La dégradation de la situation au Katanga inquiète l’ONG Refugees International qui demande au Conseil de sécurité de renforcer la présence de l’ONU dans le Nord de la province.
A l’ombre du conflit dans les Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Nord de la riche province minière du Katanga plonge lentement dans une instabilité alarmante. Les chiffres sont édifiants : entre 2011 et 2014, le nombre des déplacés est passé de 55.000 à 500.000. « Soit une augmentation de 900% » explique Refugees International dans son dernier rapport sur le Katanga – à télécharger ici. Selon l’ONG, « alors que les Nations Unies et les pays donateurs ont été très impliqués dans d’autres parties de la RDC (en particulier dans les provinces du Nord et Sud-Kivu), les efforts internationaux pour protéger les civils au Katanga sont insuffisants et doivent être renforcés ». Depuis 2011 et l’évasion du seigneur de guerre Gédéon, la situation sécuritaire s’est fortement dégradée au Katanga, notamment avec l’arrivée du mouvement rebelle sécessionniste « Bakata Katanga » – voir notre article sur le sujet.
Moins de 200 casques bleus au Katanga
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations-unies, Refugees International affirme que la Monusco, « avec moins de 200 soldats ne peut pas protéger efficacement les civils au Katanga ». L’ONG note également que « la capacité de la Monusco à patrouiller, surveiller et répondre à la violence est extrêmement limitée ». Pour Refugees International, la Monusco « devrait déployer des ressources logistiques et civiles supplémentaires dans le Nord du Katanga et augmenter ses patrouilles ». Selon Michel Gabaudan, président de Refugees International, la Monusco devrait également ouvrir une nouvelle base à Mitwaba. L’ONG note enfin ses réticences à voir la Monusco coopérer avec les FARDC, les soldats de l’armée congolaise, en raison « de la complicité présumée de responsables gouvernementaux dans les violences et de l’absence d’un cadre politique pour la résolution des conflits ».
Alerter le Conseil de sécurité
Avec 21.200 casques bleus et près de 4.000 civils, la mission de l’ONU au Congo (Monusco) reste la plus importante force de maintien de la paix dans le monde. Le 31 août, la Monusco redéploiera ses effectifs en RDC. A la fin de cette reconfiguration, « 25% des soldats seront affectés dans l’Ouest du pays et 75% dans l’Est », a expliqué à l’AFP Charles Bambara, directeur de l’information publique à la Monusco. Quid du Katanga ? C’est toute l’inquiétude soulevée par Refugees International qui demande au Conseil de sécurité de l’ONU de poser la question au cours de sa réunion du 7 Août 2014 à New-York
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
Bon sang! où est cette indépendance que nous chante MENDE OU M… OMALANGA.Qu’il parte, on besoin d’un autre souffle, l’enfant qui est né à la prise de pouvoir de kabila a 13 ans maintenant c’est assez qu’il parte.Nous demandons aux americains de bloquer les milliards que kabila a ammassé en 13 ans ainsi que ceux des proches dont MENDE.A l’opposition nous demandons d’intensifier des meeting , des tracts,manifestations… Nous ne voulons plus de ce monsieur.Comme par hasard c’est son meilleur ami Gethler qui a découvert du pétrole on est foutu si ce monsieur reste au pouvoir le congo sera dans sa poche pour des générations et nous seront ses sujets ,des locataires dans notre propre pays.