L’installation du bourgmestre de la commune rurale de Minembwe à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) fait polémique et ravive les tensions communautaires et politiques.
Une chance pour la paix pour les uns, de l’huile sur le feu pour les autres… Au Sud-Kivu, l’installation de Gad Mukiza comme bourgmestre de la commune de Minembwe le 28 septembre dernier, continue de diviser les Congolais. Au coeur de la controverse, les tensions entre Banyamulenge rwandophones et Babembe « autochtones », qui provoquent depuis plusieurs mois un regain de violence dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga. Les groupes « autochtones » contestent la création de la commune de Minembwe et de leur maire, Gad Mukiza, un Banyamulenge. Son adjoint, un Babembe, n’a d’ailleurs pas participé à la cérémonie d’installation du maire. Les milices d’autodéfense locales Maï-Maï considèrent Minembwe comme une occupation de leurs terres ancestrales par les Banyamulenge. Le 10 août dernier, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (BCNUDH) a dressé un bilan partiel de cette crise sécuritaire : au moins 95 villages détruits et 110.000 personnes déplacées.
Minembwe, « marqueur de division et de violence »
La création de cette commune ramène les Babembe à la toute fin des années 1990, pendant la seconde guerre du Congo, explique Judith Verweijen sur le site de Kivu security. « L’administration rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenu par le Rwanda, a créé le territoire de Minembwe. Ce territoire répondait à un souhait de longue date des Banyamulenge, à qui les autorités coloniales avaient refusé une chefferie ou un groupement ». La chercheuse note alors que la création du territoire de Minembwe « semblait confirmer une théorie du complot selon laquelle les Banyamulenge seraient à l’avant-garde d’une invasion étrangère tentant d’exproprier et de déplacer les groupes « autochtones » et d’usurper leur autorité locale ». Pour ces raisons, le territoire de Minembwe « a une fonction hautement symbolique, en tant que marqueur de division et de violence ».
« Une idée maléfique de balkanisation »
Ironie du sort, c’est le ministre actuel de la Décentralisation, Azarias Ruberwa, président de l’ancienne rébellion du RCD, qui procédait à l’installation du bourgmestre de Minembwe le 28 septembre. Pour une partie de la classe politique congolaise, Minembwe devient le symbole d’un projet de « balkanisation » de l’Est de la RDC par le Rwanda voisin. Un projet toujours réfuté par Kigali. Créée en 2013 sous la présidence de Joseph Kabila, la commune de Minembwe voit l’installation de son nouveau bourgmestre sept ans plus tard sous Félix Tshisekedi. Un argument de plus pour nombre de politiques congolais qui affirment que le pouvoir de Kinshasa a toujours « roulé » pour Kigali. Le député de Fizi, Justin Bitakwira reste convaincu qu’« il y a une idée maléfique de la balkanisation de notre pays à partir de Minembwe. Les Banyamulenge sont venus du Rwanda. Je les ai vus venir quand j’étais enfant. » Sur les antennes de la radio Top Congo, le député de Fizi s’étonne de voir Félix Tshisekedi se précipiter à installer la commune de Minembwe. « Il y a plus de vingt communes à installer dans la province. Pourquoi seulement Minembwe? N’installer que les autorités de Minembwe est suspect. Quelle est l’urgence ? » questionne Justin Bitakwira.
