financer le CSLPII, le cadre stratégique pour la lutte contre la pauvreté. Mais le contexte est délicat.
Au Burundi, la situation politique ne s’est toujours pas normalisée depuis les élections de 2010. Le boycott du scrutin par l’opposition et la « mainmise du gouvernement sur les institutions » avaient généré des violences « alimentées aussi bien par le pouvoir que l’opposition« . Plusieurs responsables de l’opposition se sont exilés, les groupes armés ont fait leur retour, la répression et l’intimidation aussi.
Le dernier rapport d’International Crisis Group (ICG) dénonce le « monopartisme de fait » du CNDD-FDD, le parti majoritaire du président Nkurunziza. Un parti omniprésent dans les institutions burundaises, caractérisé par « la fin du dialogue » entre l’opposition et la majorité. Selon ICG, « le système de partage du pouvoir conçu à Arusha« , aurait été « vidé de sa substance » et se traduit par « le retour de la violence politique« … de bien mauvaise augure pour les prochaines élections fixées en 2015.
Selon International Crisis Group, la seule porte de sortie de la crise qui couve à Bujumbura passe par la reprise d’un « dialogue inclusif« , le respect de la minorité politique et la garantie du pluralisme. Le gouvernement burundais doit également « mettre l’accent sur le retour des dirigeants de l’opposition » actuellement en exil. A l’opposition, ICG demande également de prendre ses responsabilités et de « renoncer à la violence » et à ne pas « remettre en cause les résultats des élections de 2010« . Crisis Group dénonce enfin les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse au Burundi. Les responsables de médias et les journalistes proches de l’opposition sont régulièrement convoqués par le parquet. ICG souhaite que la communauté internationale et en particulier les Etats-Unis, l’ONU et l’Union européenne, prennent « publiquement position pour la dépénalisation des délits de presse » et favorisent « le pluralisme des médias« .
Les autorités burundaises n’ont pas tardé à répondre au rapport du think tank. Bujumbura rejette en bloc les accusations d’ICG. Sur le respect des accords d’Arusha, le gouvernement qualifie l’analyse du centre de recherche d' »anachronique » et explique que « l’environnement des négociations a évolué, en même temps que les acteurs ». Selon Bujumbura, « les équilibres prônés par ces accords tant sur le plan ethnique que du genre sont rigoureusement respectés au niveau de toutes les institutions« . Alors qu’International Crisis Group demande aux bailleurs de faire pression et de veiller au retour du dialogue politique au Burundi, le gouvernement souhaite que ses partenaires « tiennent compte des véritables avancées du Burundi dans son programme de reconstruction« .
Après deux ans d’impasse politique et une opposition « affaiblie« , le Burundi est à la croisée des chemins. Le rapport d’ICG tente de montrer qu’une « ouverture est possible » et que la préservation des acquis d’Arusha est une nécessité pour réussir une véritable « consolidation de la paix »… les futurs donateurs et investisseurs de la conférence de Genève sont désormais prévenus.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Le rapport complet d’International Crisis Group est téléchargeable ici.
The problems in DRCongo are the so caelld » Joseph Kabila, the president of DRCongo » but Hypolithe Kanambe by his true name, who is a native of Rwanda and former Rwandan solier get help from USA (CIA), UK and Kagame Paul ( Rwanda President) and Museveni(Uganda president) to get the power in DRCongo. Now that Congolese people know that and refuse to vote him. The so caelld International communities try to bring him to the power instead for Tshisekedi, who win the election because of economical interest of Western Countries in DRCongo. My Question is now, when there is some electoral fraud in Russia, Clinton has made a public statement. In the Case of DRCongo, no one is speaking. Is it the democracy selective? Kagame is close to Bill clinton, the former US president that during his mandate, the US helps Kagame entered DRCongo ( Zaire) and Kabila is supported by Kagame and Clinton is the US State department chief is it possible to get change in DRCongo political?Now that we see that USA, Western countries are supporting Rwanda, Uganda to kill more than 6 millions of our brothers and systers in RDCongo for economical interested and Help the so caelld Hypolyte Kanambe alias » Joseph Kabila, the Fraud winner of Election » we have the right and option to defend our rights including by terrorism actions, Wapons and all options to defend our country against Rwanda, Uganda and Western countries invasion.To finish my analyse, We congolese understand now, the reason of El-shabah are fighting, Taliba, and others. When economical interested become more important that democraty and free speech, it become important to be associate with other to defend people interest.It’s the begining of the fight and the fight will be popular. Ingeta