Etat de siège, dialogues de Nairobi et de Luanda, appels à des missions africaines, à des sociétés militaires privées ou aux groupes armés Wazalendo… Kinshasa peine à trouver la bonne stratégie pour combattre le M23. Un cessez-le-feu devrait pourtant entrer en vigueur le 4 août prochain, signe de l’ouverture d’un possible round de dialogue entre belligérants. Explications.
Depuis le retour des rebelles du M23 au Nord-Kivu en 2021, la politique sécuritaire de Félix Tshisekedi pourrait être comparée au Rubik’s cube, ce jeu dont le principe est d’essayer toutes les combinaisons avant de trouver la bonne. Le hic, c’est que, pour l’instant, le chef de l’Etat congolais n’a toujours pas trouver la solution pour ramener la paix l’Est. Le président a pourtant tenté de jouer plusieurs cartes, parfois contradictoires, pour mettre fin à un conflit qui dure depuis maintenant 30 ans dans l’Est congolais et qui ne se résume pas uniquement à la seule présence de la rébellion M23 et de son parrain rwandais. Aujourd’hui près de 200 groupes armés pullulent dans la région. Bien avant la résurgence du M23 et dès son arrivée au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi avait cherché à considérer le Rwanda comme un « partenaire sécuritaire ». Le président congolais avait même rencontré son homologue rwandais, Paul Kagame, considéré alors comme un « frère ». L’armée rwandaise avait pu opérer à l’Est pour combattre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé entraîné par d’anciens génocidaires, et considéré comme une menace par Kigali. En 2020, une délégation du M23 a même séjourné dans la capitale congolaise pendant près de 14 mois, alors que le mouvement rebelle était en sommeil depuis 2013. Les tentatives de négociations n’ont finalement pas eu lieu et les rebelles sont retournés dans les montagnes. La rébellion ressurgira fin 2021, les armes à la main.
Entrée des troupes ougandaises et état de siège
Pour lutter contre un autre groupe armé très meurtrier, les forces démocratiques alliées (ADF), un mouvement d’origine ougandaise affilié à l’Etat islamique, Félix Tshisekedi autorise Kampala à envoyer ses soldats sur le sol congolais. Une décision qui fâche Kigali, voyant son frère ennemi ougandais s’implanter dans ce qu’il considère être comme son pré-carré. De nombreux observateurs estiment que l’entrée des troupes ougandaises en RDC constitue l’un des principaux facteurs de « réveil » du M23 par le Rwanda. L’entrée de l’Ouganda au Congo interroge sur les objectifs réels de Kampala qui semblent davantage économiques que sécuritaires. L’armée du président Museveni s’est notamment attachée à construire de nombreuses routes pour relier le Nord du Congo à la frontière ougandaise. Avant le retour des rebelles du M23 au Nord-Kivu, Félix Tshisekedi lance également une nouvelle initiative à l’Est pour essayer de ramener la sécurité en décrétant l’état de siège dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les autorités civiles sont remplacées par des militaires et les actions de l’armée congolaise (FARDC) sont censées se renforcer. Là encore, peine perdue. Le dispositif est inefficace : le nombre de groupes armés augmente avec celui des déplacés. Et, ironie du sort, c’est sous état de siège que le M23 fera son retour offensif au Nord-Kivu contre l’armée régulière.
Processus de Nairobi au point mort et échec de l’EAC
Sur le plan diplomatique, deux initiatives vont être prises au niveau régional. A Nairobi, un dialogue est lancé par Uhuru Kenyatta avec comme objectif d’ouvrir des négociations entre le gouvernement congolais et les groupes armés de l’Est de la RDC qui acceptent de déposer les armes. Problème, le M23 est exclu du processus et seuls quelques mouvements mineurs y participent, sans effet sur le conflit. L’initiative kényane est dans l’impasse depuis décembre 2023. D’autant que Kinshasa, qui a fait appelle à la force régionale de l’East african community (EAC) pour combattre le M23, n’est pas satisfaite de l’implication des soldats est-africains. L’EAC a, certes, repris quelques positions libérées par le M23, mais n’a pas été offensive sur le terrain. Au Congo, le général kényan qui dirige la force est même accusé de jouer le jeu du M23 en créant une zone tampon entre l’armée régulière et les rebelles, favorisant l’implantation durable du mouvement soutenu par Kigali.