Tshisekedi en porte-à-faux avec sa base
Pour les autorités locales, l’urgence est une évidence. Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Kasi, espère que ce processus va permettre de ramener la paix dans la région et de faire dialoguer les communautés. « Que tous les enfants de toutes les communautés reviennent ici à Minembwe : les Fuliro, les Bembe, les Nyindu, les Banyamulenge… nous sommes tous des enfants de la province du Sud-Kivu » a-t-il déclaré au site Actualités.cd. Pour le président Tshisekedi, en déplacement à Goma cette semaine, le sujet reste explosif. Des manifestants ont accueilli le président congolais avec des pancartes affirmant que le Congo resterait « indivisible », toujours en référence avec le spectre de la « balkanisation » des Kivu, riches en minerais, et que convoiteraient le voisin rwandais. Dans son propre parti présidentiel l’UDPS, qui a dénoncé pendant 17 ans la collusion entre le président Kabila et le rwandais Paul Kagame, Félix Tshisekedi se retrouve bousculé et en porte-à -faux avec ses militants. Devant les militants de l’UDPS de la fédération de la Funa, le député André Mbata a été clair : « La RDC, notre pays, n’est pas à vendre ni à louer. Minembwe n’ira jamais au Rwanda ». Et de menacer : « Ce sont plutôt ceux qui veulent le vendre qui risquent d’aller au Rwanda ». Message visiblement reçu cinq sur cinq par Félix Tshisekedi ce mercredi face aux députés provinciaux. Le président aurait promis d’ordonner la suspension de l’instauration de la commune de Minembwe. Une simple promesse pour l’instant.
Animosité stérile entre Kinshasa et Kigali
Le dossier Minembwe est du pain béni pour l’opposant Martin Fayulu, qui a fait du risque de « balkanisation » du Congo son cheval de bataille depuis des années. Sur Twitter, l’opposant a demandé aux congolais « de s’opposer à l’instauration de Minembwe en commune rurale ». Une initiative « téméraire » et « une sérieuse menace à l’intégrité territoriale de la RDC ». Pas sûr donc que l’officialisation de la commune rurale de Minembwe et de son bourgmestre suffisent à ramener la stabilité dans la région. Pour les députés et ministres membres de la Caravane de la Paix qui ont sillonné l’Est du pays ces dernières semaines, le renforcement de la présence l’armée, un dialogue intercommunautaire très encadré et une coopération régionale active, doivent rapidement être mis en place pour pacifier la région. A défaut, le dossier Minembwe n’aura servi qu’à raviver l’animosité stérile entre Kinshasa et Kigali… l’un des carburants préférés de nombreux groupes armés.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Bon article. Je regrette seulement par ailleurs que vous ouvrez largement vos colonnes à JF Dupaquier un « négationniste » chevronné des crimes commis par le FPR/APR au Rwanda et en RDC de 1990 à 2003, dont certains sont amplement documentés dans le Rapport Mapping et qualifiés de possible genocide s’ils étaient prouvés devant un tribunal compétent et indépendant.
Si Christophe Rigaud fait confiance à Jean-François Dupaquier, cela devrait vous montrer qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre qualification. N’est-ce pas le reflet de l’opinion d’extrémistes français et congolais ? Mesurez-vous l’enjeu français par rapport à l’implication française dans le régime génocidaire avant pendant et après le génocide ? C’est peut être là qu’il y a du négationnisme ?
Affirmer qu’il y a des manipulations d’informations congolaises pour justifier l’action de la France au Rwanda et au Congo ne remet pas en cause ce que le mapping constate. Ce mapping est une première approche où la pluspart des témoignages sont relatés au conditionnel. L’expression « nombre indéterminé » y est utilisé 177 fois. Il ya donc dans le Mapping beaucoup de choses à approfondir. Parfois a deux cent pages d’écart on trouve des responsables différents pour certains massacres. D’autre part certains silences sont inexplicables : aucune allusion à l’opération Turquoise française qui avait ses bases au Congo sur la période analysée et qui a accompagné l’arrivée au Congo de ceux qui deviendront les FDLR à juste titres honnis et surtout les a armé. Et puis les multinationales derrière tout cela ? Le Mapping est une base de départ à développer, un inventaire de 617 massacres, mais pas un recueil de vérités absolues sur les auteurs et les victimes et encore moins de vérités complètes.
UN DÉTAIL, mon amie voisine du coin nous a dit que ce territoire Minembwe, conflictuel a une superficie plus grande que le Rwanda et s’étonne comme tout le monde à Kin du pourquoi de la chose? Nous de même?
Il y a bien une constitution, des autochtones, des voisins à Minembwe, des historiens qui vont faire la part des choses, n’est-ce pas Christophe? C’est tellement simple!
Mme Judith Verweijen l’explicite bien dans le deuxième paragraphe de votre bel article, c’est tellement clair comme premières Infos.
