Un psychodrame de plus dans l’affaire Katumbi. Deux greffiers du tribunal ont pris la fuite ce mercredi emportant le dossier de l’affaire Stoupis-Katumbi, condamnant l’ancien gouverneur du Katanga à trois ans de prison et rendant inéligible l’opposant au président Kabila pour la prochaine présidentielle.
L’affaire est à peine croyable. Après la fuite de la juge du tribunal de Lubumbashi, Chantal Ramazani, qui dénonçait les pressions du pouvoir pour faire condamner le candidat à la présidentielle, Moïse Katumbi (voir notre article), ce sont deux greffiers du même tribunal qui se sont évaporés dans la nature, emmenant avec eux l’intégralité du dossier judiciaire de l’affaire Katumbi. Parmi les deux greffiers en fuite, Christian Nyundu s’est désolidarisé, comme sa consoeur Ramazani, du jugement condamnant le riche homme d’affaires à 36 mois de prison ferme et 1 million de dollars de dommages et intérêts dans une obscure histoire de spoliation de biens immobiliers. Moïse Katumbi a toujours récusé ces accusations, l’immeuble disputé appartenant à Katebe Katoto, son demi-frère. Les proches de l’ancien gouverneur dénoncent d’ailleurs un acharnement politique dans le seul but de rendre inéligible Moïse Katumbi depuis sa récente déclaration de candidature à la prochaine élection présidentielle.
Un vol « qui n’annule pas la condamnation »
Réfugiée aux Etats-unis, la juge Chantal Ramazani, avait déjà dénoncé les nombreuses irrégularités et incohérences du dossier et avait dans un premier temps refusé de signer le jugement. Sous les pressions de sa hiérarchie et des services de renseignements congolais, elle avait fini par parapher le document, avant de prendre la fuite. Les deux greffiers en cavale ont visiblement décidé d’imiter la juge Ramazani en quittant la ville avec le dossier sous le bras, y compris le jugement. Un vol du « dossier physique » qui n’annule aucunement la condamnation selon des agents du tribunal de Lubumbashi joints par BBC Afrique. Depuis la fuite des deux greffiers, plusieurs agents ont été retenus et interrogés mercredi par l’ANR, les renseignements congolais. La greffière en chef et son adjointe étaient encore dans l’enceinte du tribunal mercredi soir pour être entendues par l’avocat général Bernard Mikobi Minga. Ce nouvel épisode rocambolesque ne restera sans doute pas sans répercussions politiques, tant le dossier est sensible alors que la crise politique couve en République démocratique du Congo. Quant à Moïse Katumbi, il se trouve toujours eu Europe, en « exil médical » pour le moment, mais qui pourrait être bien plus long que prévu : le candidat à la présidentielle risque d’être interpeler directement à sa descente d’avion par les autorités congolaises pour purger sa peine.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
l’argent, toujours l’argent et encore l’argent fait sa loi. la juge et les deux greffiers ont été corrompus,par le camp kabila ou par le camp katumbi, pour d’abord condamner et ensuite pour se désolidariser du dossier. Judas avait reçu l’argent, il avait trahi Jésus et n’a rien fait de cet argent si c’est le jeter et se suicider. la trahison ne paie jamais, on connait le sort des ingrats et de traitres.
la suite nous dira assez sur la question et la vraie justice et celle de Dieu. que ca soit kabila, katumbi, kalev, chantal ramazani, christian nyundu…, tous se reclamme croyants en Dieu. la justice de ce dernier tranchera bientot!!!!
Ceci prouve en suffisance la machination dans touts les camps. ce juges et se greffiers auront a répondre a leur fait de trahir le peuple et la justice congolaise.