Luanda patine, le M23 avance
Les efforts diplomatiques se concentrent désormais sur le processus de Luanda, avec le président angolais Joao Lourenço à la manoeuvre. Ici, plus question de dialogue entre les groupes armés et le gouvernement congolais, mais directement entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Kinshasa ne veut pas négocier avec le M23, sachant que c’est Kigali qui pilote et aide le groupe rebelle. Une rencontre entre les deux hommes est toujours en négociation depuis plusieurs mois, sans succès. Félix Tshisekedi avait affirmé récemment qu’un dialogue avec le président Kagame ne pouvait se tenir qu’après le retrait de toutes les troupes rwandaises du sol congolais. Car, depuis le retour du M23 au Nord-Kivu, la rébellion soutenue par Kigali occupe une grande partie de la province, encercle la capitale régionale, Goma, et progresse vers le Nord. Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU est sans appel : « 3.000 à 4.000 militaires rwandais » se battent aux côtés des rebelles. C’est davantage que le nombre de combattants du M23. L’ONU affirme que l’armée rwandaise a « de facto » pris « le contrôle et la direction des opérations du M23 ». Plus de 2 millions de déplacés campent autour de Goma, la dernière zone sûre du Nord-Kivu, même si plusieurs obus sont récemment tombés sur le camp de déplacés de Mugunga.
La mission de la SADC en quête de financement
Kinshasa cherche de nouvelles solutions militaires. Encore une fois en sous-traitant sa sécurité à l’extérieur. Après l’échec de la mission de l’EAC, les autorités congolaises se tournent maintenant vers la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Des troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes sont déployées timidement. A terme, 8.000 hommes sont prévus, mais la mission peine à boucler son budget. Les pays contributeurs rechignent à financer la mission et la SAMIDRC compte sur des fonds de l’Union européenne et des Etats-Unis. Selon nos informations, Washington semble très réservé sur la mission et redoute que le conflit se régionalise. Sur le terrain militaire, la SADC n’est pas plus efficace que l’EAC. Le M23 poursuit sa progression vers le Nord de la province, en direction de Butembo, pour la première fois en dehors de sa zone historique d’influence. Kinshasa a aussi fait appel à deux sociétés militaires privées : Agemira dirigée par le Français Olivier Bazin, et Congo Protection du Roumain Horatiu Prota. Officiellement, ce sont des « instructeurs », Kinshasa déteste le terme de « mercenaires », même si certains se battent bien aux côtés des FARDC ou dans la protection rapprochée du chef de l’Etat.
Le très encombrant soutien des Wazalendo
Du nouveau matériel militaire a également fait son entrée dans l’armée congolaise. Des drones chinois ont été achetés, mais certains ont déjà été mis hors d’usage par les batteries anti-aériennes du M23 et de Kigali. En fait, Kinshasa compte essentiellement sur la galaxie des Wazalendo (« Patriotes » en swahili), une force composée d’une multitude de groupes armés pour contrer la rébellion. Devant l’incapacité de l’armée congolaise à reprendre le moindre territoire au M23, l’armée congolaise est allée chercher, dès 2022, du soutien dans ces contingents de jeunes miliciens, qui se battaient encore il y a quelques mois contre les FARDC dans leurs zones de contrôle. De nombreuses exactions commises par ces groupes sont relevées par la société civile. Cet étrange attelage entre des militaires sous-équipés, sous-payés, mal commandés et corrompus, et des miliciens sans foi ni loi, ne parvient pas déstabiliser la rébellion du M23. Mais surtout, Kinshasa joue un jeu dangereux en armant ces groupes qu’il faudra bien, un jour, faire revenir à la vie civile. Pourtant, au front, ce sont le plus souvent les Wazalendo qui affrontent le M23, et non les FARDC.
