La police congolaise a cadenassé la capitale congolaise ce dimanche pour empêcher toute mobilisation populaire pour le retour de l’opposant Félix Tshisekedi.
Encadré, surveillé, escorté… Félix Tshisekedi était bien entouré pour son retour à Kinshasa ce dimanche, après un séjour aux Etats-unis et en Europe. Un important dispositif policier avait été déployé pour accompagner l’opposant politique à son domicile en le tenant à l’écart de ses sympathisants et des journalistes. Il faut dire que la ville de Kinshasa avait interdit le meeting prévu par le Rassemblement de l’opposition pour accueillir Félix Tshisekedi. Les autorités congolaises avaient estimé que ce meeting pouvait engendrer des troubles et de la violence. Tout rassemblement de plus de cinq personnes était donc interdit. En conséquence, le Rassemblement a décidé d’annuler son meeting.
Mais dès le début de la matinée la police congolaise avait tout de même pris possession du boulevard Triomphal et tout le long de la route d’aéroport. Plusieurs arrestations ont été signalées près de Ndjili et dans le quartier de Limete, la résidence de Félix Tshisekedi. Dès sa descente d’avion, l’opposant au président Joseph Kabila a été rapidement encadré par un impressionnant dispositif policier, tenant une poignée de militants et les journalistes à distance. Le cortège s’est ensuite engagé sur la route de l’aéroport, curieusement vide. Les jeeps de la police ont accompagné le véhicule de Félix Tshisekedi jusqu’à Limete, où se trouve le domicile familial. Les forces de sécurité ont tout de même dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser la petite centaine de militants venue accueillir le président du Rassemblement de l’opposition boulevard Lumumba. Félix Tshisekedi est arrivé à son domicile en fin d’après-midi « sans encombre » s’est félicitée la police congolaise.
Depuis fin 2016 et la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, le pouvoir congolais est bien décidé à ne laisser aucun espace d’expression dans la rue à l’opposition. Tout rassemblement est systématique interdit, à Kinshasa, mais aussi dans le reste du territoire. Pour preuve, ce dimanche, l’opposant Martin Fayulu (Ecidé) a été empêché de rencontrer ses partisans à Moanda, son hôtel ayant été encerclé par la police. Samedi, c’est à Lubumbashi, l’ancienne capitale provinciale du Katanga, que les opposants Gabriel Kyungu et Christian Mwando ont subi les pressions des forces de sécurité. Ce qui fait dire à l’ACAJ, une ONG qui défend les droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC), que les autorités congolaises « violent les libertés de réunions pacifiques et d’expression garanties par la Constitution et la loi portant statut de l’opposition », ce qui traduit « une volonté claire de rétrécir davantage l’espace d’exercice des libertés publiques en RDC ». Un musellement de l’opposition dangereux qui ne peut déboucher que sur la violence.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Qu’est-ce qui se cache derrière cette situation! Ce n’est pas démocratique!
Félix Tshisekedi, que va-t-il faire à supposons qu’il soit Président de la République poste que son père de son vivant, Mobutu malade, pourquoi n’avait-il pas pris ou se succéder au Président Mobutu ? Félix ne fera rien, il cherche que le pouvoir aie chez les baluba, Félix, grand tribaliste, si aujourd’hui Félix prenait le pouvoir, les non luba vont souffrir. Entre nous, Félix n’a même pas une boutique où il a engagé même un vendeur ! vouloir être Chef, il faut les oeuvres, peuple congolais, attention à tous les aventuriers, Félix Tshisekedi, l’enfant de Doko résidant Angola et Katumbi, lui aussi un grand voleur des minérais de Lubumbashi complice de vol de Kabila Joseph Kanambe.