La plupart de policiens congolais sont distraits et nuls, Ruberwa roule pour son pays d’origine le Rwanda. Ce malin doit être déchu de sa nationalité congolaise, le constat est amer car toutes les institutions du RDC sont infiltrées par des étrangers » Zoé, Jaynet, Joseph Kabila », les dirigeants de RCD dirigent de facto le pays, le Président Fatshi n’a pas tous les pouvoirs, le pouvoir est ailleurs Bravo à quelques députés du Sud Kivu pour leur courage et la vigilance de LUCHA et FILIMBI
MalMinembwe, banyamulenge, batutsi, …. Pourquoi ce peuple qui a l’origine d’Israel continue d’etre victime des calomniateurs aux idees genocidairs ? Quand des tueurs des tutsi se sont insralles au Kongo, personne n’est intervenu pr les desarmee, qd ils se sont organises pour revenir au Rwanda les ong internationaux leur ont donne a boire et a manger mais personne n’a denonce. Le FPR/APR eat intervenu pour proteger ces tutsi eteme le hutus. Ceux qui ont perdu le pain a cause de cette inteervention, ils ont invente le mapping report. Quel interet que APR peut avoir de tuer leshutus ou vongolais? J’etais au vongo en 1994 qd ces tueurs y sont aatives en fuyant le FPR/APR. ileurs corps etaient eparpilles partout a cause de differentes maladies.
Laissez la paix a ces banyamulenge, ils ne vs derangero t pas. C’est une minorite qui veut splmt survivre et avoir la paix
La RDCongo ne sera jamais vendu. Au regard de ce qui s’est fait au Kosovo, Minembwe ne sera pas cela.
C’est un échec total, on a tout essayé, tout épuisé, laissons ce pays tranquille en paix. Les cailloux ou mabanga sont là. Le pays a des autorités présentes dans tous les domaines. Il y avait la loi Bakajika, référant l’appartenance du sou sol congolais, à l’époque Zaïre, à l’Etat congolais, si je ne me trompe. Vu cette dernière, pourquoi s’en prendre aux autochtones congolais des Kivus en les victimisant par la tuerie, le viol, la spoliation puis l’abandon de leur terre ancestrale, etc.. alors que le plus simple, c’est de régler l’achat des minerais avec les autorités congolaises sans plus: c’est simple. Oh, non, arrêtons ces massacres: plus de 6.000.000 de congolais sont morts de barbarie alors qu’ils n’ étaient pas concernés par ces minerais, gisements, cailloux, mabanga etc.. Il ne faut pas voler ces gisements, pierres, terre mais il faut les mériter par la voie légale comme le stipule la loi, constitution congolaise. Et comme ça se passe dans un pays de Droit. Je veux dire, dans les autres pays à gisement: on respecte les lois sans tuer, ni spolier, ni voler.
C’est simple. Arrêtons de voler, de spolier, de tuer tout un peuple innocent, on devrait avoir une HONTE à cela.
Fatshi va mettre de l’ordre, parce que c’était le désordre, et des gens ont payé et continuent de payer. Pourquoi voler les Kivus, les dépouiller, les tuer en sachant que ces biens ne se renouvellent jamais.
ARRETONS. MERCI
Le cas de Minembwe est un autre exemple illustratif de l’infiltration des institutions congolaises par le RCD de Ruberwa Ainsi, « Joseph Kabila Kanambe » en bon stratège Tutsi a déjà planté le décor et il restait seulement à trouver un exécutant en la personne du Président Fatshi. Le malheur du RDC vient principalement de l’inconscience et l’irresponsabilité de nos dirigeants. Tiens, les conseillers du Président Fatshi, membres de la diaspora comme moi, se plaignent du fait que le Président de la république n’ait pas de l’étoffe présidentielle. Ils disent qu’il a tendance à écouter la dernière personne qui lui parle. De plus, il s’est entouré des gens incompétentes; Kakonde, Eteni, Ntumba Nzeza, Kabuya et autres…. Ses conseillers disent en privé que les membres de l’UDPS sont dans le déni total car au lieu de blàmer le FCC, il doit s’en prendre au Président de la République Fatshi, le distrait, l’ambianceur, l’inconscient, le versatile, l’inconsistant…dixit Vital Kamerhe sic
Une parenthèse, dans tous les cas un autre son de cloche comme une bouteille à la mer pour le ‘Congolais’ que je suis en vue de faire d’aujourd’hui l’heure d’un grand defi pour notre pays ?
