Réuni en conclave ce mardi avec l’Eglise catholique et le société civile, le Rassemblement de l’opposition exige « un vrai dialogue inclusif » et le départ de Joseph Kabila au soir du 19 décembre 2016. Dans le cas contraire, Etienne Tshisekedi envisage de faire appel à la rue.
Face au blocage du processus électoral et au risque de voir Joseph Kabila se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de mandat, le Rassemblement de l’opposition d’Etienne Tshisekedi a renouvelé cette semaine sa proposition de « vrai dialogue » à la majorité présidentielle. Contrairement au dialogue national en cours, que boycotte le Rassemblement, la plateforme d’opposition pose ses conditions pour un dialogue « réellement inclusif ». Les préalables d’Etienne Tshisekedi pour qu’il s’assoit à la table des négociations sont connus depuis plusieurs mois et n’ont pas changé. Le Rassemblement souhaite voir remplacer Edem Kodjo, l’actuel facilitateur, jugé trop proche du pouvoir. L’opposition exige également la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires contre Moïse Katumbi, la dissolution de la Commission électorale (CENI) responsable du report des élections, mais surtout l’engagement de Joseph Kabila de quitter le pouvoir au soir du 19 décembre prochain, date officielle de la fin de son mandat. La sortie de crise que propose le Rassemblement repose essentiellement sur une transition, (sans le président Kabila), que dirigerait Etienne Tshisekedi jusqu’aux prochaines élections.
« Carton rouge »
Ce deuxième dialogue « made in Tshisekedi » n’a pour le moment pas retenu l’attention du camp présidentiel, qui s’accroche au dialogue national en cours avec la délégation de l’opposition menée par Vital Kamerhe. La majorité espère pouvoir conclure avec cette délégation un report de deux ans des élections et le maintient au pouvoir de Joseph Kabila jusqu’à l’organisation de la prochaine présidentielle. Dans ce contexte, le Rassemblement compte bien accentuer la pression sur le pouvoir jusqu’à la date fatidique du 19 décembre. Etienne Tshisekedi, dans un discours de quelques minutes ce mardi, a tenu à adresser un avertissement au président congolais : « Que le peuple ne considère pas les résolutions du camp Tshatshi (un des camps militaires de Kinshasa, ndlr). Nous donnerons un carton jaune à Kabila le 19 octobre et un carton rouge le 19 décembre. Le Rassemblement reste fidèle au peuple et il ne peut pas le trahir ». Un appel à la manifestation à prendre au sérieux : les 19 et 20 septembre dernier, les forces de sécurité congolaises avaient réprimé dans le sang une importante mobilisation anti-Kabila, faisant une cinquantaine de morts. Une répression qui avait valu au pouvoir l’ire de la communauté internationale et des sanctions américaines s’abattre sur de hauts dignitaires de l’appareil sécuritaire.
Un règlement dans la violence
Sous pression internationale, mais aussi intérieure, le camp présidentiel ne semble pourtant pas disposé à lâcher du lest. « Les risques de sanctions n’ont jamais fait plier un président quel qu’il soit pour renoncer à conserver le pouvoir » murmure-t-on à Kinshasa, et la capacité de mobilisation populaire dans les rues de la capitale n’excède pas, pour le moment, deux ou trois jours. « La situation paraît contrôlable pour les autorités congolaises » selon un expert international. Et la majorité présidentielle d’enfoncer le clou. Son porte-parole, André-Alain Atundu estime que les résolutions du conclave du Rassemblement « n’ouvrent aucune perspective d’espoir à notre peuple » et accuse l’opposition de vouloir « confisquer le pouvoir d’Etat à la faveur du chaos et de la violence de rue ». Si l’opposition radicale pilotée par Tshisekedi et majorité n’arrivent pas à se mettre autour de la table, il est donc fort à parier que le bras de fer se règlera dans la rue et malheureusement… dans la violence.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Personnellement je ne vois pas la rue chasser Kabila du pouvoir sans qu’il y ait une main noir. Je sous estime la capacité des congolais de pouvoir rester plus de 3 jrs dans la rue, car c’est pas en un jr qu’on peut défaire ce pouvoir, c’est pourquoi, pour épargner les vies humaines, nous en appelons à la bonne fois de la MP de pouvoir se revetir du sens patriotique, enfin de faire prévaloir les intérets de la nation. Le climat qui prévaut actuellement, à voir le positionnement de la communauté internationale par rapport aux évenements du 19 Sept, laisse croire qu’en cas de recidive du pouvoir de recourir à la force pour réprimer une manifestation pacifique, obligera la communauté internationale de pousser Kabila à la démission et à des évantuelles poursuites de la justice internale.
A se demander si le monsieur de Limete tiens vraiment à un changement au sommet de l’État . Qu ‘ entend il au juste par » vrai dialogue » ? N’est il pas conscient que par ses atermoiements cette frange de l’opposition qui pour avoir voix au chapitre a trouvé refuge dans son giron ne fais que reculer dans le temps les échéances électorales .Finalement qu’il ne prenne pas en otage le peuple comme bouclier humain menaçant de le faire descendre alors qui il est censé mener ce combat pour lui !! Quand bien même il voudrait le faire , il faudra qu’il descende lui aussi dans la rue à sa tête ou ses cotés . J’en suis parfois à me demander si ce monsieur en qui il y’a plus de vingt ans le peuple zaïrois aujourd’hui congolais avait cristallisé ses espoirs a encore toute sa lucidité pour appréhender les vrais problèmes de l’heure ou , vit il figé dans un passé qu’il souhaite » futur » ?