Quelle porte de sortie ?
Dans ce maelström sécuritaire difficile à dénouer, les multiples tâtonnements de Kinshasa ont, pour l’instant, tous été un échec. Les nombreuses cartes jouées par Félix Tshisekedi pour mettre fin au M23, n’ont pas porté leurs fruits. La « montée en puissance » de l’armée congolaise annoncée depuis 3 ans par le gouvernement se fait toujours attendre. L’armée congolaise n’a pas repris un centimètre de territoire sur le M23, alors que les rebelles continuent d’étendre leur emprise. Face à l’enlisement du conflit, quelles solutions s’offrent à Kinshasa ? Si on s’accorde à penser que les FARDC ne sont pas mesure de gagner la guerre, la négociation avec le Rwanda, et, ou le M23, est une porte de sortie envisageable. Le problème est que Kinshasa a toujours refusé le dialogue avec « les terroristes du M23 », car politiquement difficile à tenir, d’autant que les autorités congolaises arriveraient autour de la table en position de faiblesse militaire. Cette sortie de crise négociée semble être tout de même sur la table au Palais de la Nation. Mais pour Félix Tshisekedi, une négociation avec les rebelles ne serait possible qu’en l’intégrant dans un dialogue politique plus large, incluant l’opposition congolaise. A peine réélu, le président congolais ne souhaite pas se retrouver dans une situation proche du « 1+4 » de 2003, avec un pouvoir diminué. Pour cela, il faudrait attendre 2 ou 3 ans, et donc jouer la montre. Plus le temps passe, plus Félix Tshisekedi sait que la réforme de son armée et sa « montée en puissance » prendra beaucoup de temps, et plus la solution négociée se rapproche.
De la trêve au cessez-le-feu
Dans le même sens, la médiation angolaise, qui cherche toujours à mettre autour de la même table Félix Tshisekedi et Paul Kagame, vient de marquer un point en réussissant à négocier un cessez-le-feu entre Kinshasa et Kigali ce mardi 30 juillet. Un cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur le 4 août prochain. Le «mécanisme de vérification ad hoc», déjà en place pour surveiller la zone, « sera renforcé » annonce Luanda. Reste à savoir si l’arrêt des combats sera vraiment respecté sur le terrain. Depuis le 5 juillet, déjà, une « trêve humanitaire » de 2 semaines avait été décrétée pour permettre aux ONG d’intervenir auprès des 2 millions de déplacés du Nord-Kivu. Mais le bruit des armes ne s’est pas vraiment tu dans la région. Pourtant, il semblerait que l’annonce de ce cessez-le-feu soit plutôt de bonne augure avec l’ouverture d’un prochain round de dialogue entre les belligérants. Reste à savoir quand, où, et avec qui ?
Couper l’aide financière à Kigali
« Le conflit congolais-rwandais est extrêmement difficile à résoudre », explique Jason Stearns, le directeur du Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New-York dans un long article de Foreign Affairs. « Un acteur tire un avantage politique des combats (Félix Tshisekedi, ndlr). L’autre en tire un avantage matériel (Paul Kagame, grâce aux minerais détournés, ndlr). Ces parties ne sont pas susceptibles de parvenir à la paix d’elles-mêmes. Au contraire, elles ont plutôt intérêt à faire monter le conflit en flèche ». Le chercheur estime pourtant « qu’il existe un moyen de briser le cycle de l’escalade dans l’Est du Congo ». Selon lui, il faut revenir 10 ans en arrière pour comprendre comment la première rébellion du M23 a été brisée. « Entre 2012 et 2013, le M23 a pris le contrôle d’une partie du territoire congolais similaire à celle qu’il contrôle aujourd’hui, y compris la ville de Goma. En réponse, les donateurs occidentaux ont suspendu l’aide de 240 millions de dollars au gouvernement rwandais. Les conséquences économiques ont été désastreuses : en 2013, le PIB du Rwanda était inférieur de 2 % aux prévisions de la Banque centrale. Kigali a alors coupé l’aide à la milice, qui s’est rapidement effondrée ». Pour Jason Stearns, la pression économique internationale, et notamment américaine, pourrait faire plier Kigali dans son soutien au M23.