La question : est-il réaliste et raisonnable dans l’affaire Minembwe de convevoir une solution de dialogue négocié et encadré ?
Est-il réaliste et raisonnables de convaincre les Banyarwanda de se détacher du Rwanda de Kagame pour une cohabitation plus aisée et plus harmonieuse avec les Congolais ?
Un projet de résolution de la crise de Minembwe à travers un dialogue négocié et encadré est-il réaliste et sage ou simplement inacessible et lâche confinant à une retraite en pleine bataille ?
Si on arrivait à faire assumer, faire réfléchir et convaincre les Banyarwanda que leur salut au Congo passe par leur autonomisation du giron politique et ideologique du Rwanda de Kagame, ne serons-nous pas alors plus rusés et réussirons la fin d’une relation nuisible de ni guerre ni paix, d’une occupation qui ne dit pas son nom ?
Racontez un récit à votre fils ou petit-fils et il restera scotché à attendre sa fin, la fin d’une histoire, surtout si elle est heureuse, est souvent plus excitante. La Bible, même si elle est dans son registre doctrinal d’une parousie toujours renouvelée, nous enseigne que mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Alors pourquoi dans l’affaire Minembwe la sagesse ne nous commanderait-elle pas à ce stade d’apaiser les passions et magouilles qui l’ont déchaînée pour rechercher un dénouement consensuel le plus heureux possible ?
Je n’ignore certes pas qu’il y’a des crimes à dénoncer et des coupables à sanctionner mais le temps n’est-il pas venu de trouver de nouvelles solutions audacieuses pour tenter d’écrire cette histoire commune qui nous fait tant défaut avec des ennemis emportés qui feraient alors amende honorable en se détachant de leurs commanditaires rwandais? On aura ainsi refusé du meme coup de subir la guerre rusée de Kagame qu’il ne veut pas nommer. Une strategie autant responsable que rusée qui deplumera, j’en suis certain, nos ennemis. Et c’est possible, c’est simplement ruse contre ruse, entrer dans leur jeu pour mieux en sortir. J’en suis là…
Et comment on ferait ? Comme je l’ai dit, beaucoup de Banyarwanda accusent une vie et une longue présence sur notre sol qui pendant longtemps ont été détachées du Rwanda. Au point qu’il subsiste chez les Banyamulenge comme une méfiance mutuelle entre eux et le Rwanda. Écoutez les anciens propos de Kabarebe tres hostiles envers eux. Sinon ce détachement explique en partie leur cohabitation plutôt en bonne intelligence avec les autochtones du Zaïre/Congo pendant ce temps. Les choses ont sensiblement changé avec l’arrivée de Kagame, le génocide et les guerres rwando-Congolaises qui s’en sont suivies. De la propagande politique !
Voilà pourquoi je place comme arme de destruction massive mon entreprise de sensibilisation/conscientisation des rwandophones du Congo à les éloigner du leadership politique et moral du Rwanda de Kagame. Ils ont une capacité d’autonomisation
politique et économique au Congo qui le leur permette. Il nous faudra simplement le genie de la leur faire assumer et de réfléchir dessus. Continuer à s’associer à Kagame même pour les Tutsi, leur sera à terme plus nuisible que bénéfique : voilà ce qu’il faut leur expliquer, convaincre et pourquoi pas imposer. C’est une autre histoire, bien sûr…
La nécessité et l’espoir d’une paix à Minembwe doit autoriser toutes les audaces même pour les Congolais bien souverains : pour le besoin d’une stabilité politique et sécuritaire durable du pays, personne ni aucun groupe ne peut se prendre tout seul pour le centre du monde qui n’aurait besoin de ne rien ceder. Pour le meilleur et le pire nous saurons nous démarquer du chien qui aboie après quelque chose et qui entraîne tous ses semblables à le faire automatiquement.