La rue comprend: la MP, l’Opposition, la Police, l’Armée…
Personne n’est propriétaire de la rue. Et puis toutes les exigences sont infaisables .
Pour l’opposition ne fait pas des études de faisabilité avant de déclarer quelque chose??????
Seule une synergie centrafricaine, avec la santé de ses populations comme priorité, est à mon avis, à même de résoudre la crise congolaise dont tout le monde parle sans savoir ce que le président Joseph Kabila a fait jusqu’ici dans ce domaine.
La CENI est consciente de son indépendance et peut donc faire entendre son point de vue à tous les partenaires du Congo.
Il faut parfois mieux laisser du temps au temps que de brusquer un départ qui ne résoudra pas la crise.
L’Afrique des grands lacs n’a pas fini de nous étonner, elle est responsable, elle seule, de ses politiques si elles tiennent compte des principes démocratiques mondiaux.
Si les menaces de certains opposants congolais sont à prendre pour ce qu’elles sont,il serait irresponsable de ne pas en tenir compte dans les relations globales Eurafricaines.
A lire certains, je me demande davantage si certains d’entre nos Compatriotes (ou prétendus tels car il nous faut l’avouer, bien des infiltrés à loyauté double opèrent) n’ont pas affublé volontairement leurs yeux d’un voile pour ne pas voir la réelle réalité du pays. Pour eux tout va bien dans ce cher pays qui pourtant ne survit que de l’inertie de tout instinct de vie sous la conduite d’un pouvoir délibérément génocidaire pour son peuple parce que d’abord patrimonialiste, prédateur et vendu : il se sert et sert ses fondés externes…
Ne cherchez donc pas l’évidence ailleurs : « l’ennemi du Congo est d’abord le Congolais (ou le prétendu tel) lui-même, le problème du Congo c’est d’abord son pouvoir aujourd’hui représenté par « JK »…
Nous pouvons en gloser puisant nos références, comparaisons et justifications dans notre passé récent, rien n’y fera « dans notre combat pour la libération chaque génération a sa mission à accomplir ou la trahir », et la nôtre est aujourd’hui de bien nous regarder en face : nous sommes quelque part si pas coupables, responsables de nos échecs, pas la peine de nous épuiser à nous trouver d’abord des boucs émissaires externes…
Alors à lire des inepties sinon des contrevérités intentionnelles comme celles qui dénoncent un procès d’intention à « JK » devant le « fait accompli » démagogique d’avoir délibérément planifié la non-préparation des élections pour installer l’impasse actuelle devant lequel il place le pays, ce n’est rien d’autre que soit prendre les Congolais pour des demeurés indécrottables incapables de toute bonne intelligence de leur situation, soit se prendre soi-même pour plus malin que personne, aveuglé et imbu de sa force à triompher toujours parce qu’on l’a été un jour…
Comment en arrive-t-on en effet à entuber les Congolais à propos de « JK » sinon par haute trahison au pays que c’est ce qu’il nous chante publiquement qui mérite d’être retenu alors que clairement c’est ce qu’on ne sait point de lui vu son itinéraire opaque, ce que précisément il nous cache depuis qu’il a foulé le sol de notre pays à côté du rwandais Kabarebe, qui intéresse le pays ; ce qu’on sait de lui ou ce que sa propagande veut nous débiter sur lui ne peut servir d’aucune utilité à ce pays, une diversion, un complot… C’est ce piège à rat dans lequel certains Congolais parfois de bonne foi sont tombés ; ce que l’homme normal est souvent ainsi, il soupçonne peu le diable quand bien même celui-ci le tient à la gorge…
Oui, quel autre sermon nous faut-il pour comprendre que « JK » est résolu à fouler aux pieds la Constitution en se maintenant au pouvoir ???
Qui vivra verra ; mais s’époumoner désespérément à défendre « la bonne foi » d’un « JK » autant tortueux que véritablement « génocidaire » restera une imposture intellectuelle et politique que l’avenir, que j’espère très prochain, mettra à nu sans discussion à l’atterrissage : il avait la possibilité mieux le devoir d’agir autrement qu’il l’a fait à la tête du pays…
Comment un dialogue boutiqué pour la survie propre d’un pouvoir peut-il servir à nous sortir d’une crise exactement contestant populairement la légitimité de celui-ci ? Demain est un autre jour…
Si aucun fils responsable de ce pays ne le souhaite, force est de convenir que le futur que ce pouvoir a tracé pour notre pays est chargé de sombres risques d’abord parce que ceux qui sont aujourd’hui à sa conduite, n’ont travaillé à l’éviter… Notre cher Congo hélas en souffrira encore longtemps mais heureusement, cela ne devrait ni nous consoler ni nous dédouaner, le destin de ses fossoyeurs d’aujourd’hui et de demain restera transitoire…
Jusqu’où, jusque quand ? A bon entendeur…………
Chers compatriotes
« Kabila » est entrain de faire tout , pour que sa mission première d’infiltré au Congo , passe inaperçue . C’est l’annexion par le Rwanda d’une partie du territoire Congolais , il s’agit du Nord Kivu .
Il cherche à gagner du temps ,car , l’occupation du Kivu a pris beaucoup de retard ,car , c’est l’incertitude de sa mission , qui fait que les tueries à Beni et ces environs ,se font à la va vite et la communauté internationale commence à y regarder de plus prés .
A la date du 19 Décembre 2016 , les Congolais démontrerons à la face du monde , que l’imposture de « Kabila » au Congo se terminerait par sa fuite ou sa mort.
Vive le Congo