« Résoudre la crise du M23 libérera une bande passante importante »
Le Rwanda a, depuis plusieurs années, mené une « diplomatie du casque bleu » très efficace à l’ONU. « L’armée rwandaise a été déployée dans le cadre de missions bilatérales et multilatérales en République centrafricaine, où elle fournit un contrepoids aux entreprises de sécurité russes, explique Jason Stearns. Elle est également à l’œuvre au Mozambique, où elle contribue à protéger un investissement gazier de 20 milliards de dollars de TotalEnergies, une grande entreprise française. Et le Rwanda envoie 5.900 soldats aux forces de maintien de la paix de l’ONU, ce qui en fait le plus grand contributeur africain ». Il faudra donc que les diplomates américains et européens acceptent d’aller au bras de fer avec Kigali pour faire reculer Paul Kagame. Mais attention, prévient enfin le chercheur, « la guerre à l’Est du Congo ne repose pas uniquement sur le M23. De nombreux groupes armés, hauts gradés et politiciens congolais sont également impliqués dans le conflit. Mais résoudre la crise du M23 libérera une bande passante importante. Une fois qu’ils ne seront plus accaparés par la lutte contre les mandataires rwandais, le gouvernement et le peuple congolais pourront s’attaquer aux dimensions structurelles à long terme de la guerre ». Un bémol à cette analyse. Durant les 10 ans de sommeil du M23, les autorités congolaises n’en ont malheureusement pas profité pour améliorer la gouvernance du pays.
Christophe Rigaud – Afrikarabia
Mr Rigaud,
1. Vous écrivez ce qui suit:
« De nombreux observateurs estiment que l’entrée des troupes ougandaises en RDC constitue l’un des principaux facteurs de « réveil » du M23 par le Rwandaous ».
Comme c’est souvent le cas, ceux qui se croient « experts » sur la région ont fait une mauvaise lecture de la situation. Dans ce cas ci, ils ont cru qu’une mésentente entre le Rwanda et l’Ouganda était tellement profonde que Tshisekedi et ses « conseillers » ont cru bon de confronter le Rwanda pour l’isoler. Erreur, car entre le Rwanda et l’Ouganda, l’alliance est « inshakable ». Faut-il l rapeller encore encore que le M23 était basé en Ouganda!
2. A propos de processus de Nairobi, vous écrivez justement que
« Sur le plan diplomatique, deux initiatives vont être prises au niveau régional. A Nairobi, un dialogue est lancé par Uhuru Kenyatta avec comme objectif d’ouvrir des négociations entre le gouvernement congolais et les groupes armés de l’Est de la RDC qui acceptent de déposer les armes. Problème, le M23 est exclu du processus et seuls quelques mouvements mineurs y participent, sans effet sur le conflit. L’initiative kényane est dans l’impasse depuis décembre 2023. »
Ma question: Quand Le Président congolais attribue l’échec de ce processus au Président Ruto du Kenya, est-t-il d’entrain de nous « enfumer »?
Je voudais aussi vous rappeler; et je l’ai déjà écrit ci, les forces de l’EAC n’avaient pas un mandant offensif mais bel et bien d’interposition.
Quand aux opinion deJason Stearns, elles vvlent ce qu’elles valent. Comme tout lobbyste, il a le plein droit de dire ce qu’il souhaite (wishfull wishings).
Note: Le Rwanda continue de donner des maux de tête aux soit disants « experts » et autres lobbystes occidentaux. Eux qui pensaient qu’il s’agissait d’un autre pays africain où leurs preéscriptions étaient parole d’évengile.