C’est dire donc qu’il nous faut bien plus d’intelligence et même de ruse pour reussir le difficile voisinage avec nos voisins. Il est risqué de marcher sur les branches d’un arbre mais c’est quand même là où l’on trouve des fruits, dilemme ; heuresement nous n’aurons peut-être pas besoin d’y monter; un fruit mûr tombe de lui même et quand bien même il ne le serait pas, nous sommes au Congo en periode d’ouragan continu dont notre Maréchal nous a dit qu’il faisait tomber les fruits. Trêve de plaisanterie : aujourd’hui à une affaire succède de suite une autre, armons-nous plus que ça, des grands défis sont partout à ne plus ignorer…
La séquence en cours vue du côté du Président devra le confronter à son devoir de protection de personnes, de biens, de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté, dans lequel on compte aussi la coexistence pacifique entre tous ses sujets et la sécurité des Congolais en proie à des tutelles des voisins.
Du côté des autochtones des hauts plateaux du Sud Kivu c’est leur droit à une vie paisible sur leurs terres ancestrales qui n’est pas honoré et subidiairement le devoir d’une hospitalité bien de chez nous dont ils n’ont jamais manqué.
Et du côté des immigrés de longue et continue date, un devoir de respect des lois du pays hôte sans oublier leurs droits et libertés démocratiques.
Ainsi lorsque le Président annule tout ce qui a été fait jusqù’ici pour Minembwe en raison d’une désapprobation générale à l’octroi d’une commune toute dédiée aux Banyamulenge, il prévient le risque des réactions violentes adverses dans tout le pays. Mais il a en même temps contenté les autochtones les premiers à ne pas en vouloir dans l’état.
Lorsque je propose un dialogue négocié en lieu et place d’une exclusion pure et simple des banyarwanda impetrants de la Nation, je cherche à saisir les opportunités utiles pour la paix et la stabilité dans notre pays. Il s’avere dangereux et peut-être même utopique de s’acharner à repéter le schéma ancien d’un affrontement frontal sans donner des chances à chacun des camps de lâcher du lest.
Non seulement l’avenir ne nous pardonnerait les atrocités qui se poursuivraient et s’enflammeraient mais aussi de n’avoir pas été responsables à tenter des initiatives nouvelles pour ne pas ajouter de la confusion à la peine de nos frères et soeurs du coin et ainsi occulter ou minimiser coupablement leurs souffrances réelles. Mettons fin à ces décennies de haine et de violence autrement mais de façon déterminée
Voilà mon objectif : non celui d’un projet naïf, laxiste et lâche mais réaliste responsable et courageux quitte à voir comment l’organiser concrètement et de voir si l’administration Tshisekedi est partante pour l’endosser et le mettre en en pratique de bonne manière.
Voilà, une bouteille à la mer, disais-je, le temps que des hommes responsables et courageux la découvrent…
ADDENDUM
A rappeler et insister en outre que si le Rwanda joue bien sûr de sa propagande politique forcenée, plus grave, il inspire et pousse les rwandophones du Congo à imposer de force leur présence au mépris des lois, des autochtones et de leurs morts : une nationalité par les armes en somme. INACCEPTABLE d’autant que c’est aujourd’hui LA CAUSE PRINCIPALE de la poursuite du conflit à l’Est du pays : la population du Congo ne l’accepte point et notre État doit davantage lui en savoir gré.Notre défi de les désolidariser les Banyarwanda du Rwanda s’en trouve plus laborieux mais il nous faut le tenter.
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Je regrette trop quand je lit certaines de vos pub.quand vous vous frappez sur vos ventre que vous êtes les autochtones par rapport à qui? Historiquement les premiers à occuper ce bon pays,sont les pygmées vous comprenez toutes pop qui sont dans ce pays ont des origines différents! Svp soient des grandes personnes.vivons ensemble l’union fait la force dit-on.j’aime mon pays rdcongo