Après l’arrestation de militants de mouvements citoyens à Kinshasa mi-mars, les autorités congolaises ont renforcé les contrôles pour l’obtention des visas d’entrée en RDC. Résultat : de nombreux dossiers sont bloqués dans les ambassades.
Depuis le 18 mars, les demandes de visas pour entrer en République démocratique du Congo (RDC) ont été renforcées. Selon nos informations, le ministère des Affaires étrangères exige désormais de ses ambassades de communiquer l’ensemble du dossier au ministère pour qu’il soit visé par la Direction générale de Migration (DGM) et l’Agence nationale de renseignement (ANR) avant d’autoriser la délivrance du visa. Un diplomate, sous couvert d’anonymat, nous a indiqué que les motifs d’attribution des visas sont maintenant « plus sévères ». De nouvelles mesures sécuritaires qui paralysent les services consulaires, notamment à Paris, où les dernières demandes traitées par l’ambassade parisienne datent du 30 mars. Des demandes bloquées « particulièrement géantes pour les voyageurs qui ont déjà achetés leur billet d’avion ou qui ont des rendez-vous d’affaires » souligne ce diplomate, qui estime cependant que « ce types de mesures ne pourra pas durer très longtemps ». Selon notre source, la circulaire ministérielle concerne l’ensemble des ambassades congolaises (Europe, Afrique, Asie, Amériques… ).
Conséquence des tensions politiques à Kinshasa
A l’origine de ce renforcement sécuritaire dans la délivrance des visas congolais, l’arrestation mi-mars de militants de mouvements citoyens pro-démocratie sénégalais, burkinabè et congolais lors d’une conférence de presse à Kinshasa – voir notre article. Les autorités congolaises accusaient les membres de ces mouvements, d’activités « subversives et insurrectionnelles » sur le territoire congolais. Si les militants de Y’en a marre et Balai citoyen ont été rapidement libérés et expulsés, les activistes congolais sont toujours en détention. Une violente controverse avait alors opposé Kinshasa et les organisations des droits de l’homme sur les motifs du voyage des membres de Y’en a marre et Balai citoyen en RDC. Le gouvernement affirmait que les activistes avaient « menti » lors de leur demande de visa. Le renforcement des demandes de visas par Kinshasa seraient donc la conséquence directe de l’arrestation de ces militants. Après la chute de Blaise Compaoré au Burkina et les violentes manifestations contre la loi électorale en janvier à Kinshasa, le pouvoir entend « contrôler fermement » toute forme de contestation politique… même non-violente, comme celle prônée par Y’en a marre, Balai citoyen, Filimbi et la Lucha.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
SI NOUS VOULONS VRAIMENT LE BIEN DU R D CONGO ET DE SA POPULATION
ALORS PENSONS,RÉAGISSONS, ET SOYONS CONGOLAIS AUTREMENT
CAR LA NOUVELLE CITOYENNETÉ A L’INCITATION DE LA HAINE PLUTÔT AU BIEN ÊTRE DE TOUS
LES MESURES PRISENT PAR LE POUVOIR PROUVE ASSIFFUSANCE QUE LE R D CONGO N’EST PAS UN « FOUT TOUT » SI NOUS AIMONS NOTRE PAYS ACCLAMONS CAR AUCUN PAYS DE L’ORIENT OU L’OCCIDENT FACILITE L’ACCÈS SUR LEUR TERRITOIRE
SI NOUS VOULONS ATTEINDRE L’ÉMERGENCE IL NOUS FAUT DES TELLES MESURES
MERCI JKK , MERCI MATATA QUE VIVE LA RDC
LA NOUVELLE CITOYENNETÉ N’EST PAS LA A L’INCITATION DE LA HAINE PLUTÔT A LA PAIX POUR LE BIEN ÊTRE DE TOUS VOULAIS DIRE
C’est normal de procéder ansi notre pays ne dois pas devenir un « fourre tout »
Kabila un president illegitime. Il dirige par defi. Le pouvoir de Kabila est venue de l’exterieur, Kabila un patin des Occidentaux, il ne travaille pas pour les peuple congolais, il travail pour le compte des ceux qui lui on mis au pouvoir en 2006 & 2011.
La RDC. Un pays de 82 million d’habitants est sous Occupation rwandaise. Rwanda un Lopin de Terre de 8.million d’habitants. Quel tristesse !