Christophe Rigaud a tout dit et bien dit tout ce qu’il importe de savoir sur l’avant et surtout le présent et le prévisible du conflit de l’Est de la RDC. Bien sûr moi je parle d’abord de mon pays et ne peux me satisfaire de l’impasse meurtrière actuelle avec ses tenants et aboutissants internes et venant de l’étranger proche et lointain. Celui qui parle à partir du Rwanda trouvera sans doute la situation à son avantage parce que c’est un voleur qui voudrait garder le
butin chapardé.
On en reparlera…
Depuis 1960, le Congo est dans une situation économique catastrophique à cause des détournements impunis de deniers publics par les dirigeants du pays, la corruption coule dans les veines de la génération de l’ère Mobutu.Les infrastructures du pays sont ruines; les écoles, les hôpitaux, les routes, etc…
Quand la majorite5de Congolais disent que tous les problèmes que vit le pays, c’est à cause du Rwanda, je m’insurge contre ça !
On fait du Rwanda le bouc émissaire de tout ce qui ne va pas au Congo!
Ce n’est pas le Rwanda qui empêche les militaires Congolais d’être bien payés, bien équipés, bien disciplinés!
Ce n’est pas le Rwanda qui poussent les gens du pouvoir à être corrompus’,;à détourner les bien de l’état !
Le problème du Congo ce sont les Congolais eux-mêmes !
Chercher le coupable ailleurs, ça ne résoudra pas les conflits aux Congo!
Laissez le Rwanda tranquille, il a d’autres chats à fouetter !
Nsumbu et Christophe ont tout dit. Juste un point, la RDC n’a pas de chance, le pays n’est pas dirigé depuis la maladie et le départ du Président Mobutu. Ses successeurs ont tous été des aventurieux, des profiteurs, des médiocres et des incompétents. Le politicien congolais n’a pas de vision, il vient remplir ses poches et c’est tout. C’est pour cela, les dirigeants de M23 et autres groupes armés étrangers Tutsi ont du mépris envers l’homme Congolais ou politiciens congolais. Nanga et ses amis savent de quoi je parle. C’est vraiment une constance, même à l’époque de RCD de Ruberwa ou CNDP de Nkundabwatere, ces deux hommes utilisaient les Congolais, « Des Congolais de service » mais ne comptaient pas sur eux car ils savent que le Congolais trahit facilement, n’a pas de conviction. Les Rwandais et les Ougamdais connaissent très bien.l’homme congolais, je leur donne 100% raison.
Museveni et Kagame ont du mépris envers les Congolais d’une façon générale et envers leurs dirigeants en particulier. Comment expliquer que le Général James Kaberebe, membre influent dans le régime de Kagame, fut Chef d’Etat Major de l’armée congolaise pendant le régime de Laurent Désiré Kabila. Un poste réservé qu’aux nationaux, Comment un dirigeant patriote et responsable pourrait accepter l’infiltration des sujets rwandais et ougandais dans l’armée congolaise, la cinquième colonne et on s’étonne qu’une armée infiltrée jusqu’à la moelle épinière pourrait gagner la guerre contre ces mêmes gens qui opèrent dans deux armées en même temps’ Les Rwandais et les Ougandais ont la supériorité militaire envers nous, pour la simple raison que notre armée est infiltrée. Les ennemis de l’intérieur communiquent tout à leurs frangins et compagnons d’armes rwando-ougandais. Les soldats de FARDC n’ont pas le moral car les rwandais et ougandais ont fait en sorte qu’ils aient aussi des soldats dans les camps adverses. Le malheur de la RDC se résume au mixage et brassage de l’armée rwando-ougandaise dans les FARDC. Les dirigeants congolais doivent avoir honte pour avoir accepté un deal ou un arrangement pareil, pure trahison
C’est qui parait vrai, cette guerre injuste est imposée à la RDC par des puissances Occidentales qui utilisent un valet de grand chemin qu’est Kagame / Rwanda. Chaque chose a un commencement et une fin. Repentez vous. Cessez de faire le mal. Jésus Christ revient